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Ousmane Diao

La décision de la Fédération Sénégalaise de Basket-ball (FSB) d’arrêter définitivement le Championnat pour des raisons liées à la pandémie de la Covid 19, est bien appréciée par les dirigeants de Mbour Basket Club. Mieux, le club mbourois invite la Fédération à appuyer financièrement les clubs pour faire face à la pandémie.

Les funs de basketball n’auront pas la chance d’assister à la fin du championnat, cette année. Ces derniers seront sevrés de basket, pour cause de pandémie de la Covid 19. La plus haute instance de Basketball du Sénégal a décidé d'arrêter ce championnat pour mettre les joueurs et les supporters à l’abri d’une contamination éventuelle du Coronvirus.

À en croire Papis Niane, Secrétaire Général de MBC, la décision prise par les autorités du basket national est la bienvenue. « Nous, en tout cas, à notre niveau, nous attendions avec impatience cette décision de la fédération de mettre fin au championnat, vue la situation actuelle de la maladie. D'ailleurs beaucoup de championnats dans le monde sont à l’arrêt, car certains spécialistes de la santé disent même que cette situation pourrait perdurer jusqu'au mois de septembre ou octobre. Ensuite, s'y ajoute qu'avec le couvre-feu et l'État d'urgence prolongés, il est impossible de se rassembler dans les stades » a rappelé Papis Niane . Autant de choses, qui font que la seule alternative c’est l’arrêt du championnat et de prévoir le redémarrage, au plus tôt, l’année prochaine.

Ainsi, cet arrêt du championnat, même s'il est bien apprécié par Mbour Basket Club, il n’est pas sans conséquences sur la vie du club. « L’arrêt du championnat va sûrement engendrer pas mal de difficultés au sein des clubs, surtout à notre niveau avec beaucoup de charges fixes que nous devons gérer. Alors que nous n’avons pas de recettes. Les clubs ont fait d’énormes dépenses pour cette saison, lors des phases "Aller". Donc, la seule solution, c'est d’appuyer financièrement les clubs afin qu’ils puissent survivre de la pandémie », a suggéré le SG de Mbour Basket Club.

Troisième en son genre, l’édition 2019 du camp Nba des jeunes filles organisé par Nba Afrique a démarré ce vendredi à Saly et accueille cette année 24 joueuses originaires d’Afrique âgées de 17 ans et moins. Ces jeunes filles provenant de 10 pays africains différents sont regroupées dans le camp et sont encadrées à cet effet par d’anciennes gloires de la Wnba. Selon Amadou Gallo Fall, « Lorsque nous lancions la Nba Academy Africa en 2016, nous nous étions engagés à travailler aussi bien avec les garçons qu’avec les filles. Ce camp est le 3ème du genre que nous organisons et on peut mesurer le talent de ces jeunes filles qui constituent le meilleur groupe qu’on a pu rassembler », a précisé le président de Nba Afrique.

Dans cette lancée, M. Fall a demandé à ces jeunes talents de ne se fixer des barrières dans leur ambition de devenir des stars du ballon orange. Il souhaite ainsi, « qu’elles aient de grosses ambitions ! Qu’elles ne se donnent aucune limite par rapport à la trajectoire qu’elles veulent emprunter ». C’est en cela que les encadreurs choisis parmi les plus grands noms du basketball féminins américain sont portées comme des modèles de réussite, des exemples. Ce sont des connus du monde entier : Jennifer Azzi, championne olympique 1996 et Ebony Hoffman meilleure, joueuse de la Wnba en 2008, la Sénégalaise Astou Ndiaye, deux fois championne Wnba et la Congolaise de la RDC, Mwadi Mabika, 5 fois All Star en Wnba.

A ce titre il estime qu’être encadré dans un camp par une certaine Mwadi Mabika, qui a été 5 fois All Star en Wnba et qui est partie directement du Congo à la Ligue de basket nord-américaine sans passer par les lycées ou universités est un privilège. «  Ce sont ces genres de parcours que nous voulons montrer à ces jeunes filles et garçons. Pour leur dire que c’est possible avec de l’ambition » a indiqué Amadou Gallo Fall.

Dans ce sens, il a promis que son institution est là pour les soutenir et les encourager à réussir les études-sport. « Aller à l’école, avoir d’abord comme ambition première, d’obtenir leurs diplômes universitaires ; en tout cas, un niveau d’éducation qui va leur permettre de naviguer dans la vie et d’atteindre le rêve qu’elles ont », a-t-il assuré.

Enfin, il a promis que d’autres perspectives s’ouvrent aux basketteuses africaines. C’est d’abord cette opportunité qui leur est offerte d’intégrer l’internat de la Nba Academy de Saly comme les garçons, ensuite le lancement de la Basketball Africa League qui mettra en compétition 12 clubs de basket masculin de 12 pays et ne compétition qui, au vu du développement du niveau de talent sur le continent chez les filles, pourrait un jour, concerner également les filles pour rivaliser à l’échelle du continent en clubs.

Rénové grâce à la coopération chinoise à un coût global d’un milliard 200 millions de francs CFA, le stade Caroline Faye de Mbour a été inauguré le dimanche 10 septembre 2017 ; Ce fut la cristallisation des rêves de toute une jeunesse fatigué d’en démordre avec le sable du stade municipal et le soleil ardent des matchs diurnes. Un joyau composé d’un terrain gazonné synthétique, de vestiaires et d’une piste d’athlétisme de dernière génération entre autres, permettant la pratique du football et de l’athlétisme par la même occasion. Toutefois, depuis temps, la population de la capitale de la petite côte fait le constat amer d’un état de dégradation avancé de l’infrastructure.

Les amateurs de football qui fréquentent le stade Caroline Faye de Mbour regardent les matchs nocturnes des navétanes sous la peur, le stress et l'anxiété. En effet, l'État de délabrement du stade est très avancé. Sur les 60 lampes des projecteurs qui doivent illuminer le jeu des footballeurs, seulement 6 fonctionnent. Soit 1/10 de la lumière prévue pour permettre aux amoureux du ballon rond de se délecter du talent des jeunes prodiges de la commune. A cela s'ajoute une pelouse déchiquetée de toute part.

Un grand danger pour les pratiquants du sport favori des sénégalais. Interpellés sur la question, les responsables du Navetane mbourois se renvoient la balle entre Président de l'Odcav, de zone, d’ASC, les arbitres le Comité de gestion dirigé par le Maire de la Commune ou simplement la Direction du Stade.

Le dimanche soir, par exemple, le match de 20h opposant l’ASC Mankoo et l’ASC Zone Gare Routière a failli ne pas être disputé. N'eût été le refus des arbitres de prendre la responsabilité de reporter le match á une date ultérieure les 2 formations allaient rebrousser chemin. La réponse servie par les maîtres du terrain est qu'une autre rencontre avait été jouée dans les mêmes conditions quelques instants au paravent. Le Secrétaire Administratif de l’ASC Mankoo a d'ailleurs formulé une note d'information á l'endroit des responsables du tournoi. Dans la missive, l’ASC Mankoo fustige les conditions dans lesquels ils ont été obligés de jouer en mettant en péril l'intégrité physique des 22 acteurs du jeu.

Joint au téléphone, le Maire Fallou Sylla, Président du Comité de Gestion du Stade explique les difficultés posées par les lampes des projecteurs d’abord. « Il faut savoir que les lampadaires qui sont là-bas ont été installés par les chinois. Et ces derniers ont utilisé des lampadaires qu’eux seuls ont les pièces de rechange. Il y eu également des problèmes avec les douilles également de mauvaise qualité », fait savoir Fallou Sylla. Dans le même sens, il indique l’arrêt brusque la quasi-totalité des lumières du stade a été causé par un court-circuit survenu ces dernières semaines et qui a fini par mettre l’aire de jeu du stade dans un clair-obscur total.

A l’en croire, le Comité qu’il dirige a déjà signé un contrat avec une entreprise pour la remise à neuf des lumières. « Avec le mouvement navétane, et la Direction du Stade nous avons signé un contrat avec quelqu’un qui doit remettre en marche les lampadaires. On lui a déjà donné une avance d’un million et demi pour remette à neuf les lampes », informe le Président du Comité de Gestion.

De son côté la Directrice du Stade embouche la même trompette et assure que les travaux vont démarrer dans la semaine. « Pour les lumières, au plus tard jeudi les travaux vont démarrer pour réhabiliter l’éclairage parce que nous avons senti qu’il était dans un état de dégradation assez avancé mais on a pu trouver les moyens qui vont nous permettre de démarrer les travaux dès jeudi prochain », confie Tiguida Camara.

Pour ce qui concerne la pelouse, les autorités du stade son unanimes. Les moyens ne sont pas leur portée pour la réhabilitation du tapis synthétique qui demande beaucoup de moyens. « Pour la pelouse, on n’a pas encore les moyens de le faire. On a écrit à l’état, et particulièrement au ministère pour la réhabilitation de cette pelouse », martèle Fallou Sylla. Même son de cloche pour la Directrice de l’infrastructure : « Par rapport à la pelouse, nous sommes en train de voir avec des partenaires, avec des privés, avec même la fédération de football les voies et moyens d’avoir un tapis neuf », soutient l’ex-Cheffe du Service Départemental des sports de Mbour.

Dans la foulée, Tiguida Camara qui assure la fonction de Directrice du Stade Caroline Faye depuis le rappel à Dieu de Mouhamed Yaly Diakhaté survenu en début d’année, estime la cause principale de la pelouse du stade est la surexploitation infligée à l’infrastructure. « Réellement depuis l’ouverture du stade, à part les grandes fêtes religieuses on ne peut pas dire que le stade est au repos », se désole-t-elle.

Dans cet ordre d’idées, elle estime que le deuxième plus grand facteur de dégradation de la pelouse est la nature même des activités qui y sont organisées. D’ailleurs, révèles la Directrice, ce sont des activités qui ne protègent pas assez la pelouse malgré la mesure de restriction inclue dans les contrats signés avec les organisateurs. « Malheureusement, on nous mets toujours devant le fait accompli et ne nous est pas possible de dire à quelques heures des évènements de dire qu’ils sont annulés. Il y a des organisateurs qui viennent sans rien payer, dégrader la pelouse et s’en retournent comme ça parce que derrière il y a une certaine pression politique ou religieuse qui fait que la personne peut commettre cette forfaiture sans risque d’être inquiétée », fulmine Madame Badiane.

Ainsi, estime-t-elle, « c’est un problème qui interpelle toute la population. Je demanderai ainsi à tout le monde, que ce soit des religieux, des sportifs, des politiques, de protéger ce stade surtout la pelouse car si elle se dégrade rien n’est plus possible d’y être organisé ».

IDY NIANG

La plage de Mbour a été le théâtre de la première édition de la traversée de la petite côte ce dimanche entre Mbour et Saly. Organisée par le nouveau Club de Natation de Mbour, créé au mois de juillet dernier. Cette compétition a regroupé 66 nageurs entre licenciés et amateurs.

Selon le 2^ème Vice-Président de la Fédération Sénégalaise de Natation, cette course est organisée en prélude la traversée Dakar – Gorée prévue Dimanche prochain. Pour lui, la décentralisation des activités de la fédération s’impose à l’heure actuelle. « La natation ne doit pas avoir lieu uniquement à Dakar », martèle Momar Ndiaye. Dans cette lancée, il explique que depuis quelques années, la structure fédérale cherche à s’installer un peu partout dans le pays.

Sur une distance de 2800m, les nageurs venus de tous les horizons du pays et de l’étranger ont rivalisé d’ardeur et de persévérance sous une forte pluie pendant plus d’une heure au total. A l’arrivée, Guillaume Bachmann du centre de natation de la piscine olympique de Dakar est le premier à toucher la corde d’arrivée après 57mn 45s.

A l’en croire : « le cadre est au top. Je pense qu’on pourrait même organiser des compétitions internationales. On a les moyens et je pense qu’on pourra avoir l’organisation qu’il faut au Sénégal », estime Guillaume Bachmann. Le 2^ème vient du Club de Saly, Ousmane Mbaye sur un temps de 59mn 19s devant Mamadou Lamine Sène du centre international de Banjul avec un temps de 1h 05mn. Chez les minimes Mame Racine Madiop Ndiaye est arrivé en premier alors chez les jeunes filles Ingrid Moutsinga, (12ans) du Club des Nageurs de Gorée s’est placé en tête avec un temps de 1h 33mn.

Les organisateurs de la traversée quant à eux, informe que l’objectif principal de cette activité est la vulgarisation de la discipline sur la petite côte. « Nous allons faire des cours de natation pour les benjamins en vue des jeux olympiques de 2022 », informe Mahmouth Bello Diop. Et le Président de Petite Côte Nation Club de préciser : « Puisque Saly fait partie des villes choisies pour abriter des activités, nous avons le projet de préparer des futurs champions qui sortiront de ces compétitions à venir », confie-t-il.