Société (580)
CULTURE - LITTERATURE : « le jardin de l’espoir » a fleuri pour Abdou Aziz Faye.
KHASSIM SECK
« Le jardin de l’espoir » c’est le titre du recueil de poèmes qui a valu au jeune sénégalais Abdou Aziz Faye le deuxième prix INNOV N’ZEREKORE 2022. Un sacre qui installe désormais le jeune enseignant écrivain dans le panthéon de la littérature sénégalaise. Mbour Info est allé à sa rencontre pour vous le faire découvrir.
L’année 2022 est une année de sacre pour le jeune poète Abdou Aziz Faye. Enseignant de formation, ce jeune Mbourois a décroché le deuxième prix INNOV N’ZEREKORE 2022 lors du dernier festival international du livre et des auteurs de Konakry. Abdou Aziz Faye est né un 10 octobre 1988 à Fatick. Il tente le concours de l’école des instituteurs qu’il réussit avec brio en 2011. Son premier poste est le sud du pays. Aujourd’hui il sert à Nianing (commune de Malicounda /département de Mbour plus précisément à l’école Kor Diockel Faye. « Le jardin de l’espoir » serait-il en passe de donner de l’espoir dans l’espace culturel où il est rare de voir un jeune qui s’adonne à l’écriture? Sans doute serait-on tenté de dire car Le jeune trentenaire l’a réussi. Chose inédite à faire Jules Ferry se retourner dans sa tombe. L’enseignant et écrivain n’en est pas à sa première parution.
Sous sa coupole on peut citer « l’île des mots » aux éditions Harmattan, « Plaidoyer pour l’enfance », « COVID 19 » et « l’excellence en langue et communication » (livre didactique). Ce jeune loup aux dents longues mérite une considération particulière de la part des autorités. Et au premier plan ceux du département. Ce sacre n’est pas donné à n’importe qui car sur une liste de vingt-six(26) candidats, dix(10) ont été présélectionnés et trois (3) prix décernés. Aziz occupe la deuxième place. N’est-ce pas une fierté pour le département et le Sénégal? Un prix international sous son escarcelle, il mérite le soutien de l’état depuis sa plus haute autorité. Une invite est donc faite par ce jeune lauréat du prix INNOV N’ZEREKORE 2022 aux autorités. Non sans oublier les élèves à qui il demande d’aimer la lecture pour « voyager, s’évader, s’orienter et corriger les lacunes ».
COMMUNE DE MBOUR – VOTE DU BUDGET 2023 : près de 6 milliards votés à l’unanimité.
KHASSIM SECK
Le conseil municipal de la commune de Mbour s’est réuni hier à l’hôtel Coco Beach pour le vote du budget de l’exercice 2023. Près de 6 milliards dont plus de la moitié est destiné à l’investissement ont été voté à l’unanimité.
Comme dans toutes les communes la mairie de Mbour a par le truchement de ses conseillers a procédé au vote de son budget pour l’exercice 2023. Il s’agit d’un montant qui s’élève à 5 milliards 960 millions. Un budget dont les 58,8% iront dans l’investissement selon le maire de la commune. Dans ce cadre, Cheikh Issa Sall annoncé plusieurs projets dans lesquels seront injectés les montants votés. En premier, le premier magistrat a évoqué « keur djiguen gni », la maison des femmes où les dames pourront se former dans les transformations de fruits et légumes. Dans le domaine sanitaire l’édile de Mbour annonce l’achat de trois ambulances et du relèvement du plateau technique de l’hôpital. En environnement, trois camions ben tasseuses et deux camions de 20m3 seront achetés. Selon toujours le maire 250.000.000 de francs seront octroyés pour l’assainissement.
La sécurité est aussi évoquée lors de ce conseil avec la venue courant janvier du ministre de l’intérieur à Mbour pour l’installation d’un camp GMI et d’un hôtel de police informe Cheikh Issa Sall. Non sans oublier la question de l’électrification avec en projet « Mbour ville lumière » où les lampadaires seront installés dans les grandes artères.
Le maire n’a pas occulté le recensement des parcelles non mises en valeur qui selon lui sont des « nids de malfrats » et de dépotoirs d’ordures. A cet effet il prévient que la municipalité est en droit avec les services déconcentrés de l’état d’ « affecter des parcelles non mises en valeur à d’autres acquéreurs ».
Transition écologique juste et équitable : le haut conseil du dialogue social apporte sa partition.
KHASSIM SECK
Le Haut Conseil du Dialogue Social veut contribuer à l’économie verte en participant activement à la transition écologique qu’il veut juste et équitable. C’est pour cette raison que l’institution a placé sa 29ème assemblée plénière sous le thème : « l’apport du dialogue social pour la promotion d’une transition écologique juste et équitable ». Innocence Ntap Ndiaye et son équipe ont entamé la réflexion depuis hier.
L’institution de madame Innocence Ntab Ndiaye est en conclave depuis le 27 pour discuter avec ses partenaires de l’« apport du dialogue social pour la promotion d’une transition écologique juste et équitable ». Une transition qui selon les panélistes n’est pas sans conséquence sur les dysfonctionnements sociaux comme la perte de certains emplois. D’où cette anticipation du haut conseil qui proposera des recommandations au gouvernement pour amoindrir les risques.
Selon le docteur Amadou Lamine Diagne, président de la plateforme pour la promotion de l’économie verte au Sénégal, « l’inexistence de la pratique de la justice climatique depuis le protocole de Tokyo est un des facteurs du non-respect des engagements pris par certains états sur les émissions à effet de serre ». Ce qui pousse nos autorités étatiques à changer de paradigme avec la nouvelle appellation du ministère de l’environnement auquel on a corrélé le développement durable et la transition écologique.
Pour ce qui la concerne, la Présidente du haut conseil du dialogue social a montré que « le rôle du dialogue social dans la transition écologique climatique choisi par les membre du conseil vient un peu corroborer une des missions clé du haut conseil du dialogue social ». De ce fait ajoute Innocence Ntap Ndiaye, « nous devons être dans la prospective et c'est une question d'actualité parce que la transition va entrainer des changements surtout au niveau des emplois. C'est pour ça qu’il faut faire la promotion des emplois nouveaux, il faut réfléchir aux transformations dans les emplois tels que définis actuellement, le rôle du dialogue social dans la mesure où nous sommes l'institution qui accompagne les partenaires sociaux pour l'élaboration de convention collective, il nous faut en discuter, il nous faut être dans une action préventive ».
Promotion de l’emploi des jeunes : Le Cadre de concertation se penche sur l'élaboration de stratégies locales de promotion de l'emploi.
Après la mise en place du cadre de concertation multisectoriel de Mbour qui entre dans le cadre ‘’de la mise en œuvre du’’ projet ''Global Opportunity Youth Network'' (GOYN) qui est piloté par Eclosio. Les acteurs de l'écosystème de Mbour se sont retrouvés à nouveau à Saly (27 et 28 juillet 2022) pour un séminaire de renforcement de capacités en développement économique et territoriale.
L'objectif de ce cadre institutionnel mise en place par arrêté pris par le préfet du département de Mbour est de mettre sur pied une instance favorable au dialogue multisectoriel en vue de l'élaboration de stratégies locales de promotion de l'emploi et la contribution à la création d'opportunités d'emploi et de revenus au profit des jeunes.
Selon la Cheffe de projet, cet atelier vise « à contribuer au renforcement de la dynamique d'engagement des parties prenantes, la collaboration et le développement de synergie entre les acteurs. Pour ce faire, les acteurs représentants des services de l'Etat intervenants dans le social, la formation et l'insertion professionnelle des jeunes, du secteur privé local et de la société civile ont été sensibilisés sur les enjeux d'un écosystème coopératif. En réalité, les membres du cadre ont acquis une meilleure connaissance des dynamiques d'un écosystème coopératif territorialisé, les étapes et principaux outils d'animation du projet coopératif, économique et territorial » a déclaré Fatoumata Ndiaye de Eclosio qui pilote ce projet dans la région de Thiès.
Cette instance joue un rôle essentiel car elle favorise la collaboration, la création de synergie entre les acteurs. L'idée, c'est d'avoir une instance qui peut partager des informations sur le marché du travail de Mbour mais également qui fait des propositions pour accompagner les jeunes vers l'insertion socioéconomique.
Il faut rappeler que GOYN est une initiative mondiale soutenue par beaucoup de partenaires. Le Sénégal est le premier pays francophone a intégrer le réseau GOYN et la région de Thiès a été choisie comme zone d'intervention du projet. En fin de compte, ce projet veut améliorer les conditions économiques des jeunes surtout en matière de formation et d'insertion avec une démarche très participative.
A en croire Fatoumata Ndiaye, le projet est assez spécifique « ce que nous souhaitons, c'est de mettre toutes les parties prenantes au cœur du processus d'implementation de GOYN. Les débuts d'intervention ont commencé en Septembre 2021. Le projet cible les jeunes qui ne sont ni en éducation ni en formation, ni en emploi ou qui sont sous employé. C'est des jeunes âgés de 18 à 35 ans. Le projet veut intervenir sur une durée de 5 ans voire 10 ans au niveau mondial. Ce que nous voulons, c'est le changement systémique c'est-à-dire de s'attaquer aux causes sous-jacentes du chômage. Nous voulons démarrer par une phase de diagnostic et de co-conception , de réflexion et de proposition avant de passer à la phase de mise en œuvre concrète ».
L'initiative « Global Opportunity Youth Network » (GOYN) se concentre sur la collaboration multisectorielle et la conception de solutions participatives en mettant l'accent sur l'équité, le changement au niveau de systèmes et l'amplification de la voix des jeunes « Opportunity Yourth » de la région de Thiès au cours des 5 prochaines années. Pour ce faire, l'appropriation de l'initiative par l'ensemble des acteurs concernés constitue un facteur déterminant dans l'atteinte des résultats de changement systémique.
Promotion de l'emploi des jeunes.
Le Cadre de concertation se penche sur l'élaboration de stratégies locales de promotion de l'emploi
Après la mise en place du cadre de concertation multisectoriel de Mbour qui entre dans le cadre du projet ''Global Opportunity Youth Network'' (GOYN) qui est piloté par Eclosio. Les acteurs du projet ses sont retrouvés à nouveau à Saly (27 et 28 juillet 2022) pour un séminaire de renforcement de capacités en développement économique et territoriales
L'objectif de ce cadre institutionnel mise en place par arrêté pris par le préfet du département de Mbour est une instance favorable au dialogue multisectoriel en vue de l'élaboration de stratégies locales de promotion de l'emploi et la contribution de la création d'opportunités d'emploi et de revenu au profit des jeunes.
Selon le coordonnateur du projet, cet atelier vise « à contribuer au renforcement de la dynamique d'engagement des parties prenantes, la collaboration et le développement de synergie entre les acteurs. Pour ce faire, les acteurs représentants des services de l'Etat intervenants dans le social, la formation et l'insertion professionnelle des jeunes, du secteur privé local et la société civile ont été sensibilisés sur les enjeux d'un écosystème coopératif. En réalité, les membres du cadre ont acquis une meilleure connaissance des dynamiques d'un écosystème coopératif territorialisé, les étapes et principaux outils d'animation du projet coopératif, économique et territorial » a déclaré Fatoumata Ndiaye de Eclosio qui pilote ce projet dans la région de Thiès.
Cette instance joue un rôle essentiel car elle favorise la collaboration, la création de synergie entre les acteurs. L'idée, c'est d'avoir une instance qui peut partager des informations sur le marché du travail de Mbour mais également qui fait des propositions ou des contre-propositions pour accompagner les jeunes vers l'insertion socioéconomique.
Il faut rappeler que GOYN est une initiative mondiale soutenue par beaucoup de partenaires. Le Sénégal est le premier pays francophone à en bénéficier et la région de Thiès a été choisie comme zone d'intervention le démarrage du projet. En fin de compte, ce projet veut améliorer les conditions économiques des jeunes surtout en matière de formation et d'insertion.
A en croire Fatoumata Ndiaye, le projet est assez spécifique « ce que nous souhaitons, c'est de mettre toutes les partie prenantes au cœur du dispositif. Les débuts d'intervention ont commencé en Septembre 2021. Le projet cible les jeunes qui ne sont ni en éducation ni en formation, ni en emploi ou qui sont sous employé. C'est des jeunes âgés de 15 à 35 ans. Le projet veut intervenir sur une durée de 5 ans voire 10 ans au niveau mondial. Ce que nous voulons, c'est le changement systémique c'est-à-dire de s'attaquer aux causes sous-jacentes du chômage. Nous voulons démarrer par une phase de diagnostic et de conception , de réflexion et de proposition avant de passer à la phase de mise en œuvre concrète ».
L'initiative « Global Opportunity Youth Network » (GOYN) se concentre sur la collaboration multisectorielle et la conception de solutions participatives en mettant l'accent sur l'équité, le changement au niveau de systèmes et l'amplification de la voix des jeunes « Opportunity Yourth » de la région de Thiès au cours des 5 prochaines années. Pour ce faire, l'appropriation de l'initiative par l'ensemble des acteurs concernés constitue un facteur déterminant dans l'atteinte des résultats de changement systématique.
MBOUR – 30.000m DE LINEAIRE D’ADDITION D’EAU : Cheikh Issa Sall veut respecter une promesse électorale.
Le Maire de la commune de Mbour a lancé un vaste programme de renforcement du réseau hydraulique de la capitale de la petite côte pour permettre aux populations de certains quartiers de la ville d’accéder au liquide précieux, comme promis avant son accession à l’hôtel de ville. C’est un projet qui va s’étendre sur un linéaire de trente mille mètres de linéaire. Le matériel destiné à ce projet a été réceptionné cette semaine dans l’enceinte de la mairie de Mbour.
20 quartiers sur les 42 que compte Mbour, ne disposent pas d’eau potable. C’est pour cette raison que le Maire de la commune s’est lancé le défi de l’accès au liquide précieux aux populations de ces quartiers. « Lors de la campagne électorale, nous avions promis aux mbourois de les faire accéder à l’eau potable le plus rapidement possible. Nous avions constaté que sur 42 quartiers, les 20 n’avaient presque pas d’eau potable, et notre challenge c’est, d’ici la fin de l’année, de pouvoir installer, au moins, 30.000 mètres linéaires de tuyaux pour couvrir le maximum de quartiers de la commune », a annoncé Cheikh Issa Sall. Dans ce sens, précise-t-il : « nous avons commencé avec l’appui de la SONES en installant cinq mille mètre. Aujourd’hui nous sommes en train de réceptionner des tuyaux pour une longueur de six mille mètres de linéaire qui va couvrir beaucoup de quartiers. Les quartiers de Liberté 1, Liberté 2, Médine extension, Santessou, Darou Salam, Gouye Mouride jusqu’à Térou Mbaling. » À l’en croire, c’est un projet extrêmement important qui va permettre à ces populations d’accéder à l’eau potable. Il s’y ajoute que, « dans quelques semaines, nous allons encore réceptionner des tuyaux pour poursuivre cette politique de densification du réseau d’eau potable avec le concours de Concarneau qui va nous aider pour l’acquisition de onze mille mètre de linéaire de tuyaux qui va permettre de couvrir définitivement Térou Mbalinget Falokh ». Dans le même sens, poursuit Cheikh Issa Sall, « avec les fonds propres de la Mairie également, nous sommes en train de préparer un dossier qui va nous permettre de boucler définitivement les trente mille mètre de tuyaux qu’on avait promis aux mbourois », a fait savoir l’édile de la commune qui assure que d’ici la fin de l’année tous les quartiers de la commune vont être servis en eau potable. Selon lui, le coût de ce projet estimé à un peu plus de 40 millions.
Dans la foulée, le Directeur Général de l’Agence de Développement Municipal a montré qu’en plus de cette adduction d’eau potable, le conseil municipal a déjà pris à bras le corps les dispositions nécessaires pour éviter les inondations pour l’hivernage qui a commencé à montrer des signes d’une pluviométrie abondante cette année. « Cette année, il y aura une amélioration dans la gestion des inondations et d’ici à l’année prochaine, il y aura un bon système de drainage des eaux de pluie. Mais nous serons surtout présents, en cas de besoin pour prendre en charge l’évacuation de ces eaux avec le concours de camions Hydro-cureurs, de motopompes. On a également un linéaire important de tuyaux de refoulement qui vont permettre en 2h ou 3h d’évacuer les eaux pluviales qui vont stagner après les pluies au niveau de la commune de Mbour », a-t-il expliqué.
AIRE MARINE PROTEGEE DE JOAL FADIOUTH : les trafiquants abandonnent une demie tonne de chanvre indien.
Le trafic de drogue est toujours un fléau difficile à éradiquer dans la petite côte. Avec l’axe maritime que constituent les plages de la zone, les forces de défense et de sécurité ont beaucoup de peine à dissuader les trafiquants qui font du secteur une zone de transit. Hier, dans l’aire marine protégée de Joal Fadiouth, les agents ont mis la main sur une quantité importante de chanvre indien.
Les agents de sécurité de l’Aire Marine Protégée (AMP) de Joal Fadiouth ont fait une belle moisson. Lors d’une patrouille, les hommes du Commandant Mapathé Djiba ont mis la main sur un peu plus de 5 quintaux de chanvre indien que des trafiquants en fuite ont laissé derrière eux. 12 sacs contenants 508 kilogrammes d’herbe ont été ainsi saisis. « C'est à partir de nos recherches qu'on a découvert qu'ils ont camouflé les 12 sacs qui contenaient à peu près 508kg de chanvre indien. C'est comme ça qu'on a pu retrouver cette quantité énorme de chanvre au niveau de l'AMP », a expliqué le Conservateur de l’AMP. A l’en croire, « c'est la troisième fois que des saisies sont faites au niveau de l’aire marine protégée, parce que mes prédécesseurs du temps du Sergent-Chef Omar Faye qui était là, ils avaient procédé déjà à des saisies à deux reprises. Mais je pense que ce n'était pas des quantités aussi grandes. Cette fois ci, c'est trop. Parce que 1 demi tonne de chanvre, c'est quand-même beaucoup ».
Dans cette lancée, le Commandant Djiba considère que l’aire marine protégée constitue une plaque tournante dans le transfert de produits de ce genre. Pour lui, l'AMP en réalité, constitue un couloir de transit. « Donc, souvent on fait attention à ces trafics qui se font au niveau de l'AMP parce que toutes les pirogues qui viennent de la Gambie, de la Casamance passent par l'aire marine protégée. C'est aussi une zone où il n'y a d'habitations et où les trafiquants peuvent se faufiler, se camoufler rapidement et partir rejoindre la route qui va vers Palmarin. Ce sont ces instructions qu'on donne souvent quand on va en patrouille. On essaie un peu de pouvoir gérer ces aspects pour pouvoir contrôler tout ce qui se passe dans l'aire marine protégée », renseigne M. Djiba. C’est qui s’est passé d’ailleurs hier, lors d’une patrouille qui a fini par cette saisie record de plus de 500 kilogrammes d’herbe. « C'est lors d'une patrouille en mer, lors d'une interpellation d'un pêcheur, nous avons soupçonné 2 personnes qui étaient sur une pirogue. Quand ils nous ont vus venir, ils ont commencé à montrer des signes de défaillance. Ils sont remontés de l'autre côté. C'est après que les agents ont fait des interprétations pour savoir si c'était des gens sûrs ou non. Donc, en interpellant le pêcheur, on mettait l'œil sur l'autre pirogue puisque c'était une pirogue suspecte. Quand on a fini d'interpeller le pêcheur. Ils se sont rendu compte que ce sont des hommes de tenue qui étaient dans la pirogue en camouflage », raconte Mapathé Djiba. Avant de poursuivre : « c'est en ce moment-là, qu'ils ont mis le produit au niveau du rivage, au niveau de la mangrove. Et aussitôt, quand nous avons pris la direction pour aller vers eux, ils ont contourné pour aller dans la mangrove. Ils voulaient jouer le jeu. Ils savaient qu'ils ont une pirogue plus rapide que la nôtre qui était une grande. On avait le choix entre les suivre ou prendre le produit. Si on les suivait on n'allait pas les prendre. Et nous avons eu l'intuition d'aller vers où ils ont déposé le produit et ont pris la fuite ». Pour le moment, le Commandant Djiba a déclenché la procédure de restitutions du produit aux autorités. « Dès la saisie du produit, nous avons informé l'autorité qui est le Directeur des aires marines protégées, qui à son tour, a informé la tutelle. C'est à partir de là, qu'ils nous ont donné instruction de saisir le procureur de la République de Mbour qui a transmis ce dossier à ses supérieurs. Ils nous ont instruit de travailler avec l'OCRTIS de Thiès pour qu'on puisse leur donner le produit. C'est ça la procédure administrative qui suit des règles et des normes », a précisé le Conservateur de l’AMP de Joal Fadiouth.
SOCIETE – 15% DE LA POPULATION : les handicapés du Sénégal veulent plus de présence dans les instances de décision.
Les handicapés de l'Afrique veulent marquer leur présence dans les sphères de décision politiques afin de mieux contribuer au développement du pays. C'est dans ce cadre que la Fédération ouest africaine des personnes handicapées a organisé un symposium réfléchir sur les voies de l'inclusion dans les instances politique et citoyenne à Saly Portudal. Plus de 20 pays sont regroupés dans cette rencontre internationale.
Les handicapés de l'Afrique ne sont pas satisfaits de leur position par rapport à la chose publique et à la vie citoyenne de leurs pays respectifs. Ils se sont retrouvés en conclave dans le cadre d'un symposium pour réfléchir sur leur nécessaire intégration dans les instances de décisions politiques. La rencontre est placée sous le thème de « la participation à la vie publique, politique et citoyenne des personnes handicapées en Afrique de l'Ouest », selon Yatma Fall. Dans cette lancée, le Président de la fédération précise que le choix de ce thème découle du constat de la non-inclusion des Personnes Handicapées dans la vie publique, politique et citoyenne dans la plupart des pays d'Afrique de l'Ouest et cela malgré l'engagement des Etats avec la signature et la ratification de la Convention relative aux Droits des Personnes Handicapées (CDPH). Il estime que le choix du Sénégal pour abriter cette rencontre procède d'une reconnaissance des efforts du pays en matière d'inclusion des personnes handicapés. « c'est une sorte d'hommage que la communauté des handicapés de l'Afrique veut rendre aux autorités du Sénégal pour les nombreux efforts consentis en matière d'inclusion dont les derniers en matière de participation politique dont les réformes apportées dans le code électoral après recommandation des personnes handicapés du Sénégal », a renseigné M. Fall. Cependant, précise-t-il, « il reste un chemin à faire surtout les femmes ont obtenu la parité en matière électorale. Nous on a dit qu'on ne demande pas la parité mais nous voudrions que dans chaque élection de liste, désormais parmi les 10 premiers de chaque liste, figurent au moins deux handicapés de sexes différents et de types de handicap différents », a-t-il préconisé. A l'en croire, « nous avons discuté de cela pendant le dialogue politique national initié par l'Etat du Sénégal avec les partis politiques de l'opposition, avec les partis de la majorité présidentielle, avec les partis non alignés mais également avec la société civile et la commission cellulaire. Mais les réserves sont venues non pas de l'Etat mais des partis de l'opposition qui ont un peu peur parce qu'aujourd'hui ils sont envahis par les femmes et ils ont maintenant peur d'être à nouveau envahis par les handicapés ».
Toutefois, insiste le Président de la fédération Ouest africaine des handicapés, « nous leur avons dit : vous êtes obligés de prendre en compte les personnes handicapés parce qu'elles font partis de la population, ce sont des citoyens qui veulent aussi apporter leur contribution ». Avant de conclure : « s'ils le font et nous prennent en charge c'est tant mieux, s'ils ne le font pas nous prendrons nos responsabilités pour leur faire face parce que nous sommes beaucoup plus représentatifs que beaucoup de partis politiques, que beaucoup de leaders politiques qui crient à longueur de journée dans les médias parce que nous sommes trois millions de sénégalais donc forcément, il faut que ces partis-là acceptent cette réalité et qu'ils intègrent les personnes handicapés dans leurs stratégies ».
PECHE – CELEBRATION DE LA JOURNEE MONDIALE DES OCEANS SUR FOND DE CONTESTATIONS : le PAPAS réclame le relèvement de la zone de pêche artisanale.
La journée mondiale des océans est célébrée à travers le monde depuis 1992 au sortir du sommet de Rio. Son objectif est de faire du 8 juin de chaque année une occasion de sensibiliser le grand public à une meilleure gestion des océans et de leurs ressources. Au Sénégal, c'est le PAPAS (Plateforme des Pêcheurs Artisanaux du Sénégal) qui a l'a célébrée hier à Joal-Fadiouth. Les responsables en ont profité pour demander plus d'espace dans l'océan.
Depuis quelques années, le secteur de la pêche n'arrive pas à trouver une solution durable aux nombreux problèmes qui le gangrènent. L'Etat cherche sans succès à résoudre ces problématiques mais les acteurs de pêche estiment que ce dernier s'y prend mal. En effet, ils estiment que pour certains préalables sont obligatoires pour un développement de ce secteur. D'abord, indique Abdou Karim Sall, « nous avons choisi un thème très important parce qu'il y a de cela plus de 30 ans, on a avait réservé une zone d'intervention pour la pêche artisanale. En ce moment nous étions environ 3000 pirogues. Aujourd'hui nous comptons 27000 pirogues. La zone était de 7 miles. Ce qui correspond à 12km de profondeur. C'est pour raison que les acteurs de la pêche pensent que la majeure partie des conflits notés dans l'océan est causée par ce problème », a révélé le Président du PAPAS convaincu que les 27.000 pirogues ne peuvent pas partager cette zone sur les 718km de côte du Sénégal. C'est pour cette raison que les acteurs de la pêche artisanale ont célébré la journée mondiale des océans dans la contestation avec des brassards rouges et des pancartes en signe de manifestation de leur colère devant la gestion de l'océan au Sénégal. « Nous voulons que l'Etat du Sénégal relève cette zone à, au moins, 12 miles équivalent à 24km pour permettre à la pêche artisanale de dérouler ses activités tranquillement sans avoir de déboires avec la pêche industrielle. C'est une doléance que nous avons portée depuis des années et on a voulu profité de cette journée des océans pour la réitérer devant l'Etat du Sénégal qui doit comprendre que le monde bouge ». Le Président des pêcheurs artisanaux confie que « le gros des accidents de la mer est causé par cette situation, de même que la raréfaction de la ressource parce plus d'une centaine de bateaux opèrent dans les eaux du Sénégal au moment que les 27.000 pirogues. Toute cette population ne peut cohabiter dans cet espace ». Selon lui, la solution doit provenir de l'Etat du Sénégal qui doit prendre de nouvelles dispositions par rapport à la pêche industrielle. « L'Etat du Sénégal doit d'abord geler les licences de pêche. Ensuite qu'il fasse dans la transparence en révélant combien de bateaux opèrent dans les eaux sénégalaises, enfin qu'on puisse mettre œuvre le FITI (Fisheries Transparency Initiative) au Sénégal puisque cette convention a été signé avec d'autres pays », a exigé le Président du PAPAS. Il ajoute : « il faudrait également que l'Etat du Sénégal arrête les usines de farine de poisson et qu'il annule les licences de pêche de ces usines de farine de poisson parce que c'est cela qui a amené la concurrence avec nos femmes qui travaillent dans les différents sites de transformation des produits halieutiques au point qu'elles ne peuvent plus trouver la ressource ». Enfin, Abdou Karim a plaidé pour l'obtention d'un statut juridique des femmes transformatrices des produits de la mer. « Nos braves femmes travaillent tous les jours depuis lors sans aucune forme de reconnaissance juridique. L'Etat a l'obligation de leur accorder cette reconnaissance puisqu'elles constituent un maillon important dans la chaine de mise en valeur des produits halieutiques », a soutenu M. Sall.
Abdoulaye Ndiaye, pour sa part est allé dans le même sens. A en croire le chargé de campagne océan à Green Peace Afrique, « aujourd'hui il y a une crise que tout le monde constate au niveau des océans. C'est la crise de la rareté des ressources qui est due à une mauvaise politique de pêche qui sont mises en œuvre au Sénégal. Et Green Peace n'a jamais cessé de les décrier ». Il promet de porter « le plaidoyer pour que ces métiers de femmes soient beaucoup plus valorisés mais aussi permettre que les océans soient mieux protégé pour continuer à jouer le rôle qui est le sien, c'est-à-dire de nourrir les sénégalais et au-delà, de nourrir toute la population ouest-africaine ». Il estime que l'Etat doit porter une oreille attentive au discours fort lancé par les acteurs de la pêche artisanale du Sénégal en adhérant à la FITI à l'instar de la Mauritanie. « Il ne faut pas oublier qu'il y a eu un engagement public du Chef de l'Etat en Mauritanie. On a demandé à l'Etat du Sénégal de respecter cet engagement et d'adhérer à la FITI pour plus de transparence. Aujourd'hui quand on parle de l'ITIE (Initiative pour la transparence dans les industries extractives) qui est dans le secteur du pétrole, on se demande comment on peut demander la transparence sur une ressource qu'on n'a pas encore commencer à exploiter au détriment d'une ressource qui nous nourrit depuis bien des décennies », s'est lamenté le représentant de Green Peace. Qui ajoute : « on ne se nourrit pas de pétrole, mais de poisson et de riz. Donc, sur ce qui nous nourrit qu'on doit mettre plus de transparence et montrer aux autorités qu'aller vers la FITI n'est pas une faiblesse mais une marque de grandeur. Sans transparence, il n'y a rien. Et dit-on : ''tout ce qui se fait pour moi sans moi, se fait contre moi », a martelé Abdoulaye Ndiaye.
LUTTE CONTRE LE BLANCHIMENT DES CAPITAUX ET LE FINANCEMENT DU TERRORISME : le Sénégal devenu un bon élève.
La CDEAO, à travers son bras armé le GIABA, fait de la lutte contre le blanchiment de l'argent et le financement du terrorisme un combat de tous les jours. Dans ce cadre, le Sénégal fait partie des pays les plus remarquables, si l'on en croit les propos du Ministre de la Justice qui se prononçait à l'occasion de la 25ème réunion ministérielle du GIABA qui s'est tenue à Saly Portudal.
La lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT) constitue l'un des défis les plus complexes auxquels sont confrontés les pays africains. Dans un contexte où le terrorisme gagne de jour en jour du terrain, les sénégalais peuvent se réjouir de la situation de leur pays en matière de LBC/FT. En tout, c'est l'idée du Ministre de la Justice, Malick Sall après la distinction du Sénégal par le GIAB. Pour lui, « c'est un grand motif de satisfaction et de fierté. Cela montre que notre pays se positionne en leader dans ce secteur, un leadership apprécié par ses pairs ». En effet, lors de la rencontre, le Sénégal a été couronné de trois prix. « Le premier prix honorifique concerne la contribution du Sénégal dans les rapports d'évaluation mutuels des 15 pays de la CEDEAO, de Sao Tomé et Principe et des Comores. Le deuxième prix pour le mentorat concerne l'aide que le Sénégal accorde à d'autres pays pour accéder au groupe Egmont, le groupe des cellules de renseignements financiers dans le monde et enfin le troisième prix honorifique concerne la collaboration et le soutien aux activités du GIABA », a informé le Directeur Général du GIABA, Kimé Labalou Abba. Du coup, Malick Sall annonce que le Sénégal sortira de la zone grise du GAFI dès le mois de septembre prochain. « Vous savez que nous avons mis en place les textes qui nous permettent d'identifier les bénéficiaires effectifs des entreprises, et qui nous avait valu d'être dans cette liste grise. Ce texte maintenant est effectif. Nous avons mis en place l'Office national de recouvrement des avoirs criminels qui, aujourd'hui, est fonctionnel et qui a son Directeur et son Conseil d'administration. Donc, ce sont les deux points qui avaient été retardés et qui avaient amené le Sénégal à être dans cette zone grise », a rappelé le Ministre. Avant de poursuivre : « ces points sont comblés et je pense qu'au rapport de septembre, vous verrez que le Sénégal sera dans une posture beaucoup plus agréable. D'ailleurs, si on vient à un forum comme ça et que le Sénégal est accueilli par trois prix, cela veut dire que ceux qui nous avaient mis dans cette zone grise ont reconnu notre travail », s'est vanté le garde des sceaux.
Par ailleurs, l'occasion de cette réunion a été saisie par le GIABA pour présenter et adopter les rapports d'évaluation mutuelle du Togo et de la Gambie. Dans cette veine, le Directeur Général du GIABA a montré les deux pays ont eu des notations faibles pour presque l'ensemble des résultats immédiats qui sont des indicateurs de performances d'efficacité. Mais, précise-t-il, « ce qui est essentiel dans une évaluation mutuelle, c'est que le pays est amené à prendre des mesures nécessaires en vue de corriger les lacunes stratégiques, identifiées et consignées dans le rapport d'évaluation mutuelle. Et je pense que l'engagement de haut niveau pris par les autorités de ces deux pays va nous assurer que ces recommandations seront mises en œuvre ou renforcer les dispositifs juridiques et institutionnels ».
Pour rappel, les rapports d'évaluation mutuelle sont un exercice par lequel l'institution apprécie les efforts déployés par les Etats membres, les progrès enregistrés dans la mise en œuvre des normes définies au niveau mondial. De ce fait, « un calendrier a été établi pour évaluer ces Etats membres. Ces derniers temps c'était le tour du Togo et de la Gambie... », renseigne le DG Abba qui finit son mandat à la tête du GIABA en fin juin prochain. D'ailleurs Kimé Labalou Abba a profité de l'occasion pour faire le bilan des 52 mois qu'il a passé à la tête de l'institution. Selon lui, depuis qu'il est à sa tête, « je puis affirmer sans me tromper que le GIABA a amorcé sa montée en puissance et plus rien ne devra l'arrêter dans cette dynamique. L'élan actuel doit par conséquent être maintenu et les efforts en cours être soutenus et pérennisés pour obtenir des résultats dans les délais impartis. Je reste très optimiste qu'avec votre appui au nouveau DG et à son équipe, dans deux ou trois ans maximums, le GIABA redeviendra un ORTG efficace et exemplaire, et retrouvera sa notoriété d'antan », a soutenu le juge Abba.
Plus...
LES RUBRIQUES DE MBOUR.INFO
La chronique de Bathie
- 1
- 2
- 3
MOTS POUR MAUX : Poussée de la xénophobie et climat de méfiance

Samba Oumar FALL Le monde a connu bien des calamités, des épidémies et pandémies et toute sorte... Lire la suite
MOTS POUR MAUX : A chaque péché, son châtiment.

Par Samba Oumar FALL Dans un de ses sermons du vendredi, l’imam de mon quartier, expliquant la... Lire la suite
LA CHRONIQUE DE BATHIE : Dieu n'est pas Sénégalais ...

En parcourant l'histoire, on apprend que l'humanité a connu une multitude de crises. Qu'elle a été... Lire la suite
REPORTAGE
- 1
- 2
- 3
EDUCATION – MATERIEL SCOLAIRE : c’est désert dans le département de Mbour.

Le Sénégal atteindra-t-il une éducation qui réussit ’’ l’école d’excellence’’ ? En tout, la réalité à Mbour... Lire la suite
MBOUR – NGUENIENE : Pour préserver leur zone de pâturage menacée par Produmel, les éleveurs de Ballabougou réclament un ranch.

Un différend de 100 hectares oppose les éleveurs du village de Ballabougou et la Commune de... Lire la suite
Coronavirus - Saly Portugal : Les 240 travailleurs du village artisanal souffrent et appellent au secours.

Créé en 1981 par le Président Abdou Diouf, le village artisanal de Saly a fait les... Lire la suite
DOSSIER
- 1
- 2
- 3
DOSSIER : DIX MILLE PROBLEMES DE LA PECHE SENEGALAISE.

Le ’’ Thiébou thon’’ qui a créé l’indigestion des acteurs de la pêche artisanale. Dans un grand... Lire la suite
ANNULATION D’UNE DELIBERATION DE 378 HECTARES AU PROFIT D’UNE SOCIETE PAR LA COUR SUPREME : la population de Guéreo crie victoire.

Le Conseil Rural de Sindia avait, en son temps, octroyé 378 hectares de terres à la... Lire la suite
EMIGRATION CLANDESTINE : l’heure de la recherche des solutions !

Le phénomène de l’émigration qui a pris des dimensions inquiétantes n’est pas dans sa phase terminale... Lire la suite
SOCIETE
- 1
- 2
- 3
CULTURE - LITTERATURE : « le jardin de l’espoir » a fleuri pour Abdou Aziz Faye.

KHASSIM SECK « Le jardin de l’espoir » c’est le titre du recueil de poèmes qui a... Lire la suite
COMMUNE DE MBOUR – VOTE DU BUDGET 2023 : près de 6 milliards votés à l’unanimité.

KHASSIM SECK Le conseil municipal de la commune de Mbour s’est réuni hier à l’hôtel Coco Beach... Lire la suite
Transition écologique juste et équitable : le haut conseil du dialogue social apporte sa partition.

KHASSIM SECK Le Haut Conseil du Dialogue Social veut contribuer à l’économie verte en participant activement à... Lire la suite
ENTRETIENS
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
- 6

SPORT – ENTRETIEN EXCLUSIF : Santy Sène Agne, le handisport sénégalais dans tous ses états.
Le handisport reste encore un sport méconnu, ou du moins, peu célèbre au Sénégal. Toutefoi... Lire la suite
commentaires (0) Hits:4781

SPORT – SATDE DE MBOUR : le nouveau Coach Mamadou Dieng à cœur ouvert.
Le stade est résolument engagé dans une voie de renouvellement de toutes ses instances pou... Lire la suite
commentaires (0) Hits:7036

EMMIGRATION CLANDESTINE : le témoignage poignant d’un rescapé.
Présentez-vous : Je m'appelle Cheikh Barro. Je suis pêcheur et j'habite à Golf et j... Lire la suite
commentaires (0) Hits:8733

ENTRETIEN – COVID 19 : Le directeur de la Pharmacie et du médicament sur le stock de chloroquine au Sénéquine : « On en a suffisam
Pendant que le Coronavirus se propage à pas de géant dans le pays, la communauté scientifi... Lire la suite
commentaires (0) Hits:17282

MBOUR – Saer Kébé déplore le refus de sa bourse sans « fondement juridique ni administratif ».
L’étudiant Saer Kébé, se sent lésé par la Direction des bourses. En effet, inscrit réguliè... Lire la suite
commentaires (0) Hits:13659

EDUCATION : Après ses 55% de réussite au bac l’année dernière, le Lycée Demba Diop fixe ses objectifs pour cette année.
Troisième plus grand lycée du pays en termes d’effectifs avec ses 3636 potaches, le lycée ... Lire la suite
commentaires (0) Hits:19014
ACTUALITE
- 1
- 2
- 3
CULTURE - LITTERATURE : « le jardin de l’espoir » a fleuri pour Abdou Aziz Faye.

KHASSIM SECK « Le jardin de l’espoir » c’est le titre du recueil de poèmes qui a... Lire la suite
COMMUNE DE MBOUR – VOTE DU BUDGET 2023 : près de 6 milliards votés à l’unanimité.

KHASSIM SECK Le conseil municipal de la commune de Mbour s’est réuni hier à l’hôtel Coco Beach... Lire la suite
Transition écologique juste et équitable : le haut conseil du dialogue social apporte sa partition.

KHASSIM SECK Le Haut Conseil du Dialogue Social veut contribuer à l’économie verte en participant activement à... Lire la suite
Promotion de l’emploi des jeunes : Le Cadre de concertation se penche sur l'élaboration de stratégies locales de promotion de

Après la mise en place du cadre de concertation multisectoriel de Mbour qui entre dans le... Lire la suite
Promotion de l’emploi des jeunes

Promotion de l'emploi des jeunes. Le Cadre de concertation se penche sur l'élaboration de stratégies locales de... Lire la suite
MBOUR – 30.000m DE LINEAIRE D’ADDITION D’EAU : Cheikh Issa Sall veut respecter une promesse électorale.

Le Maire de la commune de Mbour a lancé un vaste programme de renforcement du réseau... Lire la suite
AIRE MARINE PROTEGEE DE JOAL FADIOUTH : les trafiquants abandonnent une demie tonne de chanvre indien.

Le trafic de drogue est toujours un fléau difficile à éradiquer dans la petite côte. Avec... Lire la suite
SOCIETE – 15% DE LA POPULATION : les handicapés du Sénégal veulent plus de présence dans les instances de décision.

Les handicapés de l'Afrique veulent marquer leur présence dans les sphères de décision politiques afin de... Lire la suite
PECHE – CELEBRATION DE LA JOURNEE MONDIALE DES OCEANS SUR FOND DE CONTESTATIONS : le PAPAS réclame le relèvement de la zone d

La journée mondiale des océans est célébrée à travers le monde depuis 1992 au sortir du... Lire la suite
LUTTE CONTRE LE BLANCHIMENT DES CAPITAUX ET LE FINANCEMENT DU TERRORISME : le Sénégal devenu un bon élève.

La CDEAO, à travers son bras armé le GIABA, fait de la lutte contre le blanchiment... Lire la suite
MEURTRE D’UN JEUNE A MBOUR PAR UN REPRIS DE JUSTICE : la famille de la victime promet de le tuer si l’assassin ressort de la

Encore un meurtre, dira-t-on. Un jeune homme de 26 ans a été assassiné ce mercredi soir... Lire la suite
HABITAT – INDEMNISATION DES IMPACTES DES HLM MARISTES : Macky Sall met sur la table 17,2 milliards.

A la suite de l'exécution du contrat de performance signé avec l'Etat du Sénégal fini en... Lire la suite
MEDINATOUL SALAM – THIANTE INTERDIT A THIES FINALEMENT ORGANISE CHEZ ELLE : Sokhna Aida Diallo reçoit 1 milliard de ses talib

Sokhna Aida Diallo a finalement tenu le Thiante dont l'organisation a été interdite à la dernière... Lire la suite
PROMISCUITE, MANQUE DE PERSONNEL, INSUFFISANCE DES LITS, MANQUE DE MATERIELS (…) : Le chapelet de problèmes du service d’urge

Il y a quelques mois par le passé que l'hôpital de Grand Mbour a été baptisé... Lire la suite
SECURITE – TRANSPORT – MOBILITE URBAINE : le Maire de Mbour veut couper le mal à la racine.

Le transport, la mobilité urbaine et la sécurité font partie des points névralgiques de la commune... Lire la suite
MIGRATION IRREGULIERE : Mbour et Kédougou les deux plaques tournantes du trafic de migrants.

La lutte contre le trafic de migrants est une problématique complexe pour les autorités policières et... Lire la suite
MEDIA ET SCIENCES : le réseau Théophraste note l’urgence d’avoir des journalistes scientifiques.

Le réseau Théophraste a ouvert son colloque international hier à Saly Portudal. L’occasion a été saisie... Lire la suite
POLE URBAIN DAGA-KHOLPA : Abdoulaye Sow engage la discussion avec les populations impactées.

Le pôle urbain Daga-Kholpa a fait l’objet de plusieurs manifestations des jeunes des villages impactés. Depuis... Lire la suite
DGID : pour mieux assister la hiérarchie dans sa mission, les agents de la DGID veulent plus d’implication dans les décisions

L’Amicale des Agents d’Assiettes des Impôts et Domaines veut jouer pleinement son rôle dans la mission... Lire la suite
SECURITE – TRESORS : les travailleurs du trésor réclament plus de sécurité dans l’exercice de leur fonction.

Ces dernier temps, beaucoup de cas d’agression ou de meurtre sont notés à travers le pays.... Lire la suite
DIASS – INAUGURATION D’UNE CENTRALE SOLAIRE PHOTOVOLTAIQUE : la SENELEC élargit son réseau avec 33.000 ménages de plus.

Le Président Macky Sall a procédé hier à l’inauguration de la centrale solaire de Malicounda. Un... Lire la suite
ECONOMIE – ARTISANAT : l’APDA fait son bilan d’étape et se projette sur les 5 prochaines années.

L’APDA (Agence pour la Promotion et le Développement dde l’Artisanat) a été créée par le décret... Lire la suite
HAUSSE DE LA PRODUCTIVITE AGRICOLE : un tracteur hydraulique mis au point par DAUST.

L’agriculture sénégalaise reste toujours à faire des efforts pour devenir compétitive. Pour y arriver, un certain... Lire la suite
Inauguration de la station balnéaire de Pointe Sarène : Le tourisme renait de ses cendres dans la petite côte

Le Président de la République Macky Sall a procédé à l’inauguration de l’hôtel RIU Baobab de... Lire la suite
Haut Conseil du Dialogue Social : Deux rapports sur la table de la Présidence

Le Haut Conseil du dialogue social en collaboration avec le BIT va remettre deux rapports au... Lire la suite
Hommage à titre posthume : Khady Gueye Niang vit toujours dans le cœur de ses proches

Le mois de mars est une période importante pour les femmes de tous les âges. En... Lire la suite
Travaux de réhabilitation du stade Caroline Faye : Les clubs mbourois vont retrouver leur public avant la fin de saison

Dans son programme de développement local, Cheikh Issa Sall, maire de la commune de Mbour a... Lire la suite
Perturbations du système éducatif : Les élèves du Lycée Demba Diop lancent leur cri de cœur

Les élèves du lycée Demba Diop sont montés au créneau pour dénoncer les grèves répétitives des... Lire la suite
JOAL FADJOUTH : seule contre tous, Sophie Galadima Siby donne une leçon à ses opposants.

Sophie Galadima Siby, Ministre du pétrole était l’une des deux femmes candidates aux municipales d’hier dans... Lire la suite
ELECTIONS LOCALES 2022 – RESULTATS PROVISOIRES : les tendances annoncent la chute de Fallou Sylla.

C’est quasi clair, Mbour va changer de Maire ave ces élections locales du 23 janvier 2022.... Lire la suite
CULTURE - PEOPLE
- 1
- 2
- 3
Coronavirus - Les conséquences du confinement. À Mbour, Le secteur informel se résigne et prêche en faveur des recommandations.

La propagation du Covid 19 dans le Sénégal continue son petit bonhomme de chemin. Cette situation... Lire la suite
CULTURE – DISTRIBUTION DES RECETTES DE LA SODAV : « Depuis 2004, je n’ai reçu que 8000f » ; le cri de cœur de Mame J Ras Soul

La SODAV (Société Sénégalaise des Droits d’Auteur et Droits Voisins) a été mise en place depuis... Lire la suite
SOCIETE : Macky Sall offre 5 millions aux Kankourangs de Mbour.

C’est une enveloppe de 5 millions que le Ministre des Infrastructures, des Transports Terrestres et du... Lire la suite
ARRET SUR IMAGES
DEVELOPPEMENT LOCAL
Parole aux Mbourois

Contribution : Lettre ouverte au Ministre de l'int
Lettre ouverte au Ministre de l'intérieur / Kankourang de Mbour: Allaamouta ! Cher monsieur le ministre, Pour l'harmonie des...
Lire la suite
CONTRIBUTION – AFFAIRE OUSMANE SONKO/ADJI SARR : L
Durant toute mon éducation familiale et tout mon cursus scolaire, notamment en littérature, on m’a...
Lire la suiteINTERNATIONAL

Le coronavirus pourrait ne jamais disparaître, sel
"Nous avons un nouveau virus qui pénètre la population humaine pour la première fois et il...
Lire la suiteTOUS EN CLASSE

COVID 19 - EDUCATION : Prévue initialement le 02 j
L’information est tombée dans le journal de 23h de la télévision nationale ce 01 juin, à...
Lire la suite
MBOUR - Une ouverture des classes hypothétique : l
« L'heure est grave, notre pays est en danger. Vous devez pouvoir lire le malaise des acteurs....
Lire la suiteLES NTIC CHEZ VOUS

Les meilleurs IDE JavaScript
Pour rappel, un IDE ( Integrated Development Environment ou Environnement de développement ) regroupe un ensemble...
Lire la suite