Pêche (81)
Mbour est connue pour ses côtes poissonneuses. Dans cette rubrique, nous évoquerons la vie des pêcheurs, leurs difficultés, entre autres questions relatives à l’économie maritime
Pêche : Malal Sané, Secrétaire Permanent de la Commission Sous Régionale de Pêche : « La pêche Inn, un frein à la sécurité alimentaire ».
Après un an de mise en œuvre du programme PESCAO, les membres de la commission sous régionale de pêche se retrouvé à Saly Portugal hier pour présenter les résultats de cette stratégie de lutte contre la pêche illicite non déclaré et non réglementée (Pêche INN).
Selon le Secrétariat permanent de la commission sous régionale de pêche « la pêche Inn constitue un frein à la sécurité alimentaire dans les pays membres ». En effet, Malal Sané explique que, « S’il n’y a pas un contrôle sur le respect des dispositions légales par l’armateur dans les eaux de l’espaces CSRP, sans respecter les dispositions légales, sans avoir les licences de pêche etc., cela contribue à la destruction de l’écosystème mais également, à la capacité de la pêche. C’est pourquoi on a dit qu’aujourd’hui, il y a une raréfaction de la ressource ».
Dans ce sens, il fait savoir qu’ aujourd’hui, dans tous les pays de la CSRP, en particulier dans la pêche artisanale, les pêcheurs déploient plus d’efforts incommensurables pour arriver aux zones de pêche et avoir du poisson. « C’est pour cela qu’on a dit qu’il faut contrôler les activités de pêche pour éviter la pêche INN qui est l’œuvre de gens qui veulent pêcher chez nous sans rien payer, sans respecter les règles. Cela n’est pas bon pour nous encore moins pour les générations futures. C’est pour nous, le combat. Non pas dans l’espace CSRP seulement mais à travers le monde », confie le Secrétaire permanent de la commission. Il ajoute que dans ce cadre des efforts conjoints ont été faits par les 7 pays membres de la Commission Sous Régionale de Pêche. « C’est pourquoi les efforts conjoints des états-membres sont pertinents pour faire face ensemble, à cette problématique. Parce que celui qui pratique la pêche INN au Sénégal va ensuite rentrer dans les eaux bissau-guinéennes. Et aujourd’hui, le système fonctionne et tous les navires arrêtés dans les sept après avoir commis une infraction dans un autre pays, est arrêté et contraint de payer », a-t-il assuré. Pour le Capitaine Mamadou Ndiaye, « Il est de bonne guerre que ces pays se regroupent pour mettre en place un dispositif institutionnel pour faire face à ce fléau des temps modernes. On est accompagné dans ce cadre par l’UE par le biais du programme PESCAO et qui a une tutelle administrative que sont la Cedeao et l’Uemoa ». Dès lors, le Directeur de la Protection et de la Surveillance des Pêches, ajoute : « Ce projet permet à l’ensemble des pays membres d’organiser des opérations de surveillance aérienne mais également, maritime. Lesquelles ont permis d’avoir des résultats assez importants et c’est un exemple reconnu dans le monde et qui est donné en exemple ». Il estime également dans la foulée, « il est rare dans le monde de voir des pays travailler ensemble de façon qu’un patrouilleur en mer du Sénégal surveille les eaux de la GB avec des inspecteurs de la GB et de la Gambie. Donc un bel exemple de coopération qui nous a permis de lutter jusque-là et avec efficacité contre la pêche INN ».
Le bilan d’une année de programme
« Le programme PESCAO financé par l’Union européenne pour le renforcement de notre système de Suivi, Contrôle et Surveillance des activités de pêche. La pêche INN est un fléau mondial et c’est dans ce cadre-là que nous sommes là pour faire le bilan des activités qui étaient faites pendant la première année », a informé Malal Sané. Avant d’ajouter : « pendant cette année, on a fait auprès des pays, plusieurs activités au niveau opérationnel de surveillance des activités de pêche, de surveillance conjointe avec tous les pays membres de la CSRP. Et les résultats ont été positifs ».
Toutefois Malal Sané précise, « non pas dans le sens d’avoir plusieurs bateaux arraisonnés au moins, pour savoir qui est dans les eaux de l’espace CSRP ». Pour lui, « il y a donc un contrôle effectif concernant les armateurs : s’ils ont des licences, s’ils font leurs activités de pêche conformément à la disposition des lois qui sont applicables. Le problème du contrôle doit être ajouté à celui de la prévention. C’est dans tous ces aspects de la lutte contre la pêche illicite que la Commission fait son travail avec tous ses partenaires », indique-t-il.
De surcroît, il rappelle que « pour que ces activités soient efficaces, il faut que les instruments juridiques soient adoptés. Je parlais de la nécessité de l’adoption de la convention SCS mais aussi, l’adoption du protocole d’application concernant le registre des navires, la compétence sous-régionale mais aussi, le système des informations », Malal Sané.
Le Sénégal dans le peloton de tête.
« Un patrouilleur de la Marine est souvent affrété pour faire le contrôle et la surveillance des pêches dans les eaux des autres pays. Cela, nous le faisons depuis très longtemps déjà, pas seulement dans le cadre de ce projet mais c’est une expérience vécue dans la sous-région depuis 15-20 ans », a informé le Capitaine Ndaiye. Il fait également savoir que le projet est venu avec ses moyens pour aider à davantage organiser des opérations et c’est une initiative à saluer mais aussi à encourager puisqu’elle permet « de mettre à niveau le système de surveillance déjà en place dans la sous-région. Elle permet également d’offrir aux pays qui ont moins de moyens d’avoir la possibilité d’avoir un peu de visibilité sur l’activité de pêche dans leurs ZDE », martèle-t-il.
En termes de pertes causées par la pêche INN au le Sénégal, il explique que « les dernières estimations parlent de quelques centaines de milliards de francs Cfa. Il est difficile de donner un chiffre exact parce qu’il n’y a pas d’étude récente à ce sujet. Mais je peux vous assurer qu’au Sénégal, énormément d’efforts ont été consentis par l’Etat avec l’acquisition de trois patrouilleurs de haute mer (Le Fouladou, le Kédougou et le Ferlo) lors des cinq dernières années », assure le Directeur de la Protection et de la Surveillance des Pêches. A l’en croire, « il y a l’armée de l’Air qui a acquis de nouveaux avions et la Direction de la Protection et de la Surveillance des Pêches qui a connu un renforcement de ses capacités opérationnelles pour un meilleur suivi satellitaire des navires qui sont autorisées à pêcher dans les eaux sénégalaises. Compte non-tenu du programme observateur des stations côtières ».
« En tout cas au Sénégal, assure M. Ndiaye, on essaie de mettre en place, un dispositif global pour prendre en charge cette problématique. Elle existe encore, c’est pourquoi on est là pour essayer de l’adresser avec tous les moyens disponibles ».
Par rapport aux moyens, des pays sont en avance par rapport à d’autres. Toutefois, selon le Capitaine le Sénégal fait partie de ceux qui sont devant : « Je pense qu’on fait partie du peloton de tête ! », assure-t-il.
IDY NIANG
Les acteurs de la pêche alertent les autorités sur la surexploitation des petits pélagiques.
La prolifération des usines de transformation de la pêche et notamment des usines de farine de poisson est indexée par les acteurs de la pêche d’être la cause de la surcapacité de pêche des petits pélagiques, de la pollution des zones côtières et constituent selon eux une menace pour la transformation artisanale et la sécurité alimentaire. Ces acteurs se sont retrouvés à Mbour, hier, pour alerter les autorités sur les dangers qui guettent leur secteur.
Le secteur de la pêche est dans les eaux troubles. Cela se manifeste par une exacerbation des conflits, une baisse des revenus des professionnels á cause du nombre élevé des bateaux, des mauvaises pratiques de pêche et du pillage des ressources par les navires de pêche qui opèrent sans observateur á bord, ont déploré les membres de la Coalition Nationale pour la Transparence dans la Gestion des Petits Pélagiques au Sénégal regroupés á Mbour ce mercredi.
L'objectif de cette rencontre a été de porter un plaidoyer pour une meilleure transparence des processus d'implantation des usines de pêche et de la gestion des licences et des arraisonnements de navires auteurs d'infractions en lien avec les pêcheries de pélagiques au Sénégal.
Selon le Coordonnateur des CLPA (Conseil Local de Pêche Artisanale) du Département de Mbour, « des implantations effrénées d'usines de transformation notamment ciblant les petits pélagiques sont constatées au niveau des débarcadères », déplorent Ndiaga Cissé. Pour lui, les études d'impact environnemental et social ne tiennent pas suffisamment et activement compte de la capacité de production á défaut d'ignorer le potentiel exploitable des stocks de petits pélagiques dont les principales espèces sont surexploitées selon les évaluations du COPACE (Comité des Pêche pour l’Atlantique Centre-Est. En effet, entre 2014 et 2019 le nombre d'usines implantées passe de 94 á 134 et le nombre de navires agréés 82 á 105.
Pour ce qui concerne les licences de pêche, il a rappelé des cas de fraude sur les déclarations de tonnage des navires attestant d'un manque de transparence dans le processus d'octroi des licences. Il continue : « A cela s'ajoute la non publication de rapports sur les dossiers d'arraisonnement et le déficit de transparence dans la gestion des contreparties financières issus et des accords de pêche notamment en ce qui concerne l'appui sectoriel dédié á la pêche artisanale » a martelé Ndiaga Cissé.
IDY NIANG
[VIDEO] Birdlife lance la croisade pour protèger les oiseaux de mer et les tortues marines
ECONOMIE La CSRP à la recherche des moyens de sa politique.
Porté sur les fonts baptismaux depuis 1985, la Commission Sous Régional de Pêche regroupe l’ensemble des pays ouest africains qui se partagent l’océan atlantique (Mauritanie, Sénégal, Gambie, Guinée-Bissau, Guinée, Sierra Leone et Cap-Vert)». Depuis 2013, la CSRP avait entamé des travaux sur la pérennisation du financement des activités de la convention de Suivi, Contrôle et Surveillance (SCS) dans la zone CSRP. Ce mardi, les représentants des Etats membres se sont retrouvé à Saly pour une «étude de faisabilité des mécanismes de financement durable des activités de suivi, contrôle et surveillance des pêches ».
La réunion des Etats membres de la CSRP cette semaine à Saly est la traduction de la volonté de cette structure de trouver les voies et moyens pour la réalisation des missions que les états ont assignées à la commission. En effet, depuis quelques années, une étude sur la pérennisation des mécanismes de financement durables a été menée. Selon Malal Sané, « A l’état actuel de ce gigantesque chantier, il faut rassurer les partenaires par rapport à la transparence des activités SCS dont le registre constitue un pan important et également hisser les voiles de l’autonomie financière de la CSRP afin de renforcer les capacités de décision de l’institution », souligne le Secrétaire permanent de la CSRP.
Dans cette lancée, il a rappelé que depuis 1985, la CSRP a posé plusieurs actes visant à améliorer la gestion durable des pêcheries au profit du bien-être des populations de ses Etats membres. Il ajoute : « cette volonté a été renforcée lors de la 14 session ordinaire de la conférence des Ministres tenue à Nouakchott en 2011, au cours de laquelle les Ministres après avoir adopté la Déclaration de Nouakchott, avaient instruit le secrétaire permanent à trouver à trouver des voies et moyens pour apporter un soutien aux Etats membres dans leurs efforts de lutte contre la pêche INN », rappelle M. Sané.
Pour Marieme Diagne Talla, représentant le Ministre de la pêche et de l’économie maritime, les efforts sont nombreux et soutenus mais n’ont pas permis malheureusement de juguler la problématique récurrente de la dépendance financière des organisations régionales. Mais elle précise : « cette importante initiative de pérennisation des activités SCS dont le succès permettra de consolider les acquis déjà obtenus par notre organisation depuis sa création, et partant, permettre une meilleure intégration de la pêche aux économies nationales de nos Etats membres », martèle Mme Talla.
IDY NIANG
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Dans cette lancée, il a rappelé que depuis 1985, la CSRP a posé plusieurs actes visant à améliorer la gestion durable des pêcheries au profit du bien-être des populations de ses Etats membres. Il ajoute : « cette volonté a été renforcée lors de la 14 session ordinaire de la conférence des Ministres tenue à Nouakchott en 2011, au cours de laquelle les Ministres après avoir adopté la Déclaration de Nouakchott, avaient instruit le secrétaire permanent à trouver à trouver des voies et moyens pour apporter un soutien aux Etats membres dans leurs efforts de lutte contre la pêche INN », rappelle M. Sané.
Pour Marieme Diagne Talla, représentant le Ministre de la pêche et de l’économie maritime, les efforts sont nombreux et soutenus mais n’ont pas permis malheureusement de juguler la problématique récurrente de la dépendance financière des organisations régionales. Mais elle précise : « cette importante initiative de pérennisation des activités SCS dont le succès permettra de consolider les acquis déjà obtenus par notre organisation depuis sa création, et partant, permettre une meilleure intégration de la pêche aux économies nationales de nos Etats membres », martèle Mme Talla.
IDY NIANG
PECHE : La Commission Sous Régionale de Pêche veut harmoniser les législations des pêches dans les pays membres.
L’ensemble des pays membres de la commission sous régionale de pêche se sont regroupés à Saly Portudal du 19 au 20 septembre pour valider l’étude comparative sur l’harmonisation des législations de pêche dans les zones de la CSRP par rapport à la convention CMA (Convention relative à la détermination des conditions minimales d’accès et d’exploitation des ressources halieutiques à l’intérieur des zones maritimes sous juridiction des Etats membres de la CSRP adoptée le 08 juin 2012 à Dakar, Sénégal et entrée en vigueur le 16 septembre 2012). Pour le Ministre de la pêche et de l’économie maritime venu présider à la cérémonie d’ouverture, cette harmonisation est très importante du fait que la commission sous régionale de pêche est maintenant stable après plusieurs années d’instabilité avec un secrétaire général par intérim qui a duré à ce poste. « Maintenant grâce à l’intervention de nos Chefs d’Etats, qui ont donné des instructions aux Ministres en charge des pêches qui se sont réunis à Dakar il y a quelques mois, et qui ont adopté de nouveaux textes régissant la gouvernance de la commission sous régionale, nous avons un secrétaire exécutif permanent stable et une gouvernance stable », indique Omar Guèye.
Dans cette lancée, il précise « le poisson ne connait pas de frontières, du Maroc jusqu’en Sierra Léone c’est à peu près les mêmes espèces qui traversent les Etats, dans un sens comme dans l’autre. De ce point de vue, nous avons des législations différentes . Le Sénégal, la Mauritanie, la Guinée, la Gambie et la Sierra Léone, chacun de ces pays a sa propre législation en matière de pêche ». Donc pour le Ministre, la mission qui est assignée à cet atelier, « est de réfléchir sur comment harmoniser cette législation pour que cette ressource qui est commune soit mieux gérée, mieux protégée dans le sens d’une gestion durable conformément aux objectifs de l’ODD 14 », fait savoir Omar Guèye.
Pour lui, puisque les ressources ne sont pas pérennes, il faut bien les gérer. Dans ce sens, il explique que le Sénégal a pris beaucoup d’initiatives sous l’impulsion du Président de la République. Il rappelle dans la foulée, le contenu du nouveau code de la pêche au Sénégal, la loi 2015-18 du 13 juillet 2015 qui a instauré beaucoup de systèmes de gestion durable, notamment en augmentant les tailles minimales de capture. « Prenez la sardinelle par exemple, personne n’a le droit de la pêcher au Sénégal si elle n’atteint pas 18cm, personne n’a le droit de pêcher le mérou si il n’atteint pas 40cm alors dans les anciens codes c’était respectivement 12cm et 20cm », informe Omar Guèye.
Il montre qu’il y a aussi des mesures fortes pour lutter contre la pêche illégale non déclaré, non réglementée. « À chaque fois que nous prenons un bateau qui se trouve dans ce contexte, l’amende minimale c’est 500 millions et celle maximale 1 milliard. Et s’il y a récidive, le bateau devient la propriété de l’Etat sénégalais ». Pour lui ce sont là autant de disposition que les Etats sont en train de prendre et qui peuvent être partagées car « les meilleures pratiques se partagent ».
IDY NIANG
CEREMONIE D’IMMERSION DES POTS A POULPES Le CLPA égrènent un chapelet de problèmes.
La cérémonie d’immersion des pots à poulpes pour cette année à Joal hier en présidence du Ministre la pêche et de l’Economie Maritime. L’occasion a été saisi par les acteurs de la pêche regroupés dans les CLPA (Conseil Local de Pêche Artisanale) d’étaler un arsenal de problèmes auxquels devant leur ministre de tutelle.
Les CLPA du département de Mbour ont fait état de plusieurs difficultés auxquelles ils sont confrontés dans l’exercice de leur activité. En effet, selon le Coordonnateur du CLPA de Joal, « malgré l’engagement des acteurs de la pêche du département, les problèmes de moyens de fonctionnement des CLPA du département de Mbour, à l’instar de tous les CLPA du Sénégal, plombent les résultats qui peuvent être améliorés ». pour Mbaye Seck, le reversement des 60% des permis de pêche et des 30% des cartes de mareyeurs est un problème commun à tous les CLPA et qui tardent à être solutionné.
Il ajoute que le CLPA de Joal compte des pêcheurs revenus de la Mauritanie. « La liste a été remise au Coordinateur national pour diligenter leurs cas et demander au Ministre de bien vouloir apporter l’assistance nécessaire à nos frères revenus de la Mauritanie », fait savoir M. Seck.
Dans le cadre de la gestion durable des ressources halieutiques et pour une meilleure efficacité de la gestion du poulpe, « nous souhaiterions que le repos biologique du poulpe soit élargi au niveau national, sur proposition des CLPA, comme mentionné dans les recommandations de la réunion d’évaluation du repos biologique du poulpe pour l’année 2017 », indique le coordinateur du CLPA de Joal.
Il ajoute que pour le suivi des mesures mises en œuvre dans le département de Mbour, la demande est « de mettre à la disposition des CLPA du département de Mbour deux vedettes équipées, pour la surveillance et deux véhicules pour une mobilité rapide interne et externe entre les différents CLPA pour exécuter en temps réel les mesures de gestion durable », précise-t-il.
Enfin, « le déficit d’agents des pêches se fait sentir au niveau de tous les postes de contrôle des pêches du département et le renforcement du personnel de ces postes dans le premier département des pêches du Sénégal contribuera à une meilleure gestion du secteur et des ressources », préconise Mbaye Seck.
PECHE : Les acteurs de la pêche artisanale se plaignent de la prolifération des usines de fabrication de farine de poisson.
Depuis quelques années, on assiste à des installations tous azimuts d’industries de fabrication de farine de poisson dans le pays. Une situation qui ne laisse pas indifférents les acteurs de la pêche artisanale regroupés au sein de l’APRAPAM (Association pour la Promotion et la Responsabilisation des Acteurs de la Pêche Maritime). Lors de leur 7ème forum annuel organisé à Mbour ce mercredi, ces acteurs de la pêche artisanale se sont offusqués de la vitesse et de l’organisation à laquelle ces usines sont implantées au Sénégal. Ils demandent plus de transparence dans la gouvernance de ce secteur.
Plus d’une centaine d’acteurs de la pêche artisanale du Sénégal, de la Mauritanie, de la Gambie et de la Guinnée Bissau se sont retrouvés ce mercredi à Mbour pour réfléchir sur les problèmes causés par les installations industrielles spécialisées dans la production de farine de poisson dans leurs pays respectifs. Ce forum a été organisé en partenariat avec le CONIPAS (Conseil National Interprofessionnel de la Pêche Artisanale du Sénégal), la CAOPA (Confédération Africaine des Organisations Professionnelles de Pêche Artisanale) et le Réseau des Journalistes Ouest Africain de Pêche Artisanale. Selon Gaoussou Gueye, « aujourd’hui en raison d’une demande accrue sur les principaux marchés internationaux, offrant des prix très rémunérateurs, les usines de farine de poisson se multiplient, notamment en Afrique de l’Ouest ». Dans cette lancée, il précise qu’au Sénégal il existe maintenant une dizaine d’usines agréées, et qu’en Mauritanie, leur nombre passe de 6 à 23 depuis 2010, puis à 29 en 2015. Deux usines viennent aussi d’être construites en Gambie », indique le Président de l’APRAPAM.
Cette prolifération, ajoutée au nombre plus important d’ « usines actives non enregistrées », d’après M. Guèye, augmente les quantités de poisson transformés en farine de façon exponentielle. Il rappelle dans la foulée, que cette farine de poisson utilisée pour l’alimentation des animaux aussi bien terrestres que marins, « entre pour environ 68% dans la fabrication de l’aliment aquacole », explique le Président de l’APRAPAM. « La production mondiale va à 46% à l’aquaculture, 24% à l’alimentation des porcs, 22% aux ruminants, animaux domestiques (volaille) et produits pharmaceutiques » informe M. Guèye.
L’accélération de la surexploitation des ressources halieutiques ciblées que la sardinelle par la demande croissante des nombreuses usines de farine qui possèdent ou sous traite avec des navires les approvisionnements causent essentiellement trois problèmes principaux. « L’accentuation de l’insécurité alimentaire dans les régions côtières et l’intérieur de nos pays ; une bonne partie de la pêche qui était destinée à la consommation humaine est détournée pour contribuer à l’alimentation d’animaux d’élevage surtout dans les pays occidentaux et asiatiques » se désole M. Guèye. De plus, cela porte des répercussions sur l’emploi qui, selon Gaoussou Guèye, se traduisent par des sorties de professionnels du secteur tels que les mareyeurs et les transformatrices drainant derrière eux une multitude de travailleurs et leurs familles. Pour lui, une usine de production de farine, souvent à capitaux étrangers fournit peu d’emplois et contribue très peu au développement du pays.
Enfin, « les nuisances environnementales et le danger pour la santé publique par les rejets nocifs de l’air et dans le milieu ambiant » martèle M. Guèye. Il ajoute, « ces rejets peuvent être gênantes voire toxiques et être à l’origine de nombreuses pathologies telles que les allergies, l’asthme, les affections respiratoires, etc… ».
« Il n’y a aucune transparence par rapport à l’implantation de ces usines » fustige le Président de l’APRAPAM. Il considère que si les journalistes et les populations avaient accès au le nombre d’usines installées au Sénégal, à la manière dont elles travaillent, au lieu où elles exportent, et à ce qu’elles exportent, on n’aurait pas de problème. « Mais je dis qu’aujourd’hui, ce que nos autorités nous disent en termes d’exportation de farine, et ce qui se passe dans l’international, c’est diamétralement opposé », conclut Gaoussou Guèye.
IDY NIANG
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MEDINATOUL SALAM – THIANTE INTERDIT A THIES FINALEMENT ORGANISE CHEZ ELLE : Sokhna Aida Diallo reçoit 1 milliard de ses talib

Sokhna Aida Diallo a finalement tenu le Thiante dont l'organisation a été interdite à la dernière... Lire la suite
PROMISCUITE, MANQUE DE PERSONNEL, INSUFFISANCE DES LITS, MANQUE DE MATERIELS (…) : Le chapelet de problèmes du service d’urge

Il y a quelques mois par le passé que l'hôpital de Grand Mbour a été baptisé... Lire la suite
SECURITE – TRANSPORT – MOBILITE URBAINE : le Maire de Mbour veut couper le mal à la racine.

Le transport, la mobilité urbaine et la sécurité font partie des points névralgiques de la commune... Lire la suite
MIGRATION IRREGULIERE : Mbour et Kédougou les deux plaques tournantes du trafic de migrants.

La lutte contre le trafic de migrants est une problématique complexe pour les autorités policières et... Lire la suite
MEDIA ET SCIENCES : le réseau Théophraste note l’urgence d’avoir des journalistes scientifiques.

Le réseau Théophraste a ouvert son colloque international hier à Saly Portudal. L’occasion a été saisie... Lire la suite
POLE URBAIN DAGA-KHOLPA : Abdoulaye Sow engage la discussion avec les populations impactées.

Le pôle urbain Daga-Kholpa a fait l’objet de plusieurs manifestations des jeunes des villages impactés. Depuis... Lire la suite
DGID : pour mieux assister la hiérarchie dans sa mission, les agents de la DGID veulent plus d’implication dans les décisions

L’Amicale des Agents d’Assiettes des Impôts et Domaines veut jouer pleinement son rôle dans la mission... Lire la suite
SECURITE – TRESORS : les travailleurs du trésor réclament plus de sécurité dans l’exercice de leur fonction.

Ces dernier temps, beaucoup de cas d’agression ou de meurtre sont notés à travers le pays.... Lire la suite
DIASS – INAUGURATION D’UNE CENTRALE SOLAIRE PHOTOVOLTAIQUE : la SENELEC élargit son réseau avec 33.000 ménages de plus.

Le Président Macky Sall a procédé hier à l’inauguration de la centrale solaire de Malicounda. Un... Lire la suite
ECONOMIE – ARTISANAT : l’APDA fait son bilan d’étape et se projette sur les 5 prochaines années.

L’APDA (Agence pour la Promotion et le Développement dde l’Artisanat) a été créée par le décret... Lire la suite
HAUSSE DE LA PRODUCTIVITE AGRICOLE : un tracteur hydraulique mis au point par DAUST.

L’agriculture sénégalaise reste toujours à faire des efforts pour devenir compétitive. Pour y arriver, un certain... Lire la suite
CULTURE - PEOPLE
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Coronavirus - Les conséquences du confinement. À Mbour, Le secteur informel se résigne et prêche en faveur des recommandations.

La propagation du Covid 19 dans le Sénégal continue son petit bonhomme de chemin. Cette situation... Lire la suite
CULTURE – DISTRIBUTION DES RECETTES DE LA SODAV : « Depuis 2004, je n’ai reçu que 8000f » ; le cri de cœur de Mame J Ras Soul

La SODAV (Société Sénégalaise des Droits d’Auteur et Droits Voisins) a été mise en place depuis... Lire la suite
SOCIETE : Macky Sall offre 5 millions aux Kankourangs de Mbour.

C’est une enveloppe de 5 millions que le Ministre des Infrastructures, des Transports Terrestres et du... Lire la suite
ARRET SUR IMAGES
DEVELOPPEMENT LOCAL
Parole aux Mbourois

Contribution : Lettre ouverte au Ministre de l'int
Lettre ouverte au Ministre de l'intérieur / Kankourang de Mbour: Allaamouta ! Cher monsieur le ministre, Pour l'harmonie des...
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CONTRIBUTION – AFFAIRE OUSMANE SONKO/ADJI SARR : L
Durant toute mon éducation familiale et tout mon cursus scolaire, notamment en littérature, on m’a...
Lire la suiteINTERNATIONAL

Le coronavirus pourrait ne jamais disparaître, sel
"Nous avons un nouveau virus qui pénètre la population humaine pour la première fois et il...
Lire la suiteTOUS EN CLASSE

COVID 19 - EDUCATION : Prévue initialement le 02 j
L’information est tombée dans le journal de 23h de la télévision nationale ce 01 juin, à...
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MBOUR - Une ouverture des classes hypothétique : l
« L'heure est grave, notre pays est en danger. Vous devez pouvoir lire le malaise des acteurs....
Lire la suiteLES NTIC CHEZ VOUS

Les meilleurs IDE JavaScript
Pour rappel, un IDE ( Integrated Development Environment ou Environnement de développement ) regroupe un ensemble...
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