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Loi sur la publicité : Un impératif pour le Sénégal l’avant-projet de loi présenté aux acteurs

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L’adoption d’une nouvelle loi sur la publicité est un impératif pour le Sénégal. En effet, la réglementation fait défaut dans ce secteur. C’est en ce sens que le ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique a réuni, ce vendredi 3 janvier, au Building administratif Mamadou Dia, les acteurs des médias et ceux de la publicité afin de partager, dans le cadre d’un atelier, l’avant-projet de loi portant Code de la publicité.

Ce projet de loi, qui compte 178 articles, selon Alioune Sall, ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique « propose de nombreuses innovations qui prennent notamment en compte l’évolution du secteur, la multiplicité et la diversité des supports, l’identification d’organisations des acteurs, les intérêts et les protections des consommateurs ».

Sur l’évolution du secteur, la prise en compte du numérique dans cette nouvelle loi qui vient mettre à jour la loi 83-20 du 28 janvier 1983, est l’une des innovations phares. « Aujourd’hui, on sait que les résidus publicitaires, dans 90 %, se font à travers les plateformes e-commerce. Donc, l’innovation majeure, c’est déjà l’implication du secteur du numérique de manière générale qui va permettre la récupération de cette manne financière à travers tous les contenus qui sont absorbés par les Sénégalais pour qu’ils puissent en bénéficier. Aujourd’hui, il y a cette absence de législation qui fait qu’on ne peut même pas réclamer nos droits » a expliqué le ministre qui ajoute que les deux tiers de la manne financière que génère la publicité dans le monde sont captés par les multinationales des technologies de l’information et de la communication.

Pour capter ces fonds, l’État du Sénégal compte, à travers cette nouvelle loi sur la publicité, identifier « l’ensemble des régimes publicitaires ainsi que les agences de conseil et autres acteurs qui opèrent au Sénégal et conformément aux dispositions légales ». Cette identification se fera à travers la mise en place d’un nouvel organe de régulation qui avait été suggérée par la loi 83-20 du 28 janvier 1983, mais n’a jamais été appliquée.

« La régulation du secteur et des contenus est, en effet, essentielle pour freiner ceux qui doivent être prohibés, notamment les produits néfastes à la santé et aux liens sociaux. En se dotant d’une autorité de régulation, l’État pourra pleinement jouer son rôle en protégeant les acteurs notamment les consommateurs ».

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