Ndèye Khady C., gérante d’un salon de massage à Mbour est dans de sales draps. Elle est poursuivie pour proxénétisme et incitation à la débauche.
Elle a été jugée à l’audience des flagrants délits du tribunal de grande instance de Mbour pour avoir organisé la prostitution de jeunes femmes dans ses locaux. Elle propose trois formes de séance à ses clients parmi lesquels le massage avec finition, c’est-à-dire avec une prestation sexuelle.
Son fidèle client, Salif F., après s’être fait masser par l’employée, Ndèye C. Diouf voulait terminer le massage en beauté. Mais la jeune masseuse a refusé. Il l’a alors invité à venir masser des amis européens. Ne se doutant de rien, la jeune fille s’est rendue au lieu indiqué. Mais à sa grande surprise, elle sera agressée par Salif F., qui use d’une arme blanche pour voler son téléphone portable de marque IPhone et de la somme de 110 000 F.
Salif F., un récidiviste, est ainsi poursuivi pour vol commis la nuit avec port d’arme.
Au cours des débats d’audience, il a été déclaré que quand ses employées refusaient de faire le massage avec finition c’est Ndèye Khady C. qui s’en chargeait. Des préservatifs ont été trouvés dans les placards du salon. Les deux prévenus ont nié les faits.
Mais la plaignante soutient que Salif F. l’avait agressé et que sa patronne Ndèye Khady C. propose des massages avec rapports sexuels.
Elle a réclamé 250 000 F CFA de dommages et intérêts à son agresseur pour le paiement de la somme volée ainsi que le portable.
Pour le procureur, les faits sont constants, il a ainsi requis quatre ans de prison ferme contre Salif Faye et pour Ndèye Khady Ciss, 2 ans, dont 3 mois ferme. Le délibéré est fixé au mardi prochain.