Agriculture (71)
Eu égard à la richesse de ses terres, Mbour reste un département où les populations s’adonnent à l’activité agricole
La date de démarrage de la récolte des champs de Khelkom fixée
La récolte des champs de Khelkom et de Touba Darou Salam commence à devenir une tradition chez la communauté mouride du Sénégal. Cette année, les travaux de récolte de khelcom (Kaffrine) vont démarrer le 22 octobre prochain. Alors que ceux Touba Darou Salam sont fixées pour le 14 octobre.
Serigne Cheikh Saliou Mbacké a reçu la presse aujourd’hui à Khabane pour annoncer Les dates retenues pour le démarrage des travaux de récolte. « Les dates retenues pour les récoltes de cette année sont le 14 octobre pour Darou Salam et le 22 pour Khelkom », a informé le marabout.
C’est ainsi que le marabout appelle dans la foulée l’ensemble des disciples à aller participer à ces travaux qui selon lui, « sont source d’avancement et de bénédiction ». Dans la même lancée il considère que « travailler dans ces champs constitue une redevance envers le marabout et tout les disciples se devaient de le remercier pour cet appel qu’il leur fait ».
Continuant dans la même lancée, il demande à tous les transporteurs qui avaient l’habitude de l’accompagner dans cette activité, de renforcer leur soutien : « Je demande à Ibra Thioune de dire aux transporteurs qui m’aidaient depuis les temps de Serigne Saliou, de renouveler leur aide », a sollicité le responsable des récoltes de Darou Khoudoss.
Serigne Abdoul Ahat quant à lui, demande à ces homologues marabouts de tenir prêts comme les disciples pour assurer à ces derniers la nourriture durant leur séjour dans les champs. « Les volontaires qui sont derrière nous et qui sont nos talibés, nous nous devons de leur faciliter leur existence en ce qui concerne la nourriture et la boisson », a rappelé le Marabout.
Comme chaque année, en prélude à ces récoltes, le « diawrigne » de feu Serigne Saliou Mbacké, Cheikh Amar, a pris l’engagement de mobiliser tous les talibés et de mettre à leur disposition les moyens logistiques dont ils auront besoin.
IDY NIANG
MBOUR : Les Boulangers misent sur les céréales locales pour booster l’agriculture.
Trois à quatre millions de baguettes de pain sont consommés chaque jour au Sénégal. Ce qui représente une forte importation de blé pour le pays. L’incorporation des céréales locales à hauteur de 15% de cette consommation permettra d’utiliser la totalité de la production agricole du Sénégal. Tel est le projet de la Fédération Nationale des Boulangers du Sénégal (FNBS) pour réduire le déficit de la balance commerciale du pays.
« Il y a plusieurs manières de valoriser les céréales locales. Et la plus étendue, la meilleure c’est de les incorporer dans le pain », lance Alioune Thiam, Vice-président de la Fédération Nationale des Boulangers du Sénégal (FNBS) qui faisait face à la presse le samedi dernier à Mbour.
Pour le Vice-président de la FNBS, la stratégie la plus efficace pour renverser la tendance de l’importation du blé au Sénégal est de produire du pain sur la base des céréales locales : mil, maïs, niébé. Il soutient que un meilleure débouché pour les céréales locales c’est le pain.
M. Thiam fait savoir que la production agricole annuelle de tout le pays ne suffira même pas pour satisfaire la boulangerie nationale. « Si tous les 1200 boulangers du Sénégal s’y mettent, les récoltes de céréales ne suffiront pas », alerte-t-il. Avant de continuer : « le Sénégal est un pays qui consomme beaucoup de pain aujourd’hui, et nous voulons inverser la tendance par rapport à la consommation du pain à base de céréales uniquement importés ».
D’ailleurs, il indique que le pain produit sur la base de ces céréales locales présente une meilleure qualité pour la santé des consommateurs du fait des fibres contenus dans ces céréales. De plus, fait- il savoir, cela impactera aussi sur le prix du pain. « Si la demande augmente en farine locale, cela va tendre vers une baisse du prix qui permettra aux consommateurs d’accéder à un pain de meilleure qualité et d’un prix plus accessible », souligne Alioune Thiam.
Ce projet, qui a commencé en 2011, avec une cinquantaine de boulangeries, dans sa phase expérimentale va s’étendre sur toute l’étendue du territoire national. « Au terme de cette phase, la banque mondiale a fait une évaluation et a accepté, sur les instructions des autorités du Sénégal, de prolonger et d’élargir le projet à l’échelle de 150 boulangeries, ce qui fait un total de 200 boulangeries aujourd’hui », annonce le Vice-président de la FNBS. Cette initiative est appuyée par le Programme de productivité agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO), par le biais du Fonds national de recherche agricole et agroalimentaire (FNRAA).
Pour le moment, soutient M. Thiam, les consommateurs doivent créer la demande auprès des boulangeries pour que celles-ci se rapprochent de la Fédération pour pouvoir bénéficier de la formation idoine et recevoir la livraison d’intrants leur permettant de produire ce pain dans les meilleures conditions.
In fine, le responsable de la FNBS est revenu sur les conditions à remplir pour pouvoir bénéficier des possibilités offertes par ce projet.
« C’est être boulanger et avoir le désir de servir du pain de qualité, parce nous savons que tous les boulangers ne sont pas logés à la même enseigne. Il faut aimer donner du pain de qualité et ne pas ne pas s’approprier de la boulangerie pour se faire uniquement de l’argent », conclut Alioune Thiam.
IDY NIANG
CHAINE DE PRODUCTION DE SEMENCES CERTIFIEES : Les ressources humaines de qualité font défaut
Les systèmes semenciers africains évoluent dans un contexte de déficit en ressources humaines bien formées. Cela impacte négativement sur la qualité et la disponibilité des semences et également sur l’amélioration de la sécurité alimentaire, dont la semence constitue un intrant essentiel. Pour résorber cette problématique, l’Ecole Nationale Supérieure d’Agriculture (ENSA) en partenariat avec le programme SSTP AGRA organise atelier de formation sous régionale en Marketing et Gestion des Entreprises semencières.
L’accessibilité et la disponibilité des semences de qualité et en quantités suffisantes constituent toujours un défi que nos Etats peinent relever. Il faut dire que, selon le Recteur de l’université de Thiès, depuis la privatisation intégrale de la filière semencière intervenue en 1990, une déstructuration profonde s’est produite, avec un contrôle quasi inexistant de la chaine de production et l’apparition d’acteurs (opérant multiplicateurs et distributeurs) dont le professionnalisme n’est pas avéré.
« Le résultat de cette situation est le constat sans équivoque de l’insuffisance généralisée en quantité et en qualité des semences certifiées produites pour toutes les espèces végétales confondues, depuis plusieurs années.
Or, comme nous le savons tous, la question des semences est au cœur de la problématique de l’intensification des productions agricoles. Assurer la disponibilité et l’accessibilité physique et financière des semences, à temps et en quantité et qualité suffisantes, constitue de nos jours un défit majeur », estime le Recteur de l’université de Thiès, Professeur Pr Matar Mour Seck.
De ce fait, ces acteurs sont aujourd’hui convaincus qu’il faut restaurer un environnement favorable au développement des productions agricoles en rendant disponibles et accessibles les semences. C’est pourquoi des acteurs des compagnies semainières soutiennent que le projet AGRA-SEMI vient à son heure pour une prise en charge efficace et durable de la problématique des semences en Afrique de l’Ouest et accompagner le secteur privé de plus en plus intéressé à la filière.
Ainsi pour apporter une solution au déficit en ressources humaines bien formées constatées dans le système semencier, un premier atelier de formation sous régionale en Marketing et Gestion des Entreprise semencière se tient à Saly. Cette formation qui implique les acteurs des compagnies semencières de la sous région constitue la première d’une série de trois sessions est axée sur la gestion et le commerce des semences en Afrique de l’Ouest .Elle a pour objectif de contribuer à renforcer les capacités, en Management et Gestion d’entreprise semencières, des acteurs des compagnies semainières.
L’on rappelle que le programme SSTP AGRA a appuyé la mise en place d’un programme sous régionale de formation sur les semences en Afrique de l’Est structuré autour d’un Institut d’entreprise semencière (SEMI). Et que le grand succès de ce programme de formation a encouragé son élargissement pour la région francophone en Afrique de l’Ouest, en partenariat avec l’Ecole Nationale Supérieure d’Agriculture (ENSA).
El Hadji Alassane Diallo
LANCEMENT PROJET « YEESAL AGRIHUB » : Des jeunes entrepreneurs proposent les TIC comme solution pour booster l’agriculture
Pour stimuler l’innovation et la transformation du secteur agricole, de jeunes entrepreneurs ont lancé hier le projet Yeesal Agri Hub dont l’objectif est de révolutionner l’agriculture grâce aux TIC.
Le centre Tostan de Thiès a abrité hier le lancement du programme Yeesal Agri Hub (rénover l’agriculture) initié par des jeunes entrepreneurs en partenariat avec la Coopération allemande (GIZ) et l’Ong italienne (LVIA), et qui ont comme dénominateur commun l’agriculture et qui veulent changer le monde à partir de la créativité et l’innovation. Le lancement s’est fait sous forme de AgriHackaton et a vu la participation de plusieurs acteurs du monde agricole.
Elisabetta Demartis, l’une des coordonnatrices de ce projet, a fait savoir que ces jeunes qui viennent de différents domaines vont créer des innovations tout en utilisant les Ntic dans l’agriculture pour permettre à la communauté rurale d’accéder à l’information à travers l’utilisation de Sms, de la mise en place de plateforme web ; ce qui, à son avis, qui permettra la facilitation et l’échange d’informations, mais aussi à la mise en valeur des produits locaux sénégalais. « Au sortir de ces trois jours, ces jeunes vont apporter des solutions innovantes pour une agriculture beaucoup plus rentable en développant des applications mobiles et des logiciels qui permettent la recherche de solution pour la société », a-t-elle indiqué en précisant que ces différents projets seront ouverts à tous les jeunes intéressés par le développement de l’agriculture. Pour Awa Kaba, ce premier Agri TechHub vise à apporter l’innovation nécessaire dans le secteur agricole à travers les TIC en offrant la possibilité aux jeunes de collaborer dans la proposition de solutions aux problèmes de l’agriculture.
Pendant trois jours, la communauté de jeunes impliqués dans ce projet travaillera sur trois applications notamment l’accès au foncier, la commercialisation des produits locaux et la chaîne de valeur du lait.
Les jeunes se sont tous engagés à mettre en place une solide communauté et qui travaillera à développer l’agriculture au Sénégal.
Ce projet est supporté par Innovation Factory, un programme promu par la coopération allemande GIZ pour stimuler l’innovation.
Un guide pour asseoir une politique de développement agro-écologique dans le monde rural.
Installé depuis trois ans dans le monde rural, le projet REFSA (Renforcement des Exploitations Agricoles Familiales et Sécurité Alimentaire), initié par l’Association Jappo Développement en partenariat avec l’ONG Agrisud International, a permis à beaucoup d’agriculteurs sénégalais d’améliorer le rendement de leur activité et de moderniser certaines pratiques appliquées quant à la réalisation de leurs objectifs professionnels. Ainsi, à la fin de ce programme de renforcement des capacités agricoles des cultivateurs sénégalais de certaines zones comme Ndianda, Nianiar, Fissel, Nguéniène, un guide a été publié par les initiateurs du projet. Ce guide de capitalisation du Projet REFSA a été présenté ce samedi 6 mars 2016 à tous les acteurs qui sont intervenus dans la réalisation de ce projet. Selon Louis Etienne Diouf, Représentant Pays de l’ONG Agrisud International, « l’objectif de ce guide est de capitaliser l’ensemble des pratiques qui ont été testées et validées par les producteurs au niveau des différentes zones d’intervention », renseigne-t-il. Dans la même lancée, précise Louis Etienne, « ces pratiques ont été menées avec les producteurs et les organisations au cours des deux dernières années ».
Dès lors, « il était nécessaire de les valider, d’en mesurer les avantages et les inconvénients pour assoir une politique de développement agro-écologique dans le monde rural » renforce M. Diouf, par ailleurs Chargé de mission de l’ONG au Sénégal et en Guinée Bissau.
Par conséquent, « ce guide a été conçu sur trois parties », déclare-t-il, avant de préciser : « d’abord il a été questions des fondamentaux, c'est-à-dire, que nous avons montré dans cette partie, les principes de gestion durable des ressources naturelles, notamment l’eau, le sol, le paysage et les plantes. Ensuite, une deuxième partie composée de l’ensemble des pratiques à promouvoir et enfin dans la troisième et dernière partie, nous avons réfléchi sur les traitements naturelles pour protéger les plantes » résume-t-il.
Parlant de traitement, l’expérience de ce projet a permis de déceler un certain nombre de maladies des plantes dues aux insectes suceur, aux insectes ravageurs, aux virus, bactéries et autres infection comme les nématodes, l’artériole bronzée, etc. dépendant des fois des types plantes cultivés. Sur ce aussi, le guide propose des traitements naturelles avec des plantes du pays telles que le « nime » ( azadiracta indica), l’ail, le piment, le papaye, pour lutter contre les ennemis des cultures » conforte le Président de l’Association Jappo Développement.
Il faut aussi noter que ce guide a été conçu en langue française et en wolof pour permettre à tous les producteurs sénégalais de pouvoir utiliser cet outil de production destiné à renforcer la production agricole et de commercialiser une centaine de tonnes par an.
En attendant, les producteurs agricoles du Sénégal sont riches de ce guide avant le lancement prochain d’un autre projet avec le Club Méditerranée. « le projet de renforcement des filières d’approvisionnement en produit frais prévu sur Mbour », annonce Louis Etienne Diouf.
IDY NIANG
Pape Abdoulaye Seck souligne la voie à suivre pour "une agriculture forte"
L’ambition du Sénégal de se doter d’une agriculture forte passe par la vente de l’origine des produits et l’appropriation de de nouvelles technologies, a déclaré, samedi, à Paris, le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Papa Abdoulaye Seck.
"La vision stratégique du président de la République, Macky Sall, conduit immanquablement à construire une agriculture forte. Pour ce faire, il faut savoir d’une part vendre son origine et d’autre part être à mesure de tirer résolument profit de la mondialisation, des connaissances et des technologies", a-t-il dit.
M. Seck procédait à une visite des stands du Sénégal, dans le cadre de l’édition 2016 du Salon international de l’agriculture (SIA) de Paris
Le SIA 2016 (27 février-7 mars) représente pour cela une opportunité, a déclaré M. Seck. "C’est pourquoi, chaque année, nous essayons de tout mettre en œuvre pour assurer une participation", a-t-il dit.
Après la visite des stands, "on peut dire sans risque de se tromper et sans démagogie que l’agriculture sénégalaise est en train de se bonifier", a indiqué le ministre de l’Agriculture.
Selon lui, cette bonification est repérable à travers la qualité des produits proposés, leur diversité "mais aussi le professionnalisme des acteurs des différentes chaînes de valeur agricole et de l’élevage".
Le ministre reconnait toutefois qu’il "faut certainement faire plus, notamment en ce qui concerne les emballages". "Il faut essayer de réduire les coûts des emballages, d’assurer une meilleure présentation’’, a-t-il avancé.
"Je crois qu’en assurant l’amont, il faut également assurer l’aval, c’est-à-dire la présentation de nos produits et les impératifs liés au marché", a-t-il martelé.
"Je suis convaincu que l’année prochaine, nous allons encore participer et ce sera l’occasion de constater que les problèmes identifiés ont été éliminés et que nous tendons résolument vers cette agriculture forte préconisée par le président de la République", a assuré M. Seck.
"Pour le gouvernement du Sénégal, tout est possible, et nous avons le droit, nous avons l’obligation de faire en sorte que les Sénégalais nourrissent les Sénégalais, à partir d’une agriculture forte. Je crois que nous sommes dans cette dynamique, mais il ne faut pas que nous dormions sur nos lauriers", a-t-il souligné.
"Nous sommes dans un monde en compétition qui devient de plus en plus âpre. Il y a une sélection naturelle qui s’opère chaque jour et elle est fondée sur des impératifs de compétitivité et de diversification", a argué le ministre de l’Agriculture et de l‘Equipement rural.
dakaractu
L’Agriculture sénégalaise ‘’souffre d’un déficit notoire d’informations fiables’’, selon la tutelle
Le Sénégal veut faire de l’agriculture le moteur de son émergence. Pourtant, le secteur agricole ‘’souffre d’un déficit notoire d’informations fiables’’. Pour corriger cela, le gouvernement et ses partenaires veulent effectuer un recensement national de l’agriculture et de l’élevage et une caractérisation des différents types d’exploitations agricoles au Sénégal.
Pour que l’agriculture puisse jouer son rôle de premier plan dans l’économie nationale, il est impératif d’avoir des bases statistiques appropriées pour bien mesurer les impacts et corriger, au besoin de nos stratégies d’intervention. Mais le Sénégal a encore des efforts à faire dans ce domaine.
« Malheureusement, le secteur agricole, souffre d’un déficit notoire d’informations fiables et à jour, susceptibles de promouvoir la prise de décisions, ainsi que la programmation, le suivi et l’évaluation des actions qui en découlent », constate Dr Massata Niang, Conseiller Technique au ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural.
Ainsi pour inverser cette tendance, acteurs, partenaires et gouvernement prennent part, à Saly, à un atelier technique destiné à une recherche de consensus sur les besoins prioritaires en statistiques pour le prochain recensement national de l’agriculture et de l’élevage (RNAE) d’une part et les variables utiles à la caractérisation des exploitations agricoles (WAW) d’autre part.
« Le Plan Stratégique de Développement des Statistiques Agricoles et Rurales, fruit d’une évaluation approfondie du Système National de Statistiques Agricole au courant de l’année 2015,décline une vision optimiste d’améliorer la production et la diffusion statistique à l’horizon 2035 .La réalisation du Recensement National de l’Agriculture et de l’Elevage en est une action prépondérante et déjà des dispositions sont prises par les parties prenantes pour son démarrage dés juillet 2016.Ce projet sera conduit sur 3 ans pour un cout estimé à 6 milliards de FCFA », a fait savoir Dr Massata Niang. De ce fait, le gouvernement ‘’prendra les dispositions nécessaires pour son financement et compte également sur le soutien des partenaires pour boucler le financement dans les plus brefs délais’’.
Pour le représentant assistant de la Fao au Sénégal, ces deux projets dont la coordination est confiée à la Direction de l'Analyse, de la Prévision et des Statistiques Agricoles (DAPSA) poursuivent le même objectif global sous des angles différents.
« Pour le premier, il s’agit de préparer le prochain recensement national de l’agriculture et de l’élevage et des données sur le secteur. Ces données sont des besoins réels exprimés par les décideurs politiques, les partenaires stratégiques, les structures de développement du monde rural et les organisations de producteurs impliquées dans le processus de collecte et d’analyse des statistiques agricoles », explique Cheikh Gueye, représentant assistant de la Fao au Sénégal, chargé de programmes
Selon Dr Massata Niang, les efforts seront concentrés sur les produits qui concourent au renforcement de la sécurité alimentaire et au rééquilibrage de la balance commerciale dégradée par les importations. Des avancées notoires sont notées dans la production des quatre produits ciblés : le riz, l’oignon, l’arachide et les fruits et légumes de contre saisons.
« Ces performances de production sont assujetties à une promotion de l’exploitation agricole familiale par une intensification, une meilleure mise en marché des produits et une meilleure gestion de la qualité. Les transformations induites par le PRACAS au sein des exploitations agricoles doivent être documentées pour contribuer à son évaluation et à la formulation du second plan d’actions », ajoute-t-il.
Pour Dr Ibrahima Mendy, Directeur de la DAPSA, cet atelier, qui sera l’outil de rassemblement des parties prenantes, permettra notamment d’élaborer un plan d’actions synergique de chacun des deux projets RNEA et WAW.
El Hadji Alassane Diallo
Nutritif, thérapeutique et économiquement rentable : Le Nébaday dans tous ses états
Le village Pointe Sarène, situé dans le département de Mbour, abrite un site de production de feuilles de Moringa Bio, destinées à la supplémentation alimentaire des femmes et des jeunes souffrants de carences nutritionnels. Initié par L’ONG SOS Environnement en partenariat l’ONG française ‘’Enfants du monde’’, ce projet peut aussi constituer une activité économique lucrative pour les populations locales.
Pour Dr Doudou Tamba, directeur scientifique ONG SOS Environnement, ‘’l’évolution du mode de vie des Sénégalais est de plus en plus marquée par une sédentarité et un changement des habitudes alimentaires’’.
« cette sédentarité et ce changement des habitudes alimentaires ont comme conséquence l’apparition de maladies rares auto-immunes dues à un dérèglement de notre système immunitaire, notamment les intolérances au gluten, le lactose et autres allergies diverses, et à l’augmentation du taux de maladies chroniques telles que l’hypertension, le cancer, le diabète, etc. », explique directeur scientifique ONG SOS Environnement.
C’est fort de ce constat que l’ONG "SOS Environnement", pionnière au Sénégal en matière de protection de l’environnement et de supplémentation alimentaire des femmes et des jeunes enfants, a mis en place, en harmonie avec la philosophie de Global Ecovillage Network (GEN), un site de production de feuilles de Moringa bio.
« Nous avons une exploitation intensive du Moringa pour la production de feuilles. C’est essentiellement destiné à la lutte contre la malnutrition, les femmes enceintes et les enfants à bas âge et une distribution gratuite sera effectuée pour les populations locales», fait savoir Dr Mohmed Tamba.
Ce projet est matériellement financé à hauteur de 30 millions FCFA par p l’ONG française ‘’Enfants du monde’’, située à Marseille et dont Christian Luraschi, en est le référent pour cette action humanitaire au Sénégal.
Des feuilles de Moringa pour la supplémentation de 456 enfants de Pointe Sarène
« Nous voulons développer une agriculture durable et en permaculture pour la production de feuilles de Moringa Bio en mettant à disposition de poudre de feuilles en quantité suffisante et qualité optimale pour la supplémentation de 456 enfants Du village de Pointe Sarène. En outre, nous voulons créer un modèle capable de s’autofinancer en formant notamment les villageois pour comprendre et appliquer la permaculture dans le cadre d’une agriculture durable », a promis Christian Luraschi.
Autant d’actions qui font naitre beaucoup d’espoirs chez les populations locales qui peinent à prendre en charge leurs problèmes de santé et de nutrition.
Pour les initiateurs de ce projet, le choix de Pointe Sarène pour abriter cette première phase se justifie par le fait que le village fait face à ‘’une pauvreté latente et une précarité intense’’.
Moringa se négocie à prix d’or
Pour le moment la production se fait sur une surface d’un hectare pour une productivité espérée de 5tonnes au minimum. Mais SOS Environnement" et ses partenaires veulent vulgariser le projet dans les autres localités au regard de la supplémentation alimentaire des femmes et des jeunes souffrants de carences nutritionnels mais aussi pour ses retombées économiques.
« la culture du Moringa est intéressante parce que c’est le meilleur complément alimentaire végétal dont la culture est très simple. Les populations gagneraient beaucoup en santé et en économie à produire ce type de plantes. La poudre de feuilles se négocie à prix d’or dans les marchés internationaux. Les prix peuvent varier de 20 à 100 millions FCFA la tonne », indique Dr Tamba.
El Hadji Alassane Diallo
Horticulture-Pesticides : Des acteurs plaident pour une ‘’utilisation ‘’raisonnée ’’
Selon des acteurs, l’utilisation des pesticides dans le sous-secteur horticole se pose un problème de santé publique à cause des mauvaises pratiques et surtout le déficit de formation de certains acteurs. Ce, en dépit les efforts fournis en termes de suivi et assainissement. le chef de la Division législation phytosanitaire et de la quarantaine des plantes à la Direction de la protection des végétaux(DPV), plaide pour une ‘’ l’utilisation raisonnée des pesticides.
« Il ne faudrait pas perdre de vue dans la promotion de nos productions et exportations horticoles l’utilisation raisonnée des pesticides. Dans un contexte de changements climatiques beaucoup de travaux et études menés montrent à suffisance que ce secteur, malgré les efforts fournis en termes de suivi et assainissement pose un problème de santé publique à cause des mauvaises pratiques et surtout le déficit de formation de certains acteurs », estime Abdoulaye Ndiaye, le chef de la Division législation phytosanitaire et de la quarantaine des plantes à la Direction de la protection des végétaux(DPV)
Pour Abdoulaye Ndiaye, cela participe à l’amélioration de la sécurité alimentaire des denrées alimentaires, pour nos populations d’une part mais également contribue au positionnement de nos produits sur des segments de marchés très sélectifs.
« Dans ce contexte international de recherche effrénée par les multinationales des intrants, il faut renforcer les infrastructures de contrôle des pesticides, pour vérifier la conformité technique des formulations qui sont importées, en vue d’assurer une sécurité chimique du pays », suggère M. Ndiaye. Ainsi, le chef de la Division législation phytosanitaire et de la quarantaine des plantes à la DPV demande aux services techniques de faire les bouchées doubles pour organiser et règlementer la vente et distribution des pesticides au Sénégal.
Ces acteurs sont conclave, depuis hier à Saly, pour entre autre apprécier les résultats obtenus pour l’assainissent de l’environnement physique des pesticides.
Par ailleurs, ils vont mettre à profit ces deux jours pour faire l’évaluation du bilan de la campagne de contre saison des produits horticoles d’exportation, un sous-secteur porteurs d’objectifs ambitieux. Ils ont relevé une progression régulière constatée ces dernières années dans le sosu-secteur horticole, en termes d’organisation, de renforcement des capacités et d’amélioration des approches d’intervention des services de contrôle, dans un contexte de partenariat public privé.
« Nous sommes aujourd’hui à plus d’une centaine de petites et moyennes entreprises horticoles (PMEH) inscrites dans la base de données de la DPV, et celles en activités ont été suivies par le dispositif de contrôle, pour garantir le respect des exigences normatives des partenaires commerciaux. Il est tout à fait heureux de constater qu’il n’a pas été enregistré aucune notification de destruction de fruits et légumes frais « origine Sénégal » sur le marché international », souligne Abdoulaye Ndiaye.
Selon lui, ces efforts considérables traduisent la bonne tendance amorcée par nos exportations avec une croissance annuelle moyenne de 17% de 2000 à 2015. Avec un volume de 90 635 tonnes (+5221t) de produits exportés soit une progression d’au moins de 6% par rapport à la campagne précédente et des percées considérables sur les marchés communautaires, ces résultats obtenus lors de cette campagne ‘’sont plus qu’encourageants’’.
Toutefois, pour le chef de la Division législation phytosanitaire et de la quarantaine des plantes à la DPV, ces performances ne doivent pas pour autant occulter les insuffisances constatées dans ce sous-secteur. « Nous avons noté des insuffisances dans la gestion des pesticides des infrastructures logistiques de conditionnement, de capacités d’offres de petits producteurs, dans l’accès au financement, le respect de certaines normes sanitaires et phytosanitaires pour ne citer que celles là », ajoute-t-il.
El Hadji Alassane Diallo
La coopérative est un moyen de création et de partage équitable des richesses (acteurs)
La coopérative se fixant l’objectif majeur d’amener les populations ciblées à prendre en charge le développement à la base en exhortant ses adhérents à prendre pleinement conscience de leurs responsabilités et leurs fonctions d’acteurs socio-économiques. Selon Omar Sy, responsable du bureau de suivi des organisations d’auto promotion du ministère de l’Agriculture et de l’équipement rurale, la coopérative est un modèle est reconnu au plan comme un instrument de lutte contre la pauvreté mais aussi comme un moyen de création et de partage équitable des richesses. Des représentants de coopératives prennent part, à Saly, à un atelier de validation du contenu du manuel de procédure administrative, financière et comptable des coopératives.
Pour de nombreux acteurs la coopérative qui se trouve au cœur des instruments de la gouvernance, est un instrument pertinent de développement économique local.
« Le ministère de l’agriculture accompagne les populations dans la mise en place des coopératives mais aussi dans leur fonctionnement. La coopérative est un modèle reconnu au plan mondial par les organismes internationaux comme un instrument de lutte contre la pauvreté, comme un moyen de création et de partage équitable des richesses », estime Omar Sy, responsable du bureau de suivi des organisations d’auto promotion du ministère de l’Agriculture et de l’équipement rural.
Pour Ndiack Diop, Coordonnateur du Projet Pistes Communautaires/PNDL, la coopérative devra être capable de mettre en œuvre tout un programme ou projet initié en partenariat avec ses membres, l’Etat ou le secteur privé et de s’autofinancer.
Néanmoins, les agriculteurs ont des difficultés dont la mobilité des produits. « Beaucoup de produits sont en train de pourrir après les récoltes du fait de l’inexistence ou de l’impraticabilité des moyens de communication. L’érection de pistes rurales permettra d’acheminer les produits et de permettre aux clients d’accéder dans les lieux de production », souligne M. Sy.
Des animateurs de coopératives prennent part, depuis hier à Saly, à un atelier de validation du contenu du manuel de procédure administrative, financière et comptable des coopératives organisé par le Projet Pistes communautaires en appui au programme national de développement local (PPC/PNDL). Cet atelier constitue une étape importante dans l’opérationnalisation des coopératives mises en place dans le cadre du PPC/PNDL. Cette rencontre permettra aux différents animateurs des coopératives, au-delà de la meilleure compréhension des innovations introduites dans le manuel, de mieux saisir les opportunités économiques, pour une rentabilité des investissements structurants.
Le manuel soumis à la validation des participants est constitué de trois parties. Il s’agit d’une première partie qui aborde la dimension administrative, une deuxième partie consacrée à la gestion financière et comptable et enfin, une troisième partie destinée à la dimension partenariale entre collectivité locale et autres acteurs. « Des outils touchant la dynamique organisationnelle des coopératives ont été annexés au manuel. Durant cet atelier, il s’agira de valider un cadre formel relatif au fonctionnement, au renouvellement, à l’organisation administrative de la coopérative. Enfin, en dernière instance, les participants vont valider les différentes procédures de contractualisation avec les collectivités locales et de mobilisation des ressources des futurs partenaires », fait savoir Ndiack Diop, Coordonnateur du Projet Pistes Communautaires/PNDL.
El Hadji Alassane Diallo
Plus...
Mbour info TV
- WebTV
PERSONNALITES DU DEPARTEMENT
Warning: imagejpeg() [function.imagejpeg]: gd-jpeg: JPEG library reports unrecoverable error: in /home/garis/www/MbourInfo/modules/mod_news_pro_gk4/gk_classes/gk.thumbs.php on line 175
Warning: imagejpeg() [function.imagejpeg]: gd-jpeg: JPEG library reports unrecoverable error: in /home/garis/www/MbourInfo/modules/mod_news_pro_gk4/gk_classes/gk.thumbs.php on line 175
Warning: imagejpeg() [function.imagejpeg]: gd-jpeg: JPEG library reports unrecoverable error: in /home/garis/www/MbourInfo/modules/mod_news_pro_gk4/gk_classes/gk.thumbs.php on line 175
Warning: imagejpeg() [function.imagejpeg]: gd-jpeg: JPEG library reports unrecoverable error: in /home/garis/www/MbourInfo/modules/mod_news_pro_gk4/gk_classes/gk.thumbs.php on line 175
Warning: imagejpeg() [function.imagejpeg]: gd-jpeg: JPEG library reports unrecoverable error: in /home/garis/www/MbourInfo/modules/mod_news_pro_gk4/gk_classes/gk.thumbs.php on line 175
Warning: imagejpeg() [function.imagejpeg]: gd-jpeg: JPEG library reports unrecoverable error: in /home/garis/www/MbourInfo/modules/mod_news_pro_gk4/gk_classes/gk.thumbs.php on line 175
Warning: imagejpeg() [function.imagejpeg]: gd-jpeg: JPEG library reports unrecoverable error: in /home/garis/www/MbourInfo/modules/mod_news_pro_gk4/gk_classes/gk.thumbs.php on line 175
Warning: imagejpeg() [function.imagejpeg]: gd-jpeg: JPEG library reports unrecoverable error: in /home/garis/www/MbourInfo/modules/mod_news_pro_gk4/gk_classes/gk.thumbs.php on line 175
Warning: imagejpeg() [function.imagejpeg]: gd-jpeg: JPEG library reports unrecoverable error: in /home/garis/www/MbourInfo/modules/mod_news_pro_gk4/gk_classes/gk.thumbs.php on line 175
Warning: imagejpeg() [function.imagejpeg]: gd-jpeg: JPEG library reports unrecoverable error: in /home/garis/www/MbourInfo/modules/mod_news_pro_gk4/gk_classes/gk.thumbs.php on line 175
Warning: imagejpeg() [function.imagejpeg]: gd-jpeg: JPEG library reports unrecoverable error: in /home/garis/www/MbourInfo/modules/mod_news_pro_gk4/gk_classes/gk.thumbs.php on line 175
Warning: imagejpeg() [function.imagejpeg]: gd-jpeg: JPEG library reports unrecoverable error: in /home/garis/www/MbourInfo/modules/mod_news_pro_gk4/gk_classes/gk.thumbs.php on line 175
Warning: imagejpeg() [function.imagejpeg]: gd-jpeg: JPEG library reports unrecoverable error: in /home/garis/www/MbourInfo/modules/mod_news_pro_gk4/gk_classes/gk.thumbs.php on line 175
Warning: imagejpeg() [function.imagejpeg]: gd-jpeg: JPEG library reports unrecoverable error: in /home/garis/www/MbourInfo/modules/mod_news_pro_gk4/gk_classes/gk.thumbs.php on line 175
Warning: imagejpeg() [function.imagejpeg]: gd-jpeg: JPEG library reports unrecoverable error: in /home/garis/www/MbourInfo/modules/mod_news_pro_gk4/gk_classes/gk.thumbs.php on line 175
Warning: imagejpeg() [function.imagejpeg]: gd-jpeg: JPEG library reports unrecoverable error: in /home/garis/www/MbourInfo/modules/mod_news_pro_gk4/gk_classes/gk.thumbs.php on line 175
Warning: imagejpeg() [function.imagejpeg]: gd-jpeg: JPEG library reports unrecoverable error: in /home/garis/www/MbourInfo/modules/mod_news_pro_gk4/gk_classes/gk.thumbs.php on line 175
Warning: imagejpeg() [function.imagejpeg]: gd-jpeg: JPEG library reports unrecoverable error: in /home/garis/www/MbourInfo/modules/mod_news_pro_gk4/gk_classes/gk.thumbs.php on line 175
Warning: imagejpeg() [function.imagejpeg]: gd-jpeg: JPEG library reports unrecoverable error: in /home/garis/www/MbourInfo/modules/mod_news_pro_gk4/gk_classes/gk.thumbs.php on line 175
Warning: imagejpeg() [function.imagejpeg]: gd-jpeg: JPEG library reports unrecoverable error: in /home/garis/www/MbourInfo/modules/mod_news_pro_gk4/gk_classes/gk.thumbs.php on line 175
Warning: imagejpeg() [function.imagejpeg]: gd-jpeg: JPEG library reports unrecoverable error: in /home/garis/www/MbourInfo/modules/mod_news_pro_gk4/gk_classes/gk.thumbs.php on line 175
Warning: imagejpeg() [function.imagejpeg]: gd-jpeg: JPEG library reports unrecoverable error: in /home/garis/www/MbourInfo/modules/mod_news_pro_gk4/gk_classes/gk.thumbs.php on line 175
Warning: imagejpeg() [function.imagejpeg]: gd-jpeg: JPEG library reports unrecoverable error: in /home/garis/www/MbourInfo/modules/mod_news_pro_gk4/gk_classes/gk.thumbs.php on line 175
Warning: imagejpeg() [function.imagejpeg]: gd-jpeg: JPEG library reports unrecoverable error: in /home/garis/www/MbourInfo/modules/mod_news_pro_gk4/gk_classes/gk.thumbs.php on line 175
Warning: imagejpeg() [function.imagejpeg]: gd-jpeg: JPEG library reports unrecoverable error: in /home/garis/www/MbourInfo/modules/mod_news_pro_gk4/gk_classes/gk.thumbs.php on line 175
Warning: imagejpeg() [function.imagejpeg]: gd-jpeg: JPEG library reports unrecoverable error: in /home/garis/www/MbourInfo/modules/mod_news_pro_gk4/gk_classes/gk.thumbs.php on line 175
Warning: imagejpeg() [function.imagejpeg]: gd-jpeg: JPEG library reports unrecoverable error: in /home/garis/www/MbourInfo/modules/mod_news_pro_gk4/gk_classes/gk.thumbs.php on line 175
Warning: imagejpeg() [function.imagejpeg]: gd-jpeg: JPEG library reports unrecoverable error: in /home/garis/www/MbourInfo/modules/mod_news_pro_gk4/gk_classes/gk.thumbs.php on line 175
Warning: imagejpeg() [function.imagejpeg]: gd-jpeg: JPEG library reports unrecoverable error: in /home/garis/www/MbourInfo/modules/mod_news_pro_gk4/gk_classes/gk.thumbs.php on line 175
Warning: imagejpeg() [function.imagejpeg]: gd-jpeg: JPEG library reports unrecoverable error: in /home/garis/www/MbourInfo/modules/mod_news_pro_gk4/gk_classes/gk.thumbs.php on line 175
Warning: imagejpeg() [function.imagejpeg]: gd-jpeg: JPEG library reports unrecoverable error: in /home/garis/www/MbourInfo/modules/mod_news_pro_gk4/gk_classes/gk.thumbs.php on line 175
Warning: imagejpeg() [function.imagejpeg]: gd-jpeg: JPEG library reports unrecoverable error: in /home/garis/www/MbourInfo/modules/mod_news_pro_gk4/gk_classes/gk.thumbs.php on line 175
Warning: imagejpeg() [function.imagejpeg]: gd-jpeg: JPEG library reports unrecoverable error: in /home/garis/www/MbourInfo/modules/mod_news_pro_gk4/gk_classes/gk.thumbs.php on line 175
Warning: imagejpeg() [function.imagejpeg]: gd-jpeg: JPEG library reports unrecoverable error: in /home/garis/www/MbourInfo/modules/mod_news_pro_gk4/gk_classes/gk.thumbs.php on line 175
LES RUBRIQUES DE MBOUR.INFO
La chronique de Bathie
- 1
- 2
- 3
MOTS POUR MAUX : Poussée de la xénophobie et climat de méfiance

Samba Oumar FALL Le monde a connu bien des calamités, des épidémies et pandémies et toute sorte... Lire la suite
MOTS POUR MAUX : A chaque péché, son châtiment.

Par Samba Oumar FALL Dans un de ses sermons du vendredi, l’imam de mon quartier, expliquant la... Lire la suite
LA CHRONIQUE DE BATHIE : Dieu n'est pas Sénégalais ...

En parcourant l'histoire, on apprend que l'humanité a connu une multitude de crises. Qu'elle a été... Lire la suite
REPORTAGE
- 1
- 2
- 3
EDUCATION – MATERIEL SCOLAIRE : c’est désert dans le département de Mbour.

Le Sénégal atteindra-t-il une éducation qui réussit ’’ l’école d’excellence’’ ? En tout, la réalité à Mbour... Lire la suite
MBOUR – NGUENIENE : Pour préserver leur zone de pâturage menacée par Produmel, les éleveurs de Ballabougou réclament un ranch.

Un différend de 100 hectares oppose les éleveurs du village de Ballabougou et la Commune de... Lire la suite
Coronavirus - Saly Portugal : Les 240 travailleurs du village artisanal souffrent et appellent au secours.

Créé en 1981 par le Président Abdou Diouf, le village artisanal de Saly a fait les... Lire la suite
DOSSIER
- 1
- 2
- 3
DOSSIER : DIX MILLE PROBLEMES DE LA PECHE SENEGALAISE.

Le ’’ Thiébou thon’’ qui a créé l’indigestion des acteurs de la pêche artisanale. Dans un grand... Lire la suite
ANNULATION D’UNE DELIBERATION DE 378 HECTARES AU PROFIT D’UNE SOCIETE PAR LA COUR SUPREME : la population de Guéreo crie victoire.

Le Conseil Rural de Sindia avait, en son temps, octroyé 378 hectares de terres à la... Lire la suite
EMIGRATION CLANDESTINE : l’heure de la recherche des solutions !

Le phénomène de l’émigration qui a pris des dimensions inquiétantes n’est pas dans sa phase terminale... Lire la suite
SOCIETE
- 1
- 2
- 3
Medinatoul Salam - Commémoration du 17 Avril : les Thiantacones en plein dans les préparatifs

La 77 eme édition de la rencontre entre Serigne Saliou Mbacke et Cheikh Bethio revêt d’un... Lire la suite
Secteur extractif : la société civile investit la presse

C’est l’hôtel SO SUITE de Saly qui a accueilli cet atelier sur l’investigation dans le secteur... Lire la suite
Secteur informel : le Ministre de l'artisanat invite les acteurs à se formaliser

Khassim Seck C’est en marge d’un atelier organisé les 24et 25 mars que le docteur Pape Abdoulaye... Lire la suite
ENTRETIENS
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
- 6

SPORT – ENTRETIEN EXCLUSIF : Santy Sène Agne, le handisport sénégalais dans tous ses états.
Le handisport reste encore un sport méconnu, ou du moins, peu célèbre au Sénégal. Toutefoi... Lire la suite
commentaires (0) Hits:5773

SPORT – SATDE DE MBOUR : le nouveau Coach Mamadou Dieng à cœur ouvert.
Le stade est résolument engagé dans une voie de renouvellement de toutes ses instances pou... Lire la suite
commentaires (0) Hits:7992

EMMIGRATION CLANDESTINE : le témoignage poignant d’un rescapé.
Présentez-vous : Je m'appelle Cheikh Barro. Je suis pêcheur et j'habite à Golf et j... Lire la suite
commentaires (0) Hits:9867

ENTRETIEN – COVID 19 : Le directeur de la Pharmacie et du médicament sur le stock de chloroquine au Sénéquine : « On en a suffisam
Pendant que le Coronavirus se propage à pas de géant dans le pays, la communauté scientifi... Lire la suite
commentaires (0) Hits:18466

MBOUR – Saer Kébé déplore le refus de sa bourse sans « fondement juridique ni administratif ».
L’étudiant Saer Kébé, se sent lésé par la Direction des bourses. En effet, inscrit réguliè... Lire la suite
commentaires (0) Hits:14583

EDUCATION : Après ses 55% de réussite au bac l’année dernière, le Lycée Demba Diop fixe ses objectifs pour cette année.
Troisième plus grand lycée du pays en termes d’effectifs avec ses 3636 potaches, le lycée ... Lire la suite
commentaires (0) Hits:19980
ACTUALITE
- 1
- 2
- 3
Medinatoul Salam - Commémoration du 17 Avril : les Thiantacones en plein dans les préparatifs

La 77 eme édition de la rencontre entre Serigne Saliou Mbacke et Cheikh Bethio revêt d’un... Lire la suite
Secteur extractif : la société civile investit la presse

C’est l’hôtel SO SUITE de Saly qui a accueilli cet atelier sur l’investigation dans le secteur... Lire la suite
Secteur informel : le Ministre de l'artisanat invite les acteurs à se formaliser

Khassim Seck C’est en marge d’un atelier organisé les 24et 25 mars que le docteur Pape Abdoulaye... Lire la suite
Trentième assemblée plénière du haut conseil du dialogue social: l’institution prône la bonne gouvernance.

Comme à l’accoutumée le haut conseil du dialogue social a tenu ce lundi 20 mars sa... Lire la suite
Mbour : un an après son accession à la tête de la municipalité, Cheikh Issa Sall se fait évaluer ses administrés

1 vision, 10 axes stratégiques et 100 actions prioritaires. C’est le programme « yessal Mbour » que l’édile... Lire la suite
Loi sur le loyer: les bailleurs et agents immobiliers de Mbour se conforment mais...

C’est à l’occasion d’une rencontre organisée le samedi 18 mars 20223 devant les locaux de l’agence... Lire la suite
Saly: le maire et sa présidente de la commission domaniale arrêtés puis libérés

C’est aux abords de 10h que les supputations nous sont parvenues. Après moult recoupement nous avons... Lire la suite
CULTURE - LITTERATURE : « le jardin de l’espoir » a fleuri pour Abdou Aziz Faye.

KHASSIM SECK « Le jardin de l’espoir » c’est le titre du recueil de poèmes qui a... Lire la suite
COMMUNE DE MBOUR – VOTE DU BUDGET 2023 : près de 6 milliards votés à l’unanimité.

KHASSIM SECK Le conseil municipal de la commune de Mbour s’est réuni hier à l’hôtel Coco Beach... Lire la suite
Transition écologique juste et équitable : le haut conseil du dialogue social apporte sa partition.

KHASSIM SECK Le Haut Conseil du Dialogue Social veut contribuer à l’économie verte en participant activement à... Lire la suite
Promotion de l’emploi des jeunes : Le Cadre de concertation se penche sur l'élaboration de stratégies locales de promotion de

Après la mise en place du cadre de concertation multisectoriel de Mbour qui entre dans le... Lire la suite
Promotion de l’emploi des jeunes

Promotion de l'emploi des jeunes. Le Cadre de concertation se penche sur l'élaboration de stratégies locales de... Lire la suite
MBOUR – 30.000m DE LINEAIRE D’ADDITION D’EAU : Cheikh Issa Sall veut respecter une promesse électorale.

Le Maire de la commune de Mbour a lancé un vaste programme de renforcement du réseau... Lire la suite
AIRE MARINE PROTEGEE DE JOAL FADIOUTH : les trafiquants abandonnent une demie tonne de chanvre indien.

Le trafic de drogue est toujours un fléau difficile à éradiquer dans la petite côte. Avec... Lire la suite
SOCIETE – 15% DE LA POPULATION : les handicapés du Sénégal veulent plus de présence dans les instances de décision.

Les handicapés de l'Afrique veulent marquer leur présence dans les sphères de décision politiques afin de... Lire la suite
PECHE – CELEBRATION DE LA JOURNEE MONDIALE DES OCEANS SUR FOND DE CONTESTATIONS : le PAPAS réclame le relèvement de la zone d

La journée mondiale des océans est célébrée à travers le monde depuis 1992 au sortir du... Lire la suite
LUTTE CONTRE LE BLANCHIMENT DES CAPITAUX ET LE FINANCEMENT DU TERRORISME : le Sénégal devenu un bon élève.

La CDEAO, à travers son bras armé le GIABA, fait de la lutte contre le blanchiment... Lire la suite
MEURTRE D’UN JEUNE A MBOUR PAR UN REPRIS DE JUSTICE : la famille de la victime promet de le tuer si l’assassin ressort de la

Encore un meurtre, dira-t-on. Un jeune homme de 26 ans a été assassiné ce mercredi soir... Lire la suite
HABITAT – INDEMNISATION DES IMPACTES DES HLM MARISTES : Macky Sall met sur la table 17,2 milliards.

A la suite de l'exécution du contrat de performance signé avec l'Etat du Sénégal fini en... Lire la suite
MEDINATOUL SALAM – THIANTE INTERDIT A THIES FINALEMENT ORGANISE CHEZ ELLE : Sokhna Aida Diallo reçoit 1 milliard de ses talib

Sokhna Aida Diallo a finalement tenu le Thiante dont l'organisation a été interdite à la dernière... Lire la suite
PROMISCUITE, MANQUE DE PERSONNEL, INSUFFISANCE DES LITS, MANQUE DE MATERIELS (…) : Le chapelet de problèmes du service d’urge

Il y a quelques mois par le passé que l'hôpital de Grand Mbour a été baptisé... Lire la suite
SECURITE – TRANSPORT – MOBILITE URBAINE : le Maire de Mbour veut couper le mal à la racine.

Le transport, la mobilité urbaine et la sécurité font partie des points névralgiques de la commune... Lire la suite
MIGRATION IRREGULIERE : Mbour et Kédougou les deux plaques tournantes du trafic de migrants.

La lutte contre le trafic de migrants est une problématique complexe pour les autorités policières et... Lire la suite
MEDIA ET SCIENCES : le réseau Théophraste note l’urgence d’avoir des journalistes scientifiques.

Le réseau Théophraste a ouvert son colloque international hier à Saly Portudal. L’occasion a été saisie... Lire la suite
POLE URBAIN DAGA-KHOLPA : Abdoulaye Sow engage la discussion avec les populations impactées.

Le pôle urbain Daga-Kholpa a fait l’objet de plusieurs manifestations des jeunes des villages impactés. Depuis... Lire la suite
DGID : pour mieux assister la hiérarchie dans sa mission, les agents de la DGID veulent plus d’implication dans les décisions

L’Amicale des Agents d’Assiettes des Impôts et Domaines veut jouer pleinement son rôle dans la mission... Lire la suite
SECURITE – TRESORS : les travailleurs du trésor réclament plus de sécurité dans l’exercice de leur fonction.

Ces dernier temps, beaucoup de cas d’agression ou de meurtre sont notés à travers le pays.... Lire la suite
DIASS – INAUGURATION D’UNE CENTRALE SOLAIRE PHOTOVOLTAIQUE : la SENELEC élargit son réseau avec 33.000 ménages de plus.

Le Président Macky Sall a procédé hier à l’inauguration de la centrale solaire de Malicounda. Un... Lire la suite
ECONOMIE – ARTISANAT : l’APDA fait son bilan d’étape et se projette sur les 5 prochaines années.

L’APDA (Agence pour la Promotion et le Développement dde l’Artisanat) a été créée par le décret... Lire la suite
HAUSSE DE LA PRODUCTIVITE AGRICOLE : un tracteur hydraulique mis au point par DAUST.

L’agriculture sénégalaise reste toujours à faire des efforts pour devenir compétitive. Pour y arriver, un certain... Lire la suite
CULTURE - PEOPLE
- 1
- 2
- 3
Coronavirus - Les conséquences du confinement. À Mbour, Le secteur informel se résigne et prêche en faveur des recommandations.

La propagation du Covid 19 dans le Sénégal continue son petit bonhomme de chemin. Cette situation... Lire la suite
CULTURE – DISTRIBUTION DES RECETTES DE LA SODAV : « Depuis 2004, je n’ai reçu que 8000f » ; le cri de cœur de Mame J Ras Soul

La SODAV (Société Sénégalaise des Droits d’Auteur et Droits Voisins) a été mise en place depuis... Lire la suite
SOCIETE : Macky Sall offre 5 millions aux Kankourangs de Mbour.

C’est une enveloppe de 5 millions que le Ministre des Infrastructures, des Transports Terrestres et du... Lire la suite
ARRET SUR IMAGES
Warning: imagejpeg() [function.imagejpeg]: gd-jpeg: JPEG library reports unrecoverable error: in /home/garis/www/MbourInfo/modules/mod_news_pro_gk4/gk_classes/gk.thumbs.php on line 175
Warning: imagejpeg() [function.imagejpeg]: gd-jpeg: JPEG library reports unrecoverable error: in /home/garis/www/MbourInfo/modules/mod_news_pro_gk4/gk_classes/gk.thumbs.php on line 175
Warning: imagejpeg() [function.imagejpeg]: gd-jpeg: JPEG library reports unrecoverable error: in /home/garis/www/MbourInfo/modules/mod_news_pro_gk4/gk_classes/gk.thumbs.php on line 175
Warning: imagejpeg() [function.imagejpeg]: gd-jpeg: JPEG library reports unrecoverable error: in /home/garis/www/MbourInfo/modules/mod_news_pro_gk4/gk_classes/gk.thumbs.php on line 175
Warning: imagejpeg() [function.imagejpeg]: gd-jpeg: JPEG library reports unrecoverable error: in /home/garis/www/MbourInfo/modules/mod_news_pro_gk4/gk_classes/gk.thumbs.php on line 175
DEVELOPPEMENT LOCAL
Parole aux Mbourois

Contribution : Lettre ouverte au Ministre de l'int
Lettre ouverte au Ministre de l'intérieur / Kankourang de Mbour: Allaamouta ! Cher monsieur le ministre, Pour l'harmonie des...
Lire la suite
CONTRIBUTION – AFFAIRE OUSMANE SONKO/ADJI SARR : L
Durant toute mon éducation familiale et tout mon cursus scolaire, notamment en littérature, on m’a...
Lire la suiteINTERNATIONAL

Le coronavirus pourrait ne jamais disparaître, sel
"Nous avons un nouveau virus qui pénètre la population humaine pour la première fois et il...
Lire la suiteTOUS EN CLASSE

COVID 19 - EDUCATION : Prévue initialement le 02 j
L’information est tombée dans le journal de 23h de la télévision nationale ce 01 juin, à...
Lire la suite
MBOUR - Une ouverture des classes hypothétique : l
« L'heure est grave, notre pays est en danger. Vous devez pouvoir lire le malaise des acteurs....
Lire la suiteLES NTIC CHEZ VOUS

Les meilleurs IDE JavaScript
Pour rappel, un IDE ( Integrated Development Environment ou Environnement de développement ) regroupe un ensemble...
Lire la suite