Après les ouvrages de Niafone et du pont Idrissa Seck, l’union européenne proccède au dragage de la lagune de Somone.Daouda Ngom tout nouveau ministre de l’environnement a réceptionné ce beau bijou qui entre dans le cadre de la projection du changement climatique et de la gestion intégrée des zones côtières du Sénegal.
Dans le but de maintenir les unités écologiques et leur continuité écologique le projet de dragage de la lagune de Somone a été mis en œuvre en préservant la biodiversité et les écosystèmes qui gravitent tout autour. C’est dans ce sens, que des travaux ont été effectués dans le cadre de la mise en œuvre d’un processus de gestion intégrée des zones côtières (GIZC) au niveau national qui s’est avérée être une étape indispensable pour permettre une gestion durable du territoire côtier sénégalais. « Ces travaux ont pour finalité de permettre la restauration de l’écosystème côtier de la Somone tout en veillant au maintien des activités socio-économiques actuelles et de permettre d’avoir un retour progressif au fonctionnement hydrologique de base du cours d’eau de la Somone. Le rétablissement de l’équilibre de la rivière de la Somone permettrait, avec l’effet de chasse, d’avoir des chenaux plus profonds et des eaux moins salées et faciliter ainsi la régénération de la mangrove », a renseigné le ministre de l’Environnement et de la Transition Écologique (METE). En effet, selon le Pr Daouda Ngom, il s’agit, en effet, en plus du dragage de 11 sections au niveau des lits majeurs de la lagune, d’autres actions comme le redimensionnement du Pont Catholique à Thiafoura, la reconstruction de l’ouvrage de retenue d’eau dit « Pont Idrissa Seck », et la démolition du déversoir de crue située dans la réserve de Bandia non loin du pont de Nguekokh. Il indique que le projet veut pérenniser ses acquis et permettre l’appropriation de la GIZC par les différentes parties.
Khassim Seck