« La municipalité de Fatick a reçu environ 600 millions de 2019 à 2024. Il lui appartenait de déterminer avec leurs populations les secteurs à investir. Et ces ressources allouées ont été investies dans des secteurs à fort impact social tels que l’éducation, la santé, le transport et le cadre de vie, etc… », a informé El Hadji Alassane Diallo, responsable de la Communication de l’Agence de développement Municipal en charge de la mise en œuvre du Programme d’appui aux communes et agglomérations du Sénégal (PACASEN). A l’en croire, cet investissement est destiné à mettre en œuvre des programmes à « fort impact social ». Dans cette perspective, le président de la commission des finances au conseil municipal, Diéne Diouf a expliqué que « dans la commune de Fatick, les ressources allouées par le PACASEN ont permis entres autres d’éliminer les abris provisoires dans les établissements scolaires et de doter certains Postes de santé de maternités ». Il ajoute, « Le Pacasen a permis d’assurer une viabilité financière à certaines communes en remplissant des conditions minimales. A ce niveau, nous avons fait beaucoup de réalisations qui n’étaient pas possible sur fond propres ». Par ailleurs, le responsable de la cellule de communication de l’ADM, qui s’exprimait au terme d’une visite inscrite dans le cadre de la troisième édition de la tournée d’information et de communication du PACASEN dans les 124 communes-pilotes du projet a précisé que « cette visite vise à voir comment les fonds du PACASEN ont été utilisés sur le terrain par les collectivités territoriales de même que l’impact des initiatives sur les populations destinataires ». Avant de rappeler que ce programme qui devait prendre fin en décembre a été prolongé de deux ans (2024 – 2026) pour un montant d’environ 70 milliards FCFA avec une orientation vers les projets verts pour lutter contre les changements climatiques.
