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Coronavirus - Les conséquences du confinement. À Mbour, Le secteur informel se résigne et prêche en faveur des recommandations.
La propagation du Covid 19 dans le Sénégal continue son petit bonhomme de chemin. Cette situation est arrivée à un niveau où au delà des recommandations de l'état et des autorités sanitaires, beaucoup de citoyens ont senti la nécessité de se confiner chez eux afin de contribuer à la maîtrise du Coronavirus. Ce qui fait que les activités sont réduites à leur plus simple expression. Chez les travailleurs autonomes, les conséquences sont difficiles à supporter. À Mbour, quelques travailleurs du secteur informel qui ont donné leur avis sur la situation.
Baba Niane, Chauffeur
Actuellement, j'ai garé ma voiture pour le moment parce que je ne sens plus en sécurité. Comme c'est une maladie contagieuse qui peut se transmettre même durant une discussion, il vaut mieux reculer pour mieux se protéger. Il ne sert à rien de prendre des risques, rien que pour de l'argent. Depuis que j'ai entendu les règles de prévention, je les pratique le maximum possible. Je ne donne plus la main pour saluer, je ne m'assois plus n'importe où, et j'ai pris toutes mes dispositions. Je ne fais pas du "rallye", et je gagnait à peu près 15 mille francs CFA par jour. Je me déplace selon les appels de mes clients, mais maintenant, j'ai sélectionné mes clients. Je ne conduis que pour ceux que je connais pour des déplacements très limités. La maison, les supermarchés, etc.... Le conseil que je peux donner aux sénégalais c'est de rester chez eux jusqu'à nouvel ordre et de ne pas s'exposer au danger pour simplement de l'argent.
Pape Malick Diouf, Mécanicien
Cette maladie est arrivée au Sénégal et a installé la peur et l'inquiétude chez les populations. Elle a vraiment impacté sur notre travail parce qu'au paravent, on avait au moins quelques voiture à réparer chaque jour pour avoir quelque chose à ramener à la maison. Mais depuis que ce virus est entré dans le pays, et que les gens ont commencé à éviter les sorties, nous rentrons chaque soir presque comme on était sorti de la maison, bredouille quelques fois. Hier je suis rentré les mains vides, et c'est à cause du virus. Il arrivait que je termine ma journée avec 15 mille ou 20 mille mais depuis lors, gagner cinq cents francs même pose problème. Je pense dès lors que, les sénégalais doivent respecter les recommandations sanitaires des médecins : se laver régulièrement les mains avec du savon et de l'eau de javel, si on a envie de tousser on le fait dans le coude, porter des masques etc... Prévenir vaut mieux que guérir. Éviter les sorties et rester dans les maisons. Ce sont les gestes qui pourraient empêcher la maladie de se développer.
Issa Gueye ( Issa Vision), Photographe - Caméraman
Ce qu'on peut dire de la maladie du Coronavirus c'est qu'elle nous a touché. Parce que déjà aujourd'hui, par exemple, j'avais engagé un programme mais celle-ci a été annulée à cause de la maladie. C'est très dur pour moi parce que j'avais déjà encaissé une avance que je suis obligé de rembourser. Chaque weekend au moins, on avait un ou deux programmes. On me payait pour chaque cérémonie 60 ou 70 mille, mais actuellement tu vois toi même la situation. De ce fait, pour que la situation puisse s'améliorer, je voudrais conseiller aux sénégalais de respecter les recommandations de l'état, éviter les contacts, se laver au savon et à l'eau de javel, rester chez soi. Voilà ce que je voudrais dire à mes compatriotes. Parce que le Coronavirus est une réalité, donc évitons le.
Simon Faye, Gérant Bar - Restaurant - Discothèque.
Cette maladie a un véritable impact sur nos affaires parce que déjà en matière de recettes, nous constatons une baisse de près de 80% dans notre chiffre d'affaires. Nous avons également constaté que la majeure partie de la clientèle est partie. Avant l'interdiction, les recettes tournaient autour de 200.000, 250.000 ou vers les 180.000 si ça baisse. On n'a pas totalement fermé, mais on a poussé certains travailleurs à arrêter momentanément parce que j'ai horreur de ne respecter mes engagements à la fin du mois et vu la tournure des évènements, on ne pourra pas faire de bonnes recettes à la fin du mois. Maintenant, puisque cette situation c'est un fléau mondial, il faut suivre les recommandations du gouvernement pour mieux se protéger et permettre une reprise rapide des activités.
Lampe Fall, Chanteur - Compositeur
Je ne considère pas cette situation comme un blocage parce que ce n'est pas à mon seul niveau mais au niveau mondial. Les artistes, les ouvriers, les fonctionnaires et tous autres travailleurs ont senti la situation. On va juste considérer que c'est ce qui est mieux pour nous. Dieu est là pour veiller sur nous. Maintenant, ce que je peux conseiller aux sénégalais, c'est de se prévenir, diminuer les rassemblements, voire même les arrêter. Nous, nous travaillons dans les boîtes de nuit. Ce sont des lieux de rassemblement, puisque le Président a demandé d'arrêter toute forme de rassemblement, on se range derrière nos autorités, nous avons tout arrêté jusqu'à la fin des 3 semaines pour voir comment ce virus se comportera par la suite. Je recommande à tous les sénégalais de respecter les recommandations de l'état. On sait tous que notre pays n'a pas les moyens idoines pour combattre cette maladie. Comme c'est dans les pays européens que ce virus fait des ravages, à plus forte raison pour le Sénégal où les habitudes sont " fait moi fumer", " donne moi une gorgée de café Touba", " donne moi une gorgée de thé", ..... Il faut qu'on arrête tout, et peut-être que de cette manière si nos malades sont guéris, on pourra reprendre nos activités respectives au bout des 3 semaines.
IDY NIANG
CULTURE – DISTRIBUTION DES RECETTES DE LA SODAV : « Depuis 2004, je n’ai reçu que 8000f » ; le cri de cœur de Mame J Ras Soul
La SODAV (Société Sénégalaise des Droits d’Auteur et Droits Voisins) a été mise en place depuis 2013 en continuation des activités du BSDA (Bureau Sénégalais des Droits d’auteur). Ses missions principales peuvent se résumer dans la perception, la gestion et la répartition des droits d’Auteur et Droits Voisins aux créateurs sénégalais. Toutefois, parmi ces derniers, certains ne se retrouvent pas dans l’accomplissement de cette mission. Mame J Ras Soul, artiste Reaggaman a exprimé son écœurement face au manque de clarté dans la répartition des ses recettes
Se prononçant lors de l’inauguration de son studio de production « Khidma Music Group Intertainment » à Nianing ce samedi, le Raggeaman Mame J Ras Soul a déversé son venin sur la répartition des recettes de la SODAV. « Je n’ai reçu que 8000f CFA de cette Société depuis que j’ai commencé à faire de la musique en 1994 », a-t-il martelé. Dans ce sens, il a précisé : « Je suis adhérent de cette société depuis 2004 et depuis lors, quand je sors un album j’achète des hologrammes, ensuite je fais des concerts, j’ai participé à des émissions, mes clips passent à la télé, mes sons passent à la radio et je suis en règle avec eux », fait savoir l’artiste-producteur. Avant de continuer, « j’y suis allé plusieurs fois pour y voir plus clair, mais à chaque on tourne en rond, on me demande de revenir, on me sert des blablas », tonne-t-il.
Dans la même lancée, il a indiqué que ces sommes réclamées ne font pas vivre l’artiste qu’il est mais, a-t-il pesté : « Au moins, nous avons besoin d’être informé et je le dis haut et fort en tant que Raggeaman, ce n’est pas normal ! ».
Et le Raggeaman d’attirer l’attention des autorités sur la différenciation qui existe entre ce qu’il appelle « gros poissons » et « petits poissons » : « le message que je veux lancer aux autorités c’est juste leur dire que nous sommes des sénégalais comme les autres artistes surtout les grands parce qu’on a l’impression que là-bas, c’est une histoire de gros poissons et de petits poissons ; nous sommes les petits poissons et il faut que cela cesse, c’est tout », a indiqué l’ancien membre Ndongo yi.
SOCIETE : Macky Sall offre 5 millions aux Kankourangs de Mbour.
C’est une enveloppe de 5 millions que le Ministre des Infrastructures, des Transports Terrestres et du Désenclavement est venu remettre à la Collectivité Mandingue de Mbour au nom du Président de la République Macky Sall. L’enveloppe a été remise, au Président de l’association Imam Boubacar Diambang, lors d’une traditionnelle visite des responsables du kankourang de Mbour qui s'est effectuée ce samedi au siège l’Association de la collectivité mandingue de Mbour.
Accompagné d’une forte délégation composée de deux députés du département Sira Ndiaye et Papa Songho Diouf, de plusieurs responsables politiques apéristes du département tels Omar Sy, El hadj Seck Ndiaye Wade, Maguette Sene, Ousmane Gueye, Alpha Samb, Tenning Sene, Mbaye Diouf Dia, du Maire de la ville Fallou Sylla et du préfet du Département Elhadj Omar Youm a fait savoir.
Dans ce sens, le maire de Thiadiaye a fait savoir que ce geste est une marque de fidélité et d’engagement du Président Macky Sall à l’endroit de la communauté Mandingue. Pour lui, les activités de la collectivité mandingue de Mbour « viennent en complément de tous les efforts d’éducation, d’instruction, d’humanisation, de socialisation qui sont accomplis par l’Etat du Sénégal à travers des politiques publiques fortes telles que les politiques sociales, les politiques de développement et les politiques d’infrastructures mais surtout la politique éducative engagée par le Chef de l’Etat dont l’objectif est l’excellence », indique El Hadji Omar Youm.
Pour rappel, cette somme vient s’ajouter aux 2 millions remis précédemment par le Ministre de la culture dans le cadre de ses subventions aux activités culturelles.
3ème EDITION SOIREE SARGAL DOOMI MBOUR
La 3ème édition de la Soirée de l'Excellence a tenu toutes ses promesses. revivez en images cette grande nuit de gala pour l'émergence du département.
3ème EDITION SOIREE SARGAL DOOMI MBOUR
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CULTURE – KANKOURANG 2017 : La collectivité mandingue veut perpétuer la tradition dans la paix et la tolérance.
L’activité la plus attendue à Mbour durant les vacances est sans conteste le Kankourang. Cette année elle va se dérouler du 10 septembre au 08 octobre. La décision a été prise ce mardi lors du Comité Départemental de Développement organisé à cet effet par le préfet du Département Saer Ndao, accompagné par le Commissaire de la Police Centrale de Mbour Mandioubou Lèye et des chefs de services départementaux concernés.
Pendant un mois la ville de Mbour va vibrer au rythme de la culture mandingue entre diambadong, saourouba et autres festivités liées à la sortie du Kankourang destiné à protéger les circoncis de la communauté mandingue. Selon le Secrétaire Général de la collectivité mandingue, cette année il a été adopté un modus operandi tout nouveau « parce que par rapport à ce qui s’est passé l’année dernière, cette année il n’y aura pas d’incidents du tout », rassure d’emblée Cheikhou Dabo. Avant de préciser : « cette année nous avons fait comprendre aux gens qu’il faut respecter l’exercice des libertés publiques et accepter que Cissé fasse son ‘’Leule’’ est son Kankourang bien qu’il ne soit pas de la collectivité mandingue » ajoute-t-il.
Pour rappel, l’année dernière, de rudes affrontements avaient opposé les jeunes de la collectivité mandingue et ceux du Djoudjou Cissé Kounda de l’imam Cissé qui se voyait interdit de sortir le Kankourang. En ce sens, le Commissaire Mandioubou Lèye a rappelé au membre de la collectivité mandingue que, les statuts de leur association ne leur donnaient pas l’exclusivité de la sortie du Kankourang à Mbour et qu’on ne peut interdire à personne de pratiquer sa culture. Pour lui, « Cissé n’est pas de la collectivité mandingue, mais il est bien de communauté mandingue ».
Dans cette lancée, le commissaire a invité les membres de la collectivité mandingue à revoir leur statut sinon d’autres Cissé vont naître. Par contre, reprend Commissaire Lèye, « J’ai demandé à Cissé d’intégrer la collectivité mandingue et il a accepté. Maintenant c’est à vous de définir les modalités de son intégration puisque l’administration aura toujours une démarche de neutralité » martèle Mandioubou Lèye. En ce sens, Cheikhou Dabo informe : « A notre niveau nous allons superviser là-bas (le Djoudjou Cissé Kounda, ndlr) comme nous allons superviser tous les ‘’Leules’’ ».
Enfin, le Préfet a exprimé sa confiance quant à la compréhension des parties prenantes de maintenir la paix et la stabilité sociale durant ce moins du septembre mandingue à Mbour. « On a beaucoup discuté, tenu plusieurs réunion pour arrondir les angles. On va maintenant vers le démarrage et nous allons voir ce qui va se passer », fait-il savoir. Il ajoute : « En tout cas nous sommes très confiant pour ce qui va se faire et pour les engagements qui ont été tenus par l’ensemble des parties prenantes de ces activités culturelles et nous osons espérer que cette année il y aura une certaine tranquillité, la paix et la cohésion ».
POINT DE PRESSE DE LA COLLECTIVITE MANDINGUE DE MBOUR : LE COMITE MENACE D’INDUIRE EN JUSTICE CERTAINS MEMBRES
Le comité de la collectivité mandingue de Mbour a dénoncé qu’un groupe d’individus de ladite collectivité dirigé par un des membres standard M. Famara Demba a dernièrement finalisé des décisions avec les autorités locales sans l’avis ni la signature de leur président Boubacar Diambang. Ces « agissements contraires à la règlementation établie par la collectivité », ont été l’objet d’un point de presse organisé ce lundi 10 Avril à Mbour pour éclairer la lanterne sur ces faits.
Des correspondances initiées auprès des autorités avec l’usage d’un faux caché et d’une signature autre que celui du président : telles sont les démarches entreprises par des membres de la collectivité mandingue auprès des autorités locales nationales voire même internationales. Ces agissements sont jugés contraires à la règlementation et la déontologie de la collectivité par le secrétaire général de la collectivité M. Cheikhou Dabo en présence du président M. Boubacar Dianbang et de tous les comités lors de leur contact avec la presse ce lundi 10 avril 2017 à Mbour. Selon M. Dabo ce même groupe d’individus a aussi déclaré auprès des médias que le transfert de tous les sites du Kankourang a été confirmé ce que nie catégoriquement le secrétaire général «ce n’est pas vrai, aucune décision n’a été prise en ce sens par le comité ». M. Dabo précise aussi que leur association est apolitique même s’il y a des politiciens au sein de la collectivité qui semblent être soutenus par des leaders du Grand Parti.
En conséquence, M. Dabo déclare qu’une étude minutieuse va être menée par la collectivité mandingue ce qui pourrait éventuellement aboutir à une plainte au niveau de l’administration juridique à l’égard de ce groupe manipulé par M. Famara Demba qui n’est que membre standard au sein de l’association mandingue.
Mais l’association mandingue ne semble qui En présence de tous les comités de la collectivité Mandingue, le secrétaire général Cheikhou Dabo a dénoncé lors de ce contact avec la presse la démarche entreprise par certains membres de l’association qu’il juge contraire à la réglementation et à la déontologie de la collectivité : « il a été initié des correspondances auprès des autorités qui portent un cachet qui n’est pas celui du président.
CULTURE : La collectivité Mandingue de Mbour regrette les incidents du dimanche et rappelle ses à troupes à l’ordre.
Après les échauffourées du dimanche dernier entre les membres de la collectivité mandingue et les membres du Dioudiou Cissé Counda, le Préfet Saer Ndao avait interdit formellement la sortie du Kankourang et toutes autres activités y afférentes. Partis voir le Préfet pour obtenir sa clémence, le Bureau de la Collectivité Mandingue a regretté le actes perpétrés et appelle les « Selbés à plus de sérénité ».
« Nous regrettons ce qui s’est passé diamche dernier parce que dans des mouvements de foule il y a toujours des éléments égarés qui font des actions regrettables », déclare Kadialy Seydi, membre du bureau de la Collectivité Mandingue. Pour lui la situation aurait pu être plus catastrophique n’eût été la police qui s’est interposée.
Il se prononçait devant la presse en début d’après midi dans leur siège. Suite à une négociation de 4 tours d’horloge avec le Préfet pour reprendre les activités du Kankourang, plus particulièrement le « Faniké », ce dernier leur aurait donné son accord de principe pour lever l’interdiction si le bureau arrive à faire revenir la raison dans le camp des jeunes « Selbés ».
Dans la foulée, Monsieur Seydi a rappelé la préoccupation du préfet à protéger la sécurité et l’ordre public. « nous avons pris des engagements. Les grands axes routiers, la route de dakar, la route de kaolack, et autres routes à grande concentration humaine sont à éviter » a-t-il fait savoir.
De plus, Cheikhou Dabo n’a pas manqué de fustiger certains comportements de certains « Selbés » comme les jets de pierres dans les maisons, les comportements violents et autres.
En atendant, la collectivité Mandingue est en train de faire passer ce message de la paix et les recommandations du préfet pour pouvoir assurer la fin heureuse du Septembre Mandingue 2016.
IDY NIANG
MBOUR – CULTURE : Le Kankourang ''formellement et définitivement interdit'' (Prefet).
Mbour a été le théâtre de vives échauffourées entre les mandingues, ce dimanche. Après avoir demandé aux forces de l’ordre de disperser tout attroupement par la force durant l’après midi du dimanche, le Préfet a sorti ce lundi 26 septembre un arrêté d’interdiction définitive du Kankourang sur toute l’étendue du Département.
Le préfet Saer Ndao a interdit la sortie du Kankourang dans le département de Mbour à compter de ce lundi. Cette interdiction a été notifiée dans l’arrêté n°16-595/DMB/P/SP en date du 26 septembre 2016. Le motif de cette interdiction est précisé en l’article premier dudit arrêté : « à compter du lundi 26 septembre, la sortie du Kankourang et toute autres manifestations y afférentes, sont désormais formellement interdites sur la voie publique, tous les lieux et espaces publics du département de Mbour pour trouble à l’ordre public ».
Et le Préfet de préciser, « dans le premier arrêté j’avais dis ‘’jusqu’à nouvel ordre’’ mais cette fois-ci j’ai dit ‘’désormais’’, c’est catégorique ! »
Dans la même lancée, Saer Ndao, considère que les bagarres qui ont eu lieu hier à Mbour relève de l’indiscipline : « ce ne sont pas des incidents. Ce qui s’est passé hier c’est des actes d’indiscipline et de vandalisme par des jeunes qu’on dit appartenir à la collectivité mandingue ». Dans ce sens, il appelle les parents qui ont des enfants dans les ‘’Leuls’’ d’aller les récupérer. « Depuis ces actes, nous allons prendre nos dispositions. Nous allons investir les ‘’Leuls’’, et traquer les délinquants qui y sont » tonne-t-il.
Pour lui, cette responsabilité est imputable au bureau de la Collectivité Mandingue pour 2 raisons. « La première est que c’est lui qui a déposé la demande d’autorisation pour organiser le Kankourang donc c’est à eux de s’occuper de tous les aspects sécuritaires. Deuxièmement, ceux qui ont perpétré ces actes sont des ‘’selbés’’ qui sont venus des ‘’Leuls’’. A partir de ce moment c’est imputable à la collectivité Mandingue ».
Enfin, « chaque fois qu’il y des actes de ce genre, il y a une enquête qui est ouverte » a rappelé M. Ndao. Avant d’ajouter « ceux qui ont perpétré ces actes, nous nous chargerons d’établir la vérité des choses ».
IDY NIANG
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