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vendredi, novembre 8, 2024

JOYEUX ANNIVERSAIRE, PRÉSIDENT OUSMANE SONKO : Et le décret divin effaça le décret politique du président Macky Sall

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Aujourd’hui, 15 juillet, un homme, un leader, un sauveur, ou, pour certains, un messie ou même *Mou Sell Mi* comme se plaisent à agrémenter d’autres, nommé Ousmane Sonko, naît dans la cité du Rail, Thiès. Cette ville a vu au paravant naître de grands combattants précurseurs de la revolution et de l’insoumission politiques, tels que Lat Dior Ngoné Latyr Diop, Boubacar Sall, le lion de Thiès, entre autres. De Thiès, Ousmane Sonko, sous l’effet nécessaire de la prédestination, continua sa pérégrination intellectuelle en terre Casamançaise. Ce havre d’intégrité, d’humilité et d’hospitalité, qu’est la Casamance dont l’évocation rappelle le règne de la très héroïque dame de Kabrousse, Aline Sitoé Diatta, celle qui, malgré sa courte vie, 24 ans seulement (née en 1920 et morte en 1944 à Tombouctou, au Mali) a farouchement lutté contre l’envahisseur français, était bien choisi pour être le réceptacle où se façonnera plus tard la forte personnalité de celui qui incarne le taon de la vie politique sénégalaise. La Casamance d’Émile Badiane, de Mamadou Bessir Sonko, son aïeul, ne pouvait être que le lieu à partir duquel les semances naturelles et les germes de bravoure, de détermination, d’engagement et de patriotisme du président Ousmane Sonko allaient incontestablement éclore. C’est là que l’enfant des HLM Nema va prendre ses appuis moraux, culturels et intellectuels qui lui permettront de faire face à toutes sortes de résistance, d’opposition, de trahison et d’hypocrisie. L’éducation qu’il recevra de ses parents dont Sokhna Khady Ngom qui sest distinguée par son exemplarité d’épouse aux services de son époux, de mère au chevet de ses enfants et de femme à la trousse de la communauté, et le cocon familial immédiat soudé par la solidarité agissante, la coopération mutuelle et le legs ancestral fera de ce gentleman un homme né pour gouverner, un citoyen instruit pour aiguillonner, éperoner et rassembler les sénégalais, booster l’économie nationale périclitée par un régime de profiteurs et de conspirateurs contre l’unité nationale, restaurer la concorde et la stabilité du tissu social effiloché par des pratiques et des manœuvres claniques, népotiques et ethnicistes, un charismatique leader pour élire des maires, des députés, des conseillers et un président, comme son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar FAYE lié à lui par la franchise, la loyauté, la constance, l’intégrité, le patriotisme, la justice, l’humilité, l’altruisme…et un espoir pour redonner vie et vitalité à tout un peuple, un polygame et croyant pour redynamiser, revigorer ou raffermir la foi et les croyances religieuses et un modèle ou héraut pour réactiver la référence aux valeurs de ngor, de diom, de deugou et autres référents éthiques et axiologiques.En effet, toutes les prédispositions de l’homme ont reçu de la Casamance un terreau fertile pour leur éclosion, leur croissance et leur entéléchie. Ce sont toutes ces potentialités arrivées aujourd’hui en maturation qui ont pu faire que Sonko est devenu un homme du peuple, un citoyen, bref un politique contrastant avec les personnalités versatiles et hybrides des politiciens classiques. L’homme a une inimitié et un dégoût contre le mensonge. Il bannit la truandise et l’hypocrisie, exècre l’escroquerie et la délinquance, hait l’injustice, la tricherie et l’impunité. Parallèlement, il encourage la sobriété, l’humilité, favorise la frigalité et le partage, prône la solidarité, la justice, l’humanité et le désintéressement, promeut le respect de soi, la souveraineté, le patriotisme et par-delà le panafricanisme sans lesquels le néocolonialisme, avec ses effets collatéraux, sera pire que le colonialisme. C’est dire que Sonko, de par ses atouts intellectuels, moraux et culturels, était physiquement et métaphysiquement préparé pour faire face à l’armature politique, législative et institutionnelle mise en branle par Macky Sall et ses inconditionnels. Depuis le décret impopulaire pris par le pire président de l’histoire politique du Sénégal contre lui actant définitivement sa radiation du prestigieux corps des Inspecteurs des Impôts et Domaines dont il était sorti major, Ousmane Sonko n’a jamais courbé l’échine, mieux, il s’est davantage illustré par sa parole juste, son verbe facile et accessible, ses discours et ses prises de positions incitant à la citoyenneté, à l’attention des jeunes à la gestion des affaires publiques, à la protection et à la préservation des ressources naturelles et énergétiques. C’est ce qui lui vaut aujourd’hui le credo de *l’Alliance du Discours et du Parcours*. En réalité c’est par le truchement de ce discours accessible et comestible par la masse et le parcours élogieux susceptible d’être érigé en modèle pour les jeunes et toute personne éprise de succès et de réussite sociale, politique et intellectuelle que le charismatique leader Ousmane Sonko est vu au Sénégal et ailleurs en Afrique et au monde comme la grande et incontestable révélation politique des trois dernières années. Partout en Afrique des leaders politiques le citent dans leurs discours, le prennent en modèle de réussite, d’abnégation, de courage et de détermination. L’exemple de Succès Masra du Tchad est illustratif. Récemment, en France, lors des élections législatives Le Nouveau Front Populaire dirigé par Jean Luc Mélenchon faisait souvent référence au leader sénégalais pour emporter l’adhésion des Français en général et des Insoumis en particulier. À la fin de course aux Législatives, le NFP arrive en tête devant le parti de la mouvance présidentielle d’Emmanuel Macron et le FN de Marine LePen. Finalement, est béni tout ce qui touche à Ousmane Sonko. Les révolutionnaires africains, fiers de l’héritage de Kwamé Nkrumah, de Cheikh Anta Diop, de Madj Mouth Diop, d’Ahmed Cheikhou Touré, de Julius Niéréré, d’Amilcar Cabral, de Patrice Lumumba, de Thomas Sankara, de Modibo Kéita, de Khadafi, etc., le prennent comme la boussole qui doit orienter les actions et les initiatives africaines pour l’indépendance effective, la souveraineté et l’intégration africaine. Jeune par l’âge, mais vieux et sage par l’action, la pensée et la volonté infinie, Sonko montre la voie. La baraka qui l’accompagne donne un coup de grâce à tout ce qu’il nomme ou intente. L’exemple des beignets « dougoup » (beignets à pâte de mil) est encore d’actualité. Depuis lors il fait partie des mets les plus prisés, des plus délicieux et des régals dont se délecte quotidiennement le sénégalais lambda. *Aux âmes bien nées la valeur n’attend point le nombre des années*, dixit Corneille, dans le Cid. Suivi, écouté et consulté par ses pairs, Ousmane Sonko est un expert et un consultant en finances publiques, en fiscalité et un futé stratège politique. Par sa confiance en la justice de son pays et à la suprématie de la loi en tant qu’émanation de la souveraineté populaire, nourri et sevré aux sciences politiques et juridiques, Ousmane Sonko ne pouvait pas ne pas croire à la possibilité d’avoir raison sur le tyran Macky Sall par le recours ultime de la justice. Cela me permet de citer ici le docteur *Ngouda Mboup*, l’intègre, le scientifique, le constant, le patriote (aimant son pays) dont j’ai encore en mémoire le propos dont la teneur suit: *partout où le droit sera dit, Ousmane Sonko aura raison*. Aujourd’hui, l’histoire leur a donné raison. Qu’il me plaît de rendre ici un vibrant hommage à ces commis de l’État, ces auxiliaires de la justice, ces juges qui ont, en toute impartialité et indépendance, dit le droit au moment où il était moins évident de le dire car l’arsenal judiciaire était déployé par le despote et prêt à sévir et à mettre tout « rebelle » à la guillotine. Il s’agit entre autres des juges Sabassy Faye du tribunal de grande instance de Ziguinchor, Thione du tribunal d’instance de Dakar, du procureur Ousmane Diagne, du greffier Ngagne Demba Touré et des avocats tels que Ciré Clédor Ly, Abdoulaye Tall, Bamba Cissé, Babacar Ndiaye, Juan Branco, Massokhna Kane… des journalistes tels Pape Alé Niang, Serigne Saliou Gueye, Mame Birame Wathie, des chroniqueurs Serigne Bara Ndiaye, Dame Mbodji… Son génie politique lui a permis de brouiller les cartes et de déjouer in extremis le plan machiavélique de Macky et sa clique réactionnaire qui ne voulaient pas voir un seul élément de PASTEF figurer sur les listes électorales. L’ancien régime avait mis en place tout un mécanisme savamment concocté et huilé pour dissoudre le parti PASTEF, condamné ses potentiels candidats et muselé grâce à une presse acquise à sa cause par la manipulation, l’instrumentalisation, l’intimidation, la censure ou les prébendes et les subsides, tous les porteurs de voix. Les jeunes, les femmes et les maggi Pastef traqués, pourchassés et emprisonnés arbitrairement. Tout cela au vu et au su de Sonko lui-même en prison à Sébikotane puis au pavillon spécial de l’hopital principal de Dakar où il luttait constamment contre la mort à cause de sa grève de la faim qui était le seul moyen légal et légitime dont il disposait et qui lui permettait de fustiger les condamnations arbitraires de ses militants avec qui, en bon leader, il a voulu se solidariser et à qui il manifestait ainsi son soutien et sa compassion impuissante devant le rouleau compresseur de l’État. Avec cette grève, qui a duré plus de trois mois, son pronostic vital était déjà engagé, il ne lui restait de chance de survie d’après le rapport du médecin légiste rendu public par son conseil juridique, Juan Branco, que 7℅.Quel sacrifice ! Quel amour pour son pays! Qui serait prêt aujourd’hui à faire mieux que cet homme altruiste jusqu’aux ongles? Cela montre à quel point Ousmane Sonko s’était décidé définitivement de prendre congé de tous les sénégalais pour se retrouver dans l’autre monde avec lequel on ne fixe pas volontiers rendez-vous, pour l’amour effréné qu’il porte au Sénégal et aux sénégalais. Quel homme ! Quel messie ! Quels actes héroïques ! Si nous savons que *le héros, disait Joseph Campbell, est celui qui incarne aux yeux de sa communauté les valeurs passées présentes et futures*. Sonko en est l’incarnation dans tout son parcours.Aujourd’hui après moult tracasseries, procès, sévices, tentatives d’assassinats, privations de liberté, de diabolisation par une presse apatride aux ordres d’une opposition créancière, l’homme avec son binôme, son Excellence, le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, est arrivé au pouvoir et il est plus que déterminé à mettre notre pays le Sénégal dans l’orbite du développement durable, de la souveraineté et de l’intégration africaine. En ce qui me concerne, je souhaite vivre aussi longtemps que lui pour l’aider à déjouer tous les pièges et dédales mis sur son chemin dans le but d’obstruer sa marche triomphale vers l’atteinte des objectifs du projet souverain et collectif. Maintenant que le président de la République vient d’avouer publiquement une fois de plus le respect, la considération et la loyauté qui vous lient inconditionnellement, en réponse aux questions insidieuses et provocatrices de ce journaliste, Monsieur le premier ministre, Ousmane Sonko tu as les coudées franches. Vas, cours et nous gouverne comme bon te semble. Tu as la légitimité, le soutien de ton ami, le Président de la République. Ce dernier juge même tes pouvoirs très restreints par rapport à son souhait et sa considération sur ta personne. Joyeux anniversaire, président Ousmane Sonko. Que le nombre de bougies soufllées aujourd’hui soit décuplé. Vivez bien et longtemps et que vos détracteurs se donnent comme mission de toujours avoir à remplir des tonneaux percés. Quand on ne peut pas pour soi, ce que quelqu’un a pu pour vous, lui rendre hommage devient une nécessité, nos hommages à vous, Ousmane Sonko.

MAMADOU CIRÉ SY, Professeur de philosophie au lycée Demba Diop de Mbour, dit MCSY-LPDP, ce 15 juillet 2024.

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