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Profil (27)
Nous vous faisons connaissance avec ces mbouroises et mbourois qui font la fierté de notre département
Mamadou Diaboula, ancien gouverneur : Un administrateur chevronné au service de sa communauté
Après une bonne partie de sa vie consacrée au service du commandement territorial, le gouverneur El Hadji Mamadou Diaboula se tape une retraite bien méritée. L’ancien préfet de Bakel, Linguère, Foundiougne, Dagana puis Thiès, s’est aujourd’hui mis au service de Mbour, sa ville natale. Aujourd’hui, il fait partie du comité de pilotage de la reconstruction de la grande mosquée de Mbour et assume fièrement les fonctions de vice-président et porte-parole de la collectivité mandingue.
El Hadji Mamadou Diaboula fait partie de ces administrateurs civils qui ont marqué le commandement territorial. Fonctionnaire de l’aménagement au ministère du plan en 1971, il a travaillé à la Société des Terres neuves qui s’occupait du déplacement des populations rurales du Sine vers le Sénégal oriental, avant de devenir coordinateur du projet à Koumpentoum, à Tambacounda. En 1980, il passe l’Enam pour intégrer le commandement. A sa sortie, Mamadou Diaboula a été tour à tour gouverneur adjoint chargé du développement à Ziguinchor, gouverneur adjoint chargé des affaires administratives, à Louga, puis préfet à Bakel, Linguère, Foundiougne, Dagana et Thiès. En 2000, il est nommé gouverneur de Tambacounda. Il sera en poste jusqu’en 2005. En 2006, il est admis à faire valoir ses droits à la retraite.
Mamadou Diaboula qui avait un profil d’agent de développement n’est jamais sorti du cadre du développement. « Le préfet, dans son département, s’occupe de question de développement économique et social, le gouverneur. Et quand j’étais j’ai beaucoup côtoyé les préfets. Tout cela m’a motivé, m’a poussé à faire l’Ena puis le commandement territorial », explique-t-il. Mais ce qui a le plus marqué le gouverneur, c’est la gestion des circonscriptions administratives, donc le métier de préfet. « J’ai trouvé que c’est un métier passionnant. On gère la population et on participe à la vie étatique du pays. On est associé en appliquant les décisions, les mesures politiques, les mesures qui sont prises au sommet de l’Etat. Très passionnant et intéressant, nuit et jour au service de l’Etat, des populations. C’était très noble de participer d’avoir la confiance du président de la République et du Premier ministre pour participer à l’action gouvernementale », note-t-il.
Diaboula a aussi été très séduit par le département de Dagana où il a passé six ans. « C’est un département balèze qui renferme beaucoup d’activités économiques importantes avec la Compagnie sucrière sénégalaise (CSS) qui constituait une préoccupation avec ses 8000 employés, ses champs de canne à sucre, les problèmes de divagation d’animaux, sa police de la canne, mais aussi la gestion de la frontière avec le fleuve qui sépare Dagana de la Mauritanie, les casiers rizicoles avec la Saed, la Snti avec la tomate, l’usine des eaux de Gnith », souligne M. Diaboula. Tout préfet rêve d’être nommé gouverneur. Et Diaboula qui a rampé a connu la consécration en 2000. « Quand j’étais nommé gouverneur, c’était une consécration parce que j’ai terminé ma carrière en atteignant le sommet du commandement territorial », rappelle-t-il. « C’est une récompense de la part de l’Etat en me permettant la fonction de gouverneur de région. C’est une fonction très importante parce qu’on est en contact direct avec le chef de l’Etat, les ministres, le Premier ministre. On coordonne l’action des préfets, on gère toute une région. C’est très passionnant et on apprend beaucoup », indique-t-il.
Après des années de bons et loyaux services, le gouverneur Diaboula a le sentiment d’avoir bien rempli sa mission. Il a été décoré Chevalier de l’Ordre national du Lion pendant qu’il était préfet de Dagana, Officier de l’Ordre national du Lion quand il était à Thiès, puis Commandeur dans l’Ordre national du mérite. « Quelqu’un qui n’a pas fait un bon travail ne peut pas avoir un témoignage de satisfaction de la part de son gouverneur, son ministre de l’Intérieur et aussi du président de la République qui est l’autorité supérieure de la nation et de l’administration », fait-il savoir. Et M. Diaboula n’a pas de regret. « Dans tous les départements où je suis passé, les gens ont regretté mon départ. Je ne regrette rien, car j’ai conscience d’avoir fait du bon travail et quand on ne fait pas du bon travail, on n’est pas décoré », soutient-il.
Aujourd’hui, le gouverneur Diaboula vit une retraite paisible, dérangée, comme il le dit, par les préoccupations familiales. « Quand on est dans le commandement, on n’a pas trop le temps de s’occuper de la famille. Maintenant que j’en ai, je me consacre à mes parents, j’aide la cité avec les questions qui la préoccupent », note-t-il. M. Diaboula a un moment touché à la politique et a intégré le conseil municipal de 2009 à 2012 sous la bannière du Parti socialiste authentique de Souty Touré. Depuis, il a gelé ses activités et se consacre exclusivement au service de sa ville, de sa communauté.
Le gouverneur à la retraite fait partie du comité de pilotage de la reconstruction de la grande mosquée de Mbour. Il assume également les fonctions de vice-président et porte-parole de la collectivité mandingue. Et Diaboula affirme toute sa fierté d’être au service de ses parents et aussi de Mbour, sa ville natale.
LE SOLEIL
Par Exemple…CHEIKH ISSA SALL Un haut fonctionnaire très engagé pour le développement de son pays (LE SOLEIL)
Issu d’une famille de pêcheurs très modeste, Cheikh Issa Sall a très tôt compris que la conviction est une force essentielle pour réussir dans la vie. Parti de très loin, ce natif de Mbour qui a failli devenir pêcheur a foncé tout droit vers l’objectif qu’il s’est tracé. Magistrat à la Cour des comptes, il a eu une longue expérience des cabinets ministériels. Son ascension remarquée et remarquable a été couronnée par sa nomination au poste de directeur général de l’Agence de développement municipal (Adm). Aujourd’hui, ce haut fonctionnaire qui épouse la vision du chef de l’État, Macky Sall, veut contribuer avec ses compétences, son savoir-faire, ses expériences et sa grande ouverture d’esprit à l’érection d’un Sénégal émergent qui profitera beaucoup à sa ville natale et son département.
« Il n’est pas de vent favorable pour celui qui ne sait où il va ». Sénèque ne pouvait pas si bien dire. Et comme beaucoup de femmes et d’hommes ambitieux, Cheikh Issa Sall n’a pas laissé à d’autres ni au hasard lui tracer son chemin. Il a cru en son étoile qui a failli d’ailleurs se noyer dans les eaux territoriales gambiennes ou bissau-guinéennes.
La pêche comme second métier
Né à Mbour, Cheikh Issa Sall a aussi grandi à Mbour, bercé par ses racines familiales dans le populeux quartier de Tefess, où la pêche est l’activité reine et garantit l’existence de milliers de personnes qui en dépendent directement ou indirectement. Dans ce quartier où tous les mômes prennent goût à la mer avant même de pouvoir tenir sur leurs deux jambes, Cheikh Issa Sall a eu la chance d’être le seul et fonctionnaire dans sa famille élargie. Le bonhomme a bénéficié d’un coup de chance et a réussi à émerger dans cet environnement où tout le reste arrivait après la pêche. Ce qui fait qu’il n’a pas été facile pour le jeune Cheikh Issa de sortir de ce cadre pour continuer des études. « Dans cette communauté, les jeunes qui allaient à l’école n’étaient pas bien valorisés ou soutenus. Seuls ceux qui allaient en mer, qui revenaient avec de l’argent et soutenaient leurs parents était choyés », explique-t-il. Et en voulant se faire adopter par les siens, Cheikh Issa a failli sacrifier ses études et s’adonner à ce que tous ses parents ont toujours fait : la pêche. C’est ainsi que le jeune potache a pris goût à sécher les cours pendant trois mois pour aller en campagne en Gambie. C’est de là que son grand frère est venu le récupérer pour qu’il retourne à l’école. Et malgré ce retard, il a pu décrocher son bac et aller à l’université. « J’ai eu la chance d’avoir très tôt eu l’amour pour les études et des grands frères qui m’ont toujours conseillé de rester à l’école pour qu’au moins un membre de la famille puisse faire autre chose que la pêche », ajoute-t-il.
Pour autant, le natif de Tefess n’a pas abandonné cette activité qu’il a dans les veines. Pendant les vacances scolaires, il ne passait jamais plus d’une semaine sur terre. Il allait pêcher avec mes frères jusqu’aux eaux de Guinée Bissau et Guinée Conakry. « J’ai fait cela jusqu’à la veille de mon entrée à l’Enam », indique-t-il en précisant que la pêche est son deuxième métier.
Malgré son statut, Cheikh Issa dit avoir gardé beaucoup de valeurs issues de cette communauté léboue. « C’est un peuple digne, honnête où l’humilité est érigée en règle d’or. C’est grâce à ça que j’ai pu forger ma propre personnalité ».
De la Cour des comptes à l’Adm
Ce fils de pêcheur a pris goût à la réussite. Un goût qui n’a fait que se renforcer au fil des ans. À sa sortie de l’Enam en 2001 comme Administrateur civil, Cheikh Issa Sall est affecté au ministère de l’Intérieur où il occupe deux divisions : celle des affaires politiques et syndicales et celle de l’administration territoriale. Que de chemin parcouru depuis. Progressivement et à force de travail, ce Mbourois qui n’a pas eu besoin de brûler les étapes, gravit les échelons avant de jouir plus tard d’un haut niveau de responsabilités. Avec son ambition en bandoulière, Cheikh Issa atterrit en 2003 à la Cour des comptes. « Lorsque le concours de recrutement des magistrats de la Cour des comptes est ouvert, j’ai déposé ma candidature. J’ai eu la chance à faire partie des trois candidats retenus. J’étais classé deuxième et j’ai intégré la Cour des Comptes en 2003 », informe-t-il. En quelques années, Cheikh Issa prend du grade et les décrets présidentiels s’enchaînent. Entre 2007 et 2012, il occupe le poste de Directeur de cabinet de différents ministères (Santé, Sénégalais de l’Extérieur, du Travail et des Organisations professionnelles). En mars 2012, il retourne à la Cour des comptes, avant d’être nommé en décembre 2012, Secrétaire général de la Délégation générale à la Protection sociale et à la Solidarité nationale. En juin 2014, il quitte ce poste pour devenir Directeur de cabinet du ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement.
Fort de sa riche expérience, Cheikh Issa Sall atterrit à la tête de l’Adm. Un recrutement qui ne doit rien au hasard. « Quand j’ai vu l’annonce concernant l’appel à candidature pour le poste de directeur général de l’Adm ouvert à tous les Sénégalais qui avaient certains diplômes et profils, ça m’a intéressé, car je croyais être en mesure de diriger cette direction. Il y avait beaucoup de candidatures, mais après une longue procédure, j’ai été retenu », indique-t-il. Pour ce poste, il fallait une disponibilité. Et Cheikh Issa a dû couper les ponts avec la Cour des Comptes pour une durée de cinq ans. « Le poste, c’est pour un mandat de cinq ans renouvelable une fois. J’ai donc pris une disponibilité de 5 ans. C’est ce qui m’a rendu un peu plus libre pour pouvoir assumer mon engagement politique auprès du président de la République Macky Sall », assure-t-il.
Le tout nouveau directeur de l’Adm qui a pris service au mois de juin dernier ambitionne de relever le challenge. « Durant ces cinq ans, je crois que je pourrai accomplir beaucoup de choses pour le Sénégal. C’est la raison pour laquelle je me concentre sur ce premier mandat pour pouvoir faire le maximum au profit des collectivités locales, pour la suite on verra », fait-il savoir.
Des ambitions nobles pour sa ville
La meilleure des ambitions ne doit jamais faire oublier d’où l’on vient. Cheikh Issa l’a si bien compris et n’a de cesse de cultiver un lien étroit avec Mbour, la ville qui est si chère à son cœur. Dans le quartier Tefess d’où il est originaire, tout le monde, ou presque, lui dresse un portrait élogieux. Selon Ousmane Gaye, délégué du quartier, Cheikh Issa est quelqu’un de pieux, de discret, d’ambitieux. C’est aussi un travailleur, un homme très généreux et loyal avec ses proches, qui respecte et admire ses ainés. « Très bien éduqué, personne le l’a jamais vu se quereller ou se battre, ni élever la voix. Depuis qu’il a commencé à travailler, il est toujours aux côtés des gens de sa communauté. Il a gardé les pieds sur terre et est toujours accessible », témoigne-t-il. Son cousin Adama Sall, gestionnaire du quai de pêche de Mbour, vante son intelligence exceptionnelle et son sens de l’humilité. « Son parcours ne nous a pas surpris. C’est l’exemple d’une ascension particulière parce que Cheikh Issa a toujours été brillant, mais aussi un bon pêcheur. Il a réussi à partir de rien. Son parcours est une aubaine pour toute la jeunesse de Mbour qui devrait s’en inspirer pour évoluer et atteindre ses objectifs », indique-t-il.
Pour rendre à sa ville natale la pièce de sa monnaie, Cheikh Issa Sall a créé le Mouvement Agir avec Macky pour le Développement de Mbour (Am Dem) dont l’une des ambitions est de « redonner au Mbourois une certaine fierté, en travaillant à améliorer les conditions de vie et d’existence des populations, l’autonomisation économique et sociale des femmes et des jeunes, mais aussi pour repositionner la ville de Mbour comme locomotive du département ». Cheikh Issa Sall et son mouvement s’engagent également à œuvrer pour la concrétisation de la vision du président Macky Sall pour le Sénégal. Malgré son implication pour le développement de sa localité, être maire de Mbour ne constitue pas un objectif ni une obsession Pour Cheikh Issa Sall. Loin de là. « Être maire n’est pas un objectif immédiat. Notre objectif, c’est plutôt d’implanter notre mouvement partout à Mbour, de travailler à résoudre les problèmes des Mbour. Mais aussi de faire de sorte d’ici quelques années, Mbour puisse compter le plus grand nombre de cadres dans l’administration sénégalaise, d’ingénieur, de magistrats, d’avocats, de grands journalistes. Et d’accompagner tout ce qui se fait de bien dans notre commune et notre département », affirme Cheikh Issa Sall quiest aussi un passionné de sports. Il est le président de l’Asc Tefess depuis plus de dix ans, président de l’écurie Mbour Guedj depuis sa création, premier supporter du Stade de Mbour et Mbour Petite Côte, et fan de Bombardier.
Par Samba Oumar FALL/LE SOLEIL
NDEYE SOPHIE FAYE, MENEUSE Mbour BC : Petite par la taille, très grande par le talent…
Talentueuse et expérimentée, Ndèye Sophie Faye fait partie des joueuses sur lesquelles reposent les espoirs du Mbour basket club (Mbc). Petite par la taille, la meneuse (1,52 m) est très grande par le talent. Avec un mental au-dessus de la moyenne et une technique qui gêne ses adversaires cette pépite réussit toujours à rester élégante sur le parquet.
Le Mbour basket club (Mbc) est à la traine en championnat, mais ce n’est pas le talent qui manque au sein de l’effectif. Cette équipe regorge de jeunes pépites promises à jouer les premiers rôles dans l’élite du basket. Ndèye Sophie Faye fait partie des joueuses les plus accomplies du lot, malgré ses 18 ans. Cette jeune meneuse, connue pour être une travailleuse acharnée, a un instinct de compétiteur et donne tout sur le terrain.
Chez cette élève en classe de seconde, le sport est une tradition familiale. «Je joue au basket-ball grâce à mes sœurs. A force de les regarder jouer, la passion et l’amour pour ce sport se sont développés en moi », a indiqué la meneuse qui veut aujourd’hui progresser.
Pensionnaire du centre de basket depuis 2009, Ndèye Sophie Faye a rejoint le Mbc en 2011 et n’a pas tardé à s’imposer au poste de meneuse. « Je me sens très bien dans ce club et je me donne à fond pour apporter tout ce qu’on attend de moi », a-t-elle expliqué.
Sur le parquet, Ndèye Sophie Faye est plus attirée par l’efficacité que le spectacle. Et elle le prouve à chaque match. Pour la meneuse, le rythme du jeu, la vitesse et l’agilité sont aussi importantes que la taille. A l’en croire, sa petite taille constitue un désavantage et lui porte souvent préjudice. Mais elle a su se faire accepter et avoir un temps de jeu à la hauteur de son talent. « Le handicap c’est que je n’arrive pas à déborder face à de grandes personnes », a reconnu la joueuse en précisant qu’elle peut aussi évoluer comme ailière.
Gagneur dans l’âme, Ndèye Sophie Faye trouve cependant le rendement de ses coéquipières insuffisant. « A chaque match, on sent cette envie de faire des résultats, mais il faut que les joueuses redoublent d’effort. Chaque fois on a des difficultés pour faire des longues passes », a relevé la meneuse, qui parvient tant bien que mal à allier études et sport.
Selon Amadou Diouf coach adjoint de Mbc, Ndèye Sophie Faye est une joueuse bourrée de talent, dont la seule présence sur le terrain constitue un plus pour l’équipe. « C’est une joueuse de petite taille mais le moins que l’on puisse dire est qu’il s’exprime sur le terrain avec un grand talent. Elle est très percutante et quand elle marche, c’est toute l’équipe qui marche. Elle se démarque toujours des autres malgré sa petite taille », a-t-il noté. Selon le technicien, le problème du basket mbourois est que l’effectif est composé d’élèves en classe de terminale. Ce qui fait que le club a des difficultés pour les retenir quand elles décrochent le bac.
Aujourd’hui, Ndèye Sophie Faye est devenu l’un des leaders du Mbc. Ce jeune prodige continue de faire ses classes et caresse le rêve de devenir une grande joueuse, à l’image d’une certaine Mame Diodio Diouf, son idole, et d’intégrer l’équipe nationale. Un rêve bien à sa portée si elle continue sur cette dynamique.
Source : Le Soleil
ALIOU DIABANG : Un enseignant engagé, moulé dans la rigueur mathématique
Passionné par les mathématiques et surtout par son enseignement, Aliou Diabang est un professeur émérite, qui, depuis 35 ans, s’ingénie à enseigner cette discipline. Ce quinquagénaire a marqué d’une empreinte indélébile le Cem El Hadji Thierno Amadou Barro (ETAB) de Mbour où il sert avec loyauté et fidélité depuis octobre 1985. Moulé dans une rarissime rigueur, Diabang est toujours animé par le souci de la réussite de ses élèves qui lui vouent un respect quasi mystique.
Il est des gens qui marquent leur passage sur terre par leur humanisme, leur bravoure, leur générosité ou encore leur dévotion. Le sien, Aliou Diabang l’a marqué par l’amour de son métier, sa foi débordante. Dévouement, don de soi, engagement sont le credo de ce quinquagénaire à qui le métier d’enseignant a appris la patience et la modestie.
L’enseignement comme premier amour
Né il y a plus d’un demi-siècle à Dar Salam, dans le département de Bignona, ce professeur de mathématiques exemplaire et de très bonne réputation, a embrassé l’enseignement par vocation. Enfant, il rêvait de devenir comptable à force d’admirer un agent de l’Oncad de son village. « On m’avait dit qu’il fallait être fort en mathématiques pour être un comptable, mais dès la classe de cinquième, mon professeur de mathématiques m’a vraiment impressionné. Depuis ce jour là, je me suis dit que j’allais devenir professeur de mathématiques », confie-t-il.
Après l’obtention de son Baccalauréat (série C), M. Diabang est allé à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar. Malheureusement, sa situation familiale l’a contraint à changer de cap. Il fallait qu’il survive et soutienne ses parents. C’est ainsi qu’il a déposé ses baluchons à l’Ecole normale supérieure (Ens) pour devenir professeur en octobre 1980.
Le goût pour l’enseignement en bandoulière, Diabang a fait son baptême du feu à Foundiougne, au collège Diène Coumba Ndiaye. Pendant cinq années, il y a servi avec loyauté et honneur, avant d’atterrir à Mbour, particulièrement au Cem El Hadji Thierno Amadou Barro (ETAB) où il sert depuis … octobre 1985. Diabang n’a jamais quitté son poste parce que tout simplement il n’aime pas les changements. « L’amour que j’ai pour le Cem El Hadji Thierno Amadou Barro a fait que je suis resté », confie-t-il.
En très bon diola moulé dans la rigueur et la fermeté, le jeune Aliou Diabang s’est forgé une réputation au Cem ETAB. Son nom est associé à la politesse, à la compétence, au calme, à la patience, à l’écoute, à la disponibilité... « La rigueur, c’est ma nature parce que je me dis qu’il n’y a rien sans la rigueur. C’est la base de la réussite. Je suis diola, je suis né et j’ai grandi en milieu diola où la rigueur est très importante. Mes parents et mon entourage m’ont inculqué cette valeur et cela m’a beaucoup aidé dans ma carrière », indique-t-il. Selon lui, cette rigueur est primordiale quand on veut donner une bonne éducation à un enfant. Et cette rigueur, selon Diabang, ne doit pas être que théorique. Elle doit être pratiquée. « On ne peut pas demander à un élève de toujours venir à l’heure alors qu’on est tout le temps en retard. On ne peut pas lui demander d’être brave, courageux, de travailler, alors qu’on ne donne pas l’exemple soi-même », avance-t-il.
Adulé par ses élèves
Exemplaire, Diabang l’est. Perspicace également. Et il se félicite de n’avoir jamais eu dans mon cursus d’enseignant, un contentieux avec une classe. « Je ne me suis jamais laissé dominer par une classe. J’ai toujours maitrisé la classe. Avant de faire un cours, je le prépare, c’est pareil quand je donne un exercice. C’est ce qui fait que ma plus grande satisfaction c’est de toujours arriver à travailler quel que soit le niveau, la situation scolaire, sans jamais me décourager », note-t-il.
S’il y a un bénéfice que Diabang a tiré de sa profession d’enseignant, c’est bien la fierté et l’honneur quand il rencontre ses anciens élèves. Normal, diriez vous, car chacun a eu un professeur qui émerge dans ses souvenirs. « J’ai formé plusieurs génération d’élèves et beaucoup d’entre eux m’ont marqué, surtout les dernières années où presque chaque année je reçois un cadeau surprise », assure-t-il. Ce lien affectif avec ses élèves, Diabang l’a ressenti il ya une quinzaine d’années. « J’ai eu la chance d’avoir des heures libres le soir pour pouvoir prendre gratuitement mes classes en cours de renforcement. C’est à partir de là que j’ai senti cette affection des élèves mais néanmoins depuis très longtemps, j’ai toujours eu d’excellentes relation avec la plupart d’entre eux », soutient-il.
Pour Momar Ly Diouf, principal du Cem ETAB, Diabang est un professeur comme il y en a de moins en moins. « C’est un professeur de mathématiques que j’ai trouvé au Cem. Il a formé beaucoup de génération d’élèves qui lui vouent un respect quasi mystique. On retrouve toutes ses qualités de dévouement, d’engagement, de disponibilité chez lui. C’est un professeur comme il y en a de moins en moins, qui aime ce qu’il fait », assure-t-il.
Selon le principal du Cem ETAB, M. Diabang est un professeur adulé par ses élèves, qui a gagné la confiance et l’estime de tous. « Toujours disponible, Diabang allie rigueur et détermination et inspire l’estime de tous ceux qui ont eu la chance de le côtoyer », témoigne Momar Ly Diouf. « Depuis que je suis avec lui, il ne se passe pas une année sans que ses propres élèves ne le décorent. Soit ils lui confectionnent un tableau, soit ils lui achètent un cadeau pour lui témoigner tout le respect et l’amour qu’ils lui portent », informe-t-il.
En plus de fournir un travail quasi remarquable, M. Diabang, selon son supérieur, se donne à fond avec une très grande discipline, et une grande générosité puisqu’au-delà de ses cours, il s’occupe sans défaillance du travail administratif. Diabang est unanimement dépeint comme un vrai modèle de ponctualité. D’assiduité aussi. « Le matin de très bonne heure, je me pointe à 6 heures 20 minutes à l’école. C’est rare que j’arrive à 6 heures 45 minutes. Je n’ai jamais voulu le retard », indique-t-il.
Principal du Cem ETAB assure n’avoir jamais vu un fonctionnaire avec autant de qualités, et capable de tout faire pour la bonne marche d’une école. « On devait embaucher un secrétaire pour s’occuper du travail administratif de l’école, mais Diabang s’est engagé à faire cette tâche de manière bénévole. Toutes les fois qu’on a essayé de lui donner de l’argent, il a refusé », fait savoir M. Diouf.
« Il y deux ans, quand il y a eu des erreurs sur les salaires, Diabang faisait partie des fonctionnaires touchés. On nous a convoqués à Dakar pour nous rétablir dans nos droits. On devait voyager ensemble et on s’était donné rendez-vous à 5 heures du matin. Quand je suis arrivé à la gare routière, je l’ai attendu et il s’est pointé vers 6 heures du matin. Je lui ai fait remarquer que pour la première fois il n’est pas venu à l’heure, mais il m’a répondu qu’il avait un travail important à terminer à l’école », explique-t-il.
M. Diouf dit ne pas être le seul à être marqué par la personnalité de M. Diabang. « Il a marqué tous les professeurs qui l’ont côtoyé. Le corps enseignant, les élèves et les personnes qui ont eu l’occasion de travailler avec lui sont tous unanimes pour dire qu’ils ont pu apprécier non seulement ses compétences mais aussi ses qualités humaines ».
Professeur de Lettres et d’Histoire-géo au Cem Zone Sud, Samba Niébé Ba qui a côtoyé Diabang le dépeint comme une « un exemple type, un modèle d’enseignant à méditer ». Car, dit-il, « il incarne la rigueur et la régularité et s’illustre dans la constance d’installer la discipline ». Selon M. Ba, « Diabang fait bien son travail et ses élèves ne tarissent pas d’éloges à son endroit ». Et d’ajouter : « son sérieux dans le travail et l’encadrement ont fait dire à un de ses collègues qu’il serait logique de la garder dans le Cem s’il va à la retraite ».
Une passion pleinement vécue
Pendant ses 35 ans, Diabang a vécu pleinement sa passion pour les mathématiques. Il déplore cependant la baisse du niveau de connaissance des élèves. Une baisse due à différents facteurs notamment le manque de maîtrise de la pédagogie, la pléthore des effectifs, la grève des enseignants et des élèves, démission des parents, etc. « La baisse de niveau se ressent d’année en année. C’est comme si on mettait dans les classes des élèves qui ne s’intéressent pas aux mathématiques. Beaucoup d’élèves n’ont pas le niveau requis. C’est le cas aussi chez certains enseignants. Je me suis blâmé moi-même, parce que je me dis que j’ai peut-être contribué à cette baisse du niveau », explique-t-il.
Diabang a déploré le fait que les jeunes enseignants n’aiment pas trop qu’on leur prodigue des conseils. Selon lui, le gros problème de certains enseignants aujourd’hui, c’est leur façon de se comporter devant leurs élèves pour les pousser à avoir l’envie et l’amour des mathématiques. « Si vous vous comportez autrement, ça pose problème pour la compréhension de l’enfant », soutient Diabang qui souligne qu’un élève bon en mathématique doit d’abord comprendre le français, aimer la matière, avoir de la volonté et du courage, être attentif, lever la main s’il ne comprend pas, bien travailler et toujours faire ses devoirs.
Pour M. Diabang, il n’y a pas de place au hasard en mathématiques. Donc, l’enseignant doit enseigner ce qu’il sait et ce qu’il est. « Si on va enseigner en hésitant ou en trichant, l’enfant saura que vous trichez », avertit-il. Et de préciser que des compétences pédagogiques sont indispensables pour être un bon professeur de mathématiques. « La mission du professeur de mathématiques c’est de transmettre ses connaissances à ses élèves et de contribuer à leur éducation. Il faut donc, quel que soit le nombre, faire attention à tous les élèves, surtout à ceux qui ont des difficultés et ceux qui ne lèvent jamais la main. Le professeur doit voir ce qu’ils font, beaucoup exploiter leurs réponses, beaucoup réfléchir aussi aux mauvaises réponses qu’ils donnent. Il doit faire attention à ne pas les décourager et essayer de comprendre pourquoi ils rencontrent certaines difficultés », explique-t-il en invitant ses jeunes collègues à la patience et ne pas penser qu’ils connaissent tout.
Fier de sa carrière
M. Diabang ne cautionne pas que les mouvements de grèves répétitifs. « Il n’est pas interdit de faire la grève, mais si on va jusqu’à ce que l’élève perde alors que l’enseignant ne perd pas, c’est grave », soutient Diabang. A son avis, il est préférable qu’il y ait une perte du côté de l’enseignant plutôt que du côté de l’enfant. «L’enseignant doit beaucoup plus se soucier de la formation des enfants qui lui sont confiés avant de songer au gain », note-t-il.
L’homme ne boit pas et ne fume pas. Fier de sa carrière, ce professeur émérite avoue n’avoir jamais été tenté par une reconversion comme nombre d’enseignants qui fuient leur métier d’origine pour atterrir ailleurs.
« Je n’ai jamais pensé quitter l’enseignement. C’est un métier que j’exerce avec fierté. Dans l’enseignement, ce n’est pas tellement ce qu’on me donne qui m’intéresse, mais le fait de faire ce que je veux faire, d’instruire des élèves qui réussissent et qui demain s’intègrent dans le marché du travail et se plafonne très haut dans la hiérarchie. C’est cela qui me fait vivre, mais point ce que je gagne. C’est pourquoi je conseille toujours mes élèves de toujours aimer le métier qu’ils font et de ne pas mettre en avant les avantages pécuniaires », explique-t-il. Pour M. Diabang, le métier d’enseignant est un métier très noble et à son avis, l’enseignant doit faire honnêtement son métier, bien préparer et dispenser ses cours. « Un bon enseignant doit toujours donner le bon exemple. Si je ne fais pas bien le travail pour lequel on me paie et avec lequel je nourris ma famille, je commets un pêché. C’est pourquoi je travaille durement pour ne pas négliger ce que je dois faire et bien mériter mon salaire », confie-t-il.
Après avoir servi dans l’éducation pendant 35 ans sans discontinuer et sans jamais être en retard, Diabang ne regrette nullement d’avoir été professeur de mathématiques. Il se glorifie de l’amour qu’il a de son métier et n’est point angoissé, même si l’âge de la retraite s’est subrepticement installé. Comme disait Confucius: « On a deux vies ; et la deuxième commence quand on se rend compte qu’on en a une ». Pour l’heure, Diabang ne songe pas encore à sa retraite, malgré le destin implacable du temps. « Je reste encore enseignant, pour le reste, on verra. Mais on n’en est pas encore là », indique-t-il.
En attendant de goûter au repos tant mérité, ses collègues espèrent qu’il sera décoré en reconnaissance à tout le travail qu’il a fourni durant sa longue carrière, mais aussi pour ses nombreuses qualités exceptionnelles qu’il a mises au service de l’Education Nationale.
Mais Aliou Diabang n’attend rien en retour parce que, dit-il, il n’a fait que son travail.
Par Samba Oumar FALL /Le Soleil
PROFIL-Samba Omar Fall, journalise-écrivain : SOF où l’art d’allier l’imaginaire et le réel
On n’en trouve pas à foison dans notre pays. Ces personnes qui ont cette capacité de faire cohabiter deux choses en soi antinomiques. Samba Omar Fall « SOF » est un homme de cette trempe. Il est un journalise et écrivain. Et à ce titre, il allie l'écriture journalistique qui se base sur des faits réels et la fiction romanesque qui est surtout liée à l'imaginaire. Chef du bureau du quotidien national Le Soleil à Mbour, il est l’auteur de deux romans. Samba Omar Fall ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Ce quadragénaire abreuvé de lettres compte perdurer ce mariage atypique au grand bonheur des férus de lecture. .
L’écriture lui sert d’exutoire.Celui qui se définit comme journaliste de profession et écrivain à ses heures perdues a vu le jour le 23 mars 1973 dans la banlieue dakaroise à Pikine. Très tôt, Samba Omar Fall s’est découvert une passion pour la plume et n’a cessé de glisser sa plume sur du papier pour ‘’libérer’’ son émotion, mais aussi pour ‘’clarifier et ‘’exprimer’’ ses pensées.
« Cette passion, elle est née depuis bien des années. J’ai toujours voulu écrire, surtout en lisant les bandes dessinées. Comme je me frottais un peu au dessin, il m’arrivait de créer des textes que j’associais à mes images, mes graphiques », se remémore Samba Omar Fall.
Ainsi, en prenant langue avec l’écrivain Birago Diop à travers ses œuvres, il s’est essayé au conte. Ce qui avait conduit SOF au collège à avoir un journal qu’il animait régulièrement en y enregistrant ses activités quotidiennes. Mais c’est au lycée que cette passion pour la lecture et l’écriture s’est accentuée. « C’est véritablement au lycée que j’ai pris les sentiers buissonniers de l’écriture. Je ne me séparais jamais de mon stylo (jusqu’à présent d’ailleurs) et j’avais toujours des bouts de papier dans mes poches », confie-t-il lors d’une rencontre.
Ce quadragénaire au teint mat et à la taille moyenne est facilement reconnaissable parmi ses collègues de Mbour. Son carnet de note et son stylo ne le quittent presque jamais. SOF est toujours d’attaque à coucher sur du papier tout ce qui lui passe par la tête.
Celui pour qui l’écriture représente une part essentielle de son existence, a déjà publié deux œuvres : « Un amour au fond de l’océan » édité par l’Harmattan en 2013, puis « La misère des temps » publié aux éditions Salamata en 2014.
« Tous ces auteurs m’ont transmis une richesse incommensurable qui m’a permis de réaliser mon rêve de devenir écrivain »
N’est pas écrivain qui veut. Samba Omar Fall en sait quelque chose. Car pour arriver à l’écriture, SOF lisait tout ce qui me tombait sous la main : journaux, magazines, manuels scolaires, notices de médicaments, etc. Ensuite, chemin faisant il s’est appuyé sur des références littéraires. Son premier amour littéraire est le classique « Une si longue lettre » de Mariama Ba, l’un de ses premiers coups de foudre. Un livre qu’on lui avait gracieusement offert !
Et lorsqu’il a commencé à pouvoir se payer des livres, Fall dévore tous les écrivains sénégalais : Léopold Sédar Senghor, Abdoulaye Sadji, Ousmane Socé Diop, Sembène Ousmane, Cheikh Hamidou Kane, Aminata Sow Fall, Boubacar Boris Diop, Abasse Dione entre autres. Sur ces coups de cœur, il y a aussi des auteurs africains comme le malien Amadou Hampathé Ba surtout avec « L’étrange destin de Wangrin », le Nigerian Chinua Achebe, le Martiniquais Aimé Césaire. Il s’est nourri de la littérature française avec de grands auteurs comme Victor Hugo, Honoré de Balzac, Arthur Rimbaud, Émile Zola, Albert Camus, Charles Baudelaire, Lamartine, Flaubert entre autres. Bien plus tard, SOF a découvert d’autres écrivains comme Dominique La Pierre, Larry Collins, Gabriel Garcia Marquez, de même que John Grisham, Paulo Coelho.
Pour paraphraser Descartes, on dira que Samba Omar Fall a eu une conversation avec les plus honnêtes gens des siècles passés. Mais aussi ceux d’aujourd’hui.
Très tôt SOF a compris que l’avenir n’est pas un endroit où nous allons, mais un endroit que nous créons. Et à force de persévérance, de côtoyer ses illustres hommes d’esprit, il a fini par trouver son chemin.
« Je peux affirmer que tous ces auteurs m’ont transmis à travers leurs écrits, leurs histoires et leur savoir-faire, une richesse incommensurable qui m’a permis de réaliser mon rêve de devenir écrivain », confie le journaliste-écrivain.
Il a réussi à faire de ‘’l’action la sœur du rêve’’ avec à la clé deux ouvrages.
Dans ses écrits, SOF met sa plume au service de toutes les couches de la population : hommes, femmes, jeunes, vieux, malades, etc. « Je fais en sorte que tout le monde se retrouve dans ce que j’écris », précise-t-il.
L’auteur du roman « La misère des temps » s’assigne comme mission d’écrire pour montrer du doigt toute l’horreur dont l’homme est capable de faire, mais aussi pour exprimer ses douleurs, celles des autres et contribuer à changer les mentalités, les comportements. Un touche-à-tout qui peint dans ses œuvres la condition humaine.
« Ecrire pour montrer du doigt toute l’horreur dont l’homme est capable »
Des thématiques que SOF compte développer dans ses nouveaux chantiers. En effet, le journaliste-écrivain travaille actuellement sur trois œuvres dont le premier, « Les abîmes de l’oubli », ‘’est déjà bouclé’’. Un livre qui ‘’est une sorte d’hymne, d’hommage aux braves pêcheurs de Guet Ndar qui bravent chaque jour la mer à la quête de leur pitance’’.
Une localité, Saint-Louis, que l’auteur connait parfaitement pour y avoir été correspondant du quotidien national « le Soleil » pendant dix ans.
Le deuxième manuscrit est consacré à la lutte contre le fléau que constitue le trafic de la drogue, qui a connu ces dernières années une ampleur sans précédent dans notre pays et qui a étendu ses tentacules jusque dans les villes, les quartiers, les maisons, les écoles.
Enfin, le troisième chantier de Samba est un essai politique qui va faire une analyse sur la situation économique et politique du pays, ‘’surtout avec les deux alternances que nous avons connues’’.
‘’Allier la littérature et le journalisme n’est pas une chose aisée’’
Doté d’une source d’inspiration inouïe et travailleur dans l’âme, Samba Omar Fall projette aussi d’écrire sur la perte des valeurs, le terrorisme et la montée de l’islamophobie. Et les chantiers sont loin de finir. Il compte finaliser un livre sur le quotidien national « le Soleil » d’ici fin 2015 et début 2016.
En attendant la réalisation de ces chantiers littéraires, SOF s’emploie sur un autre chantier tout aussi délicat : Celui de faire cohabiter l’écrivain et le journaliste, des faits réels et la fiction romanesque.
« Allier les deux n’est pas chose aisée, à cause du facteur temps qui est toujours important. Pour écrire un livre, il faut être capable de s’asseoir devant un ordinateur pendant des heures », concède le journaliste –écrivain.
Pour arriver à cette coexistence pacifique entre les deux, SOF estime qu’il faut faire une très bonne planification. « Je me suis bien organisé pour trouver le temps d’écrire entre deux reportages, sans que cela n’interfère vraiment sur mon travail », explique-t-il.
Toutefois, cette cohabitation, pas aisée, apporte souvent à l’auteur ‘’les ingrédients indispensables pour assaisonner ses écrits’’.
« Je crois qu’en tout journaliste, il y a un écrivain caché. C’est pourquoi j’invite mes confrères à se lancer dans l’écriture qui est bien dans leurs cordes », conseille le journaliste-écrivain.
El Hadji Alassane Diallo
Mathieu Faye, candidat à la présidence de la Fédération Sénégalaise de Basket
Moussa Konaté : «Je veux devenir plus fort que Eto'o et Drogba»
Le petit Moussa avait l'ambition d'être un écolier appliqué et voulait imiter son grand frère. Ses modèles s'appellent aujourd'hui Eto'o et Drogba. Il veut les surpasser. Le Sénégalais avait inscrit trois buts lors du premier tour et un en Coupe. Il en ajoute neuf dans les deux compétitions depuis la reprise.
La fiche de Moussa Konaté affole les statistiques. Huit buts marqués en championnat et un en Coupe de Suisse s'y inscrivent depuis la reprise de la compétition à Bâle le 14 février. Un total atteint en sept matchs. Le Sénégalais s'impose comme l'attaquant le plus efficace de la Super League. Il y ajoute deux réussites avec l'équipe nationale samedi dernier contre le Ghana au Havre.
Famille nombreuse
Cette moyenne élevée convient parfaitement à l'enfant de M'bour, une ville de 180 000 habitants sur la côte atlantique du Sénégal. Il rêvait quelques années plus tôt de notes brillantes dans son carnet scolaire. "Papa m'encourageait toujours à ne pas négliger l'école, se souvient-il. Je voulais être un bon élève sans penser à devenir médecin ou policier, j'étais parmi les meilleurs de la classe. L'anglais m'intéressait beaucoup, je le parle bien maintenant." Il grandit au milieu de cinq frères et cinq soeurs."Dans la meilleure famille du monde, très unie, précise-t-il. Nous n'étions pas riches, mais nous vivions bien ensemble. Mon grand frère était le modèle que je voulais imiter. Nos parents nous ont bien éduqués dans tous les domaines." Le ballon occupe la majorité des loisirs des garçons du clan. "Six ne suffisent pas pour faire une équipe de foot" , rit-il. Son talent convainc le paternel de l'abandon de la filière scolaire. " Il voulait que je réussisse, il a compris que j'aimais le foot. Nous n'avons pas d'académie qui permet de s'entraîner et de suivre une scolarité."
Révélation olympique
Konaté se distingue sous le maillot du Touré Kounda, un club de deuxième division. Un agent le conduit en Israël au Maccabi de Tel-Aviv en 2011. "Jouer en Europe, participer aux compétitions de clubs est l'ambition de tout joueur africain. Le Maccabi était la porte vers l'Europa League." Si l'anglais avait sa préférence dans les salles de classe, l'hébreu le confronte à des difficultés insurmontables. "Les premiers mois ont été très difficiles." La langue et la culture le plongent dans un quotidien totalement inconnu. "L'entraîneur qui a souhaité ma venue s'est beaucoup investi pour mon intégration. Il a tout fait pour me comprendre. Le mal du pays ne m'a jamais incité à envisager un retour au pays. J'avais quitté le Sénégal pour réussir. Ma motivation surmontait tous les moments pénibles." Il éclate aux yeux du monde du football lors des Jeux olympiques de Londres. Cinq buts marqués attisent les convoitises. Le Maccabi se frotte les mains et fixe le prix de vente à deux millions d'euros. Le club israélien fait affaire avec les Russes de Krasnodar qui signent un chèque avec provision. "Je ne contrôlais pas mon destin. Refuser m'aurait relégué sur le banc du Maccabi avec deux ans de contrat à faire."
Une expérience à oublier
Evoquer l'épisode russe de la carrière de Moussa Konaté se résume en quelques mots. "Un cauchemar, une horreur auxquels je ne veux plus penser." Sur les rives de la mer de Crimée, le Sénégalais s'étiole."L'appartement était bien, mais personne ne parlait l'anglais. L'un de mes frères m'a rejoint au bout d'un moment." Un prêt au Genoa en été 2013 achève son séjour oriental. "Le contexte était beaucoup plus favorable même si la présence de Gilardino, un avant-centre expérimenté, m'a poussé sur le côté droit." Il dispute vingt-six matchs en Série A avant de reprendre l'avion pour l'est au terme de son engagement italien. "Krasnodar m'a fait jouer en Europa League, j'ai marqué deux buts et le club n'était plus vendeur." L'intérêt de Christian Constantin chamboule les projets des dirigeants russes. Son jet privé intercepte Konaté en transit à Bruxelles lors d'un voyage qui le conduit au Sénégal pour l'équipe nationale. L'affaire se conclut à Martigny. Le contrat
Source : La Nouvelle Liste
Portrait : Caroline Faye, pionnière de l’émancipation de la femme
Le 8 mars de chaque année est dédié à la journée internationale de la femme par l’Organisation des Nations-Unies (ONU). Cette journée est diversement célébrée à travers le monde. Mbour.info a décidé de la célébrer à sa manière.
Il y a certaines catégories de sénégalais, hommes et femmes, qui ont servi leur pays au prix de mille et un sacrifices avec foi, abnégation, loyauté et discernement. Parmi eux, Mme Caroline Faye, première député du Sénégal, qui a eu à initier la tenue que devaient porter les femmes pendant la Quinzaine nationale qui leur était dédiée.
Epouse modèle de feu Demba Diop, ancien ministre de la Jeunesse et des Sports, Caroline Faye aura été aussi une combattante de la liberté et de l’émancipation de la femme sénégalaise. En effet, elle se battit pour que ses sœurs aient leur place dans le Code de la famille malgré l’opposition farouche de certains guides religieux qui s’étaient fondés sur les recommandations divines et que, par conséquent, avaient clamé haut et fort la nullité de l’application de ce Code dans un pays à majorité musulmane.
Née en 1923 à Foundiougne, dans la région de Fatick et fille de feu Diène Faye, originaire de Joal-Fadiouth et de Fatim Diop descendante de Magne Diop Mbathio du Walo, qui exerçait le métier de commerçant traitant à l’époque coloniale, Caroline Faye fit ses études primaires à Foundiougne où elle obtint son diplôme d’entrée à l’Ecole normale des jeunes filles de l’ex-Afrique occidentale française (AOF) à Rufisque.
Elle en sort avec le diplôme d’institutrice en 1945, date marquant la fin de la Seconde guerre mondiale. Elle fut affectée à Matam à la demande d’un de ses aînés et supérieur Abdoulaye Sadji. Tour à tour, elle servit à Thiès, à Matam, avant d’être affectée à l’école primaire élémentaire unique de Mbour. C’est dans cette localité, capitale de la Petite Côte, qu’elle rencontra, en 1949, Demba Diop, ancien surveillant général du Cours normal de Mbour devenu l’actuel lycée qui porte son nom et se marièrent en 1951. Ils devinrent de vrais complices et intégrèrent ensemble le Bloc démocratique sénégalais (BDS) de l’ancien président et poète Léopold Sédar Senghor.
L’intensité des activités politiques que Mme Caroline Faye menait cumulativement avec ses fonctions d’enseignante n’échappait pas à Léopold Sédar Senghor et Mamadou Dia. Alors, elle fut détachée à la direction de l’Animation rurale que dirigeait à cette époque le regretté Ben Mady Cissé, cadre avéré originaire de la Casamance.
C’est à partir de ce moment que Mme Demba Diop a été libérée définitivement de ses fonctions d’enseignante, ce qui lui permit alors de multiplier ses actions politiques dans le parti de concert avec son époux.
Dès lors, ce fut pour cette battante, son enracinement dans le milieu des femmes et de la jeunesse de Mbour. A la mise sure pied du mouvement des femmes de l’UPS (ex-BPS), au mois de juin 1954 à Thiès, elle se vit confier le poste de responsable nationale des femmes devant le désistement de Fatou Siga Niang qui n’est autre que la maman de l’ex-ministre Maïmouna Sourang Ndir.
Mme Caroline Faye eut alors l’honneur et le privilège d’être la première femme député et ministre du Sénégal. Parlementaire de 1963 à 1978, elle deviendra ensuite ministre de la Condition féminine, de l’Action sociale, du Développement et de la Famille dernier poste qu’elle occupé jusqu’en 1990. Ces performances ont abouti lorsqu’elle était responsable et ministre à la mise sur pied de Groupements de promotion féminine (GPS), des mutuels de crédit et d’épargne fusionnés en fédération, qui ont joué un rôle important dans le cadre de la mise en œuvre de la réforme locale, administrative et territoriale introduite en 1972 par l’ex-ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur Jean Colin.
Mme Diop, attachée au monde rural, pour la promotion duquel elle se déploie sans compter, cette dame poursuit son engagement sur le terrain politique, en dirigeant la Commission des affaires sociales, de la fonction publique et du travail de l’Assemblée nationale, composée à l’époque de 80 parlementaires.
Caroline Faye ne jouait pas les seconds rôles, place réservée la plupart du temps aux femmes dans les partis. Elle fut ainsi l’unique femme membre du bureau politique du Bloc démocratique sénégalais (BDS), ancêtre de l’actuel Parti socialiste (PS).
Elle sera élue présidente des femmes socialistes, puis, en 1964, secrétaire générale adjointe de la Panafricaine des femmes (PF) et vice-présidente du Conseil national des femmes du Sénégal (CNFS).
Sa carrière a pris de l’ampleur quand elle accède au leadership de l’International socialiste en 1976 en tant que vice-présidente.
Caroline Faye a fait trois mandats successifs à l’Assemblée nationale et a été élue quatrième vice-présidente de cette institution.
On retiendra de Caroline Faye son union avec Demba Diop, un ancien député et ministre de la Jeunesse et de l’Education populaire, assassiné en 1967. En 1977, elle est élevée au grade d’officier de l’ordre du mérite français.
Elle fut rappelée à Dieu le 29 juillet 1992. Le stade de Mbour, nouvellement réhabilité dans le cadre de la coopération sino-sénégalaise, porte son nom, histoire d’immortaliser l’œuvre de cette grande dame qui a beaucoup contribué à la promotion des femmes par leur scolarisation et leur plus large accès à la fonction publique, bref à leur émancipation.
Assane DEME
MORTALLA NDIAYE, STYLISTE : La leçon du « Ciseau d’or »
En 2008, Mortalla Ndiaye touche le Graal en remportant le « Ciseau d’or ». Une consécration nationale pour ce styliste mbourois qui excelle dans la créativité. Depuis, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. Mais Mortalla maintient le cap et continue de surfer sur la vague de ce succès acquis il y a six à la Place du Souvenir de Dakar. Mbour Info est allé à la rencontre de ce couturier aux doigts en « or » qui retrace son parcours. Il nous confie ici les retombées de sa consécration et fixe ses objectifs et ses projets d’avenir. Par ailleurs, il n’a pas manqué de dégager les tendances du moment, les tissus en vogue… Entretien.
Des débuts difficiles…
« Mortalla est un jeune Mbourois qui est né et a grandi à Mbour. Très tôt, j’ai aimé la bonne sape. Un jour, je me suis rendu à un tailleur pour me faire coudre un tissu. C’est là que j’ai vu un enfant de mon âge dans cet atelier. Cela a suscité en moi le désir d’apprendre le métier. C’est ainsi que j’ai commencé à apprendre le métier. C’était en décembre 1988. Je suis resté dans cet atelier jusqu’au début des années 90. C’est à partir de ce moment que j’ai ouvert mon propre atelier à Dakar. C’était très prometteur à mes débuts. Mais mes activités étaient surtout plombées par des maladies récurrentes. Je suis revenu à Mbour en 1998 où j’ai ouvert un atelier chez moi. Ce qui m’a le plus marqué durant cette période, ce sont ces maladies. La persévérance et l’endurance m’ont aidé à surmonter cette situation. Lorsque j’ai ouvert l’atelier chez moi avec ma mère à mes côtés, j’ai obtenu de nombreuses réussites. C’est dans cette maison maternelle que j’ai obtenu toutes mes réussites, même le Ciseau d’or. Lorsque j’apprenais le métier, j’allais souvent au niveau de la friperie acheter des habits et m’en inspirer dans mes créations. Quand on n’a pas les moyens, c’est parfois difficile de matérialiser ses ambitions, mais il ne faut jamais baisser les bras. L’amour du travail bien fait et l’appui de ma famille m’ont été d’un grand appui dans ce métier. »
La consécration avec le Ciseau d’or
« Tous ceux qui venaient dans mon atelier me suggéraient de prendre part au concours de ciseau d’or. Mais je ne savais pas comment s’y prendre. C’est ainsi qu’un ami m’a mis en contact avec quelqu’un qui avait remporté le ciseau d’or. Il m’a invité à aller à Thiès pour prendre part à un concours. J’ai été classé à la première position. On s’est ensuite retrouvé à Saly pour le concours régional en 2007. Les résultats ne m’ont pas été communiqués. J’étais très frustré parce que la manière dont les choses se sont terminées était très louche. Deux ans après, un ami m’a convaincu de prendre encore une fois part à ce concours. J’ai été dubitatif, mais mes apprentis m’ont poussé à y participer. Je suis allé directement au concours régional que j’ai remporté. Au niveau national, la finale a eu lieu à la Place du Souvenir de Dakar. Mes collègues me disaient que je n’avais aucune chance devant les as de la couture de Dakar. Mais j’avais foi en moi et à ma création. J’ai proposé une collection inspirée de la Grande offensive agricole pour la nourriture et l’abondance (GOANA) (une politique agricole mise sur pied par le président Wade, NDRL). C’est ainsi que j’ai utilisé du maïs, du mil, et autres produits agricoles dans les modèles que j’ai proposés. Cela m’a permis de gagner le ciseau d’or 2008. »
Les retombées d’une consécration
« Avec ce prix, j’ai reçu un trophée qui m’a valu de nombreuses retombées sur le plan professionnel. J’ai surtout bénéficié de beaucoup de visibilité parce que cette manifestation a été très médiatisée. Depuis, je suis très connu et j’ai mis à profit cette aura pour me battre afin que Mbour bénéficie de son autonomie dans l’organisation de Miss Sénégal. Depuis, Mbour, à l’instar des autres régions, organise son élection de Miss et s’est détachée de Thiès. J’ai eu aussi des ouvertures dans le cadre du travail. Après ce Ciseau d’or, j’ai bénéficié d’une formation avec des Européens qui m’a permis d’avoir de nouveaux acquis. J’ai ouvert une école de coupe et de couture qui accueille les personnes intéressées par le métier au niveau de Mbour. On essaye de partager le peu de connaissance que nous avons avec les Mbourois. J’aimerai valoriser le traditionnel à travers une grande maison de couture et une boutique de prêt-à-porter. J’entends aussi davantage consolider et renforcer mon école de coupe et de couture. »
El Hadji Alassane DIALLO
ALIOU SAMBA CISS, Une vie au service de sa communauté
L’idylle entre Aliou Samba Ciss et Diass s’est poursuivi à l’issue des élections locales du 29 juin dernier. Cet entrepreneur en poste depuis 12 ans, doit son entrée en politique à sa générosité, sa sociabilité, mais aussi à l’amour de son prochain.
Entrepreneur dans le domaine du bâtiment de son état, rien ne prédestinait le nouveau maire de Diass à un parcours aussi extraordinaire en politique. Aliou Samba Ciss qui s’occupait de ses chantiers qui l’ont mené partout au Sénégal et dans la sous-région a atterri dans la sphère politique par accident, perdu par sa générosité débordante, sa promptitude à assister les couches les plus défavorisées. « De toute ma vie, je n’ai fait qu’aider mon prochain. Avant d’être président, j’allais dans les mosquées, les églises pour assister les malades et leur acheter leurs ordonnances, distribuer du riz aux plus nécessiteux », confie-t-il. Mais sa générosité et son altruisme l’ont perdu. Fidèles à ses bonnes actions, des responsables politiques de l’Afp l’ont repéré et ont jeté leur dévolu sur lui. « Je n’étais pas un politicien. Je n’ai jamais acheté la carte d’aucun parti. Quand les responsables de l’Afp sont venus me trouver et ils m’ont demandé de venir diriger leur liste », explique-t-il. « Ils m’ont dit que si mon nom figurait sur les listes, les gens voteraient pour moi. J’ai accepté et c’est ce qui s’est passé pendant les élections », note-t-il. « C’était en 2002. L’Afp avait 8 conseillers, le Ps en avait 15, le Pds 7 et l’Urd 2. J’ai été alors désigné pour diriger le Conseil rural », se souvient-il, en soulignant que le second mandat, en 2009, a été pire, car le poste de Pcr commençait à attirer des convoitises. « On voulait aller avec le Ps, mais le docteur Saliou Ciss avait dit que comme ils avaient eu plus de 4000 voix aux élections présidentielles et que nous nous n’en avions que 602, il allait prendre 30 conseillers sur 46, mais on n’avait refusé. Finalement, on est parti seul et on s’est retrouvé avec 29 conseillers ; ce qui nous a permis de gagner », précise M. Ciss.
Pour le fauteuil de maire, Aliou Samba Ciss est bien évidemment sur la ligne de départ, mais il tient toutefois à préciser que ce n’est pas par sa seule volonté. « J’ai été choisi pour diriger la liste de Benno Siggil Sénégal par les huit partis qui forment cette coalition et on va tout faire pour ne pas décevoir les espoirs placés en nous », dit-il. Le Pcr sortant qui fera face à trois autres listes ne craint pas la concurrence. « Je suis fier d’être Sérère et d’habiter la communauté rurale de Diass. Contrairement à certains, je n’ai pas attendu les élections pour me réclamer de Diass. J’ai ma maison ici, mes femmes et mes enfants. C’est pour moi un sacerdoce que d’habiter avec mes concitoyens », note-t-il. « Les trois autres candidats qui veulent être maires n’habitent pas Diass. Ce sont leurs parents qui y habitaient. Et contrairement à certains qui ont raté leurs vies, je ne suis pas venu à Diass pour me taper une retraite dorée », lâche-t-il. D’ailleurs, soutient-il, son bilan est plus qu’éloquent. « Quand je venais ici, je n’ai trouvé qu’un seul CEM, aujourd’hui, la communauté rurale en compte sept. J’ai trouvé que les cultivateurs étaient reste un quart de siècle sans avoir de l’arachide, c’est maintenant un vieux souvenir. J’ai permis aux jeunes de retrouver les navétanes après quatorze années de léthargie. J’ai clôturé tous les stades, j’en ai construit quatre et chaque année, j’octroie des lots d’équipements et des subventions aux ASC », relève-t-il en précisant qu’il est resté douze ans sans percevoir son salaire. Aliou Samba Ciss s’est aussi battu pour que sa localité soit un vivier de cadres. « J’ai tout fait pour que les jeunes élèves aient leurs chances pour devenir des cadres à l’instar de leurs pairs des autres localités. « Que ce soit pour le concours de Police, de la Douane, du Prytanée militaire, la Santé militaire, je fais tout pour que les dossiers parviennent aux collèges. Je me bats aussi pour que les filles qui ont le Bfem s’incorporent dans l’Armée », indique-t-il. Concernant le volet sportif, M. Ciss dit avoir apporté son soutien à 10 jeunes pour qu’ils fassent une formation d’initiateur de football, et autant pour faire une formation d’arbitres. « Je pense que c’est de cette manière qu’on doit agir pour développer son terroir », soutient-il.
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SPORT – ENTRETIEN EXCLUSIF : Santy Sène Agne, le handisport sénégalais dans tous ses états.
Le handisport reste encore un sport méconnu, ou du moins, peu célèbre au Sénégal. Toutefoi... Lire la suite
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SPORT – SATDE DE MBOUR : le nouveau Coach Mamadou Dieng à cœur ouvert.
Le stade est résolument engagé dans une voie de renouvellement de toutes ses instances pou... Lire la suite
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EMMIGRATION CLANDESTINE : le témoignage poignant d’un rescapé.
Présentez-vous : Je m'appelle Cheikh Barro. Je suis pêcheur et j'habite à Golf et j... Lire la suite
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ENTRETIEN – COVID 19 : Le directeur de la Pharmacie et du médicament sur le stock de chloroquine au Sénéquine : « On en a suffisam
Pendant que le Coronavirus se propage à pas de géant dans le pays, la communauté scientifi... Lire la suite
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MBOUR – Saer Kébé déplore le refus de sa bourse sans « fondement juridique ni administratif ».
L’étudiant Saer Kébé, se sent lésé par la Direction des bourses. En effet, inscrit réguliè... Lire la suite
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EDUCATION : Après ses 55% de réussite au bac l’année dernière, le Lycée Demba Diop fixe ses objectifs pour cette année.
Troisième plus grand lycée du pays en termes d’effectifs avec ses 3636 potaches, le lycée ... Lire la suite
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ACTUALITE
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Medinatoul Salam - Commémoration du 17 Avril : les Thiantacones en plein dans les préparatifs

La 77 eme édition de la rencontre entre Serigne Saliou Mbacke et Cheikh Bethio revêt d’un... Lire la suite
Secteur extractif : la société civile investit la presse

C’est l’hôtel SO SUITE de Saly qui a accueilli cet atelier sur l’investigation dans le secteur... Lire la suite
Secteur informel : le Ministre de l'artisanat invite les acteurs à se formaliser

Khassim Seck C’est en marge d’un atelier organisé les 24et 25 mars que le docteur Pape Abdoulaye... Lire la suite
Trentième assemblée plénière du haut conseil du dialogue social: l’institution prône la bonne gouvernance.

Comme à l’accoutumée le haut conseil du dialogue social a tenu ce lundi 20 mars sa... Lire la suite
Mbour : un an après son accession à la tête de la municipalité, Cheikh Issa Sall se fait évaluer ses administrés

1 vision, 10 axes stratégiques et 100 actions prioritaires. C’est le programme « yessal Mbour » que l’édile... Lire la suite
Loi sur le loyer: les bailleurs et agents immobiliers de Mbour se conforment mais...

C’est à l’occasion d’une rencontre organisée le samedi 18 mars 20223 devant les locaux de l’agence... Lire la suite
Saly: le maire et sa présidente de la commission domaniale arrêtés puis libérés

C’est aux abords de 10h que les supputations nous sont parvenues. Après moult recoupement nous avons... Lire la suite
CULTURE - LITTERATURE : « le jardin de l’espoir » a fleuri pour Abdou Aziz Faye.

KHASSIM SECK « Le jardin de l’espoir » c’est le titre du recueil de poèmes qui a... Lire la suite
COMMUNE DE MBOUR – VOTE DU BUDGET 2023 : près de 6 milliards votés à l’unanimité.

KHASSIM SECK Le conseil municipal de la commune de Mbour s’est réuni hier à l’hôtel Coco Beach... Lire la suite
Transition écologique juste et équitable : le haut conseil du dialogue social apporte sa partition.

KHASSIM SECK Le Haut Conseil du Dialogue Social veut contribuer à l’économie verte en participant activement à... Lire la suite
Promotion de l’emploi des jeunes : Le Cadre de concertation se penche sur l'élaboration de stratégies locales de promotion de

Après la mise en place du cadre de concertation multisectoriel de Mbour qui entre dans le... Lire la suite
Promotion de l’emploi des jeunes

Promotion de l'emploi des jeunes. Le Cadre de concertation se penche sur l'élaboration de stratégies locales de... Lire la suite
MBOUR – 30.000m DE LINEAIRE D’ADDITION D’EAU : Cheikh Issa Sall veut respecter une promesse électorale.

Le Maire de la commune de Mbour a lancé un vaste programme de renforcement du réseau... Lire la suite
AIRE MARINE PROTEGEE DE JOAL FADIOUTH : les trafiquants abandonnent une demie tonne de chanvre indien.

Le trafic de drogue est toujours un fléau difficile à éradiquer dans la petite côte. Avec... Lire la suite
SOCIETE – 15% DE LA POPULATION : les handicapés du Sénégal veulent plus de présence dans les instances de décision.

Les handicapés de l'Afrique veulent marquer leur présence dans les sphères de décision politiques afin de... Lire la suite
PECHE – CELEBRATION DE LA JOURNEE MONDIALE DES OCEANS SUR FOND DE CONTESTATIONS : le PAPAS réclame le relèvement de la zone d

La journée mondiale des océans est célébrée à travers le monde depuis 1992 au sortir du... Lire la suite
LUTTE CONTRE LE BLANCHIMENT DES CAPITAUX ET LE FINANCEMENT DU TERRORISME : le Sénégal devenu un bon élève.

La CDEAO, à travers son bras armé le GIABA, fait de la lutte contre le blanchiment... Lire la suite
MEURTRE D’UN JEUNE A MBOUR PAR UN REPRIS DE JUSTICE : la famille de la victime promet de le tuer si l’assassin ressort de la

Encore un meurtre, dira-t-on. Un jeune homme de 26 ans a été assassiné ce mercredi soir... Lire la suite
HABITAT – INDEMNISATION DES IMPACTES DES HLM MARISTES : Macky Sall met sur la table 17,2 milliards.

A la suite de l'exécution du contrat de performance signé avec l'Etat du Sénégal fini en... Lire la suite
MEDINATOUL SALAM – THIANTE INTERDIT A THIES FINALEMENT ORGANISE CHEZ ELLE : Sokhna Aida Diallo reçoit 1 milliard de ses talib

Sokhna Aida Diallo a finalement tenu le Thiante dont l'organisation a été interdite à la dernière... Lire la suite
PROMISCUITE, MANQUE DE PERSONNEL, INSUFFISANCE DES LITS, MANQUE DE MATERIELS (…) : Le chapelet de problèmes du service d’urge

Il y a quelques mois par le passé que l'hôpital de Grand Mbour a été baptisé... Lire la suite
SECURITE – TRANSPORT – MOBILITE URBAINE : le Maire de Mbour veut couper le mal à la racine.

Le transport, la mobilité urbaine et la sécurité font partie des points névralgiques de la commune... Lire la suite
MIGRATION IRREGULIERE : Mbour et Kédougou les deux plaques tournantes du trafic de migrants.

La lutte contre le trafic de migrants est une problématique complexe pour les autorités policières et... Lire la suite
MEDIA ET SCIENCES : le réseau Théophraste note l’urgence d’avoir des journalistes scientifiques.

Le réseau Théophraste a ouvert son colloque international hier à Saly Portudal. L’occasion a été saisie... Lire la suite
POLE URBAIN DAGA-KHOLPA : Abdoulaye Sow engage la discussion avec les populations impactées.

Le pôle urbain Daga-Kholpa a fait l’objet de plusieurs manifestations des jeunes des villages impactés. Depuis... Lire la suite
DGID : pour mieux assister la hiérarchie dans sa mission, les agents de la DGID veulent plus d’implication dans les décisions

L’Amicale des Agents d’Assiettes des Impôts et Domaines veut jouer pleinement son rôle dans la mission... Lire la suite
SECURITE – TRESORS : les travailleurs du trésor réclament plus de sécurité dans l’exercice de leur fonction.

Ces dernier temps, beaucoup de cas d’agression ou de meurtre sont notés à travers le pays.... Lire la suite
DIASS – INAUGURATION D’UNE CENTRALE SOLAIRE PHOTOVOLTAIQUE : la SENELEC élargit son réseau avec 33.000 ménages de plus.

Le Président Macky Sall a procédé hier à l’inauguration de la centrale solaire de Malicounda. Un... Lire la suite
ECONOMIE – ARTISANAT : l’APDA fait son bilan d’étape et se projette sur les 5 prochaines années.

L’APDA (Agence pour la Promotion et le Développement dde l’Artisanat) a été créée par le décret... Lire la suite
HAUSSE DE LA PRODUCTIVITE AGRICOLE : un tracteur hydraulique mis au point par DAUST.

L’agriculture sénégalaise reste toujours à faire des efforts pour devenir compétitive. Pour y arriver, un certain... Lire la suite
CULTURE - PEOPLE
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Coronavirus - Les conséquences du confinement. À Mbour, Le secteur informel se résigne et prêche en faveur des recommandations.

La propagation du Covid 19 dans le Sénégal continue son petit bonhomme de chemin. Cette situation... Lire la suite
CULTURE – DISTRIBUTION DES RECETTES DE LA SODAV : « Depuis 2004, je n’ai reçu que 8000f » ; le cri de cœur de Mame J Ras Soul

La SODAV (Société Sénégalaise des Droits d’Auteur et Droits Voisins) a été mise en place depuis... Lire la suite
SOCIETE : Macky Sall offre 5 millions aux Kankourangs de Mbour.

C’est une enveloppe de 5 millions que le Ministre des Infrastructures, des Transports Terrestres et du... Lire la suite
ARRET SUR IMAGES
DEVELOPPEMENT LOCAL
Parole aux Mbourois

Contribution : Lettre ouverte au Ministre de l'int
Lettre ouverte au Ministre de l'intérieur / Kankourang de Mbour: Allaamouta ! Cher monsieur le ministre, Pour l'harmonie des...
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CONTRIBUTION – AFFAIRE OUSMANE SONKO/ADJI SARR : L
Durant toute mon éducation familiale et tout mon cursus scolaire, notamment en littérature, on m’a...
Lire la suiteINTERNATIONAL

Le coronavirus pourrait ne jamais disparaître, sel
"Nous avons un nouveau virus qui pénètre la population humaine pour la première fois et il...
Lire la suiteTOUS EN CLASSE

COVID 19 - EDUCATION : Prévue initialement le 02 j
L’information est tombée dans le journal de 23h de la télévision nationale ce 01 juin, à...
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MBOUR - Une ouverture des classes hypothétique : l
« L'heure est grave, notre pays est en danger. Vous devez pouvoir lire le malaise des acteurs....
Lire la suiteLES NTIC CHEZ VOUS

Les meilleurs IDE JavaScript
Pour rappel, un IDE ( Integrated Development Environment ou Environnement de développement ) regroupe un ensemble...
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