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jeudi, mars 13, 2025

Vol à la Direction de l’informatique du Trésor public : Trois ordinateurs emportés

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Dans son édition de ce jeudi 06 mars 2025, le journal L’Observateur, retrace un vol perpétré à la Direction de l’informatique du Trésor public, située au 15, rue Malenfant, à Dakar. Dans la nuit du 3 mars, des malfaiteurs auraient pénétré dans ces locaux hautement stratégiques. Ils se sont envolés avec plusieurs ordinateurs contenant des données ultra-sensibles. Un coup de maître qui alimente toutes les spéculations, tant l’opération semble avoir été méthodiquement planifiée.

L’alerte a été donnée au matin du 3 mars, lorsque le personnel a découvert que trois bureaux avaient été visités. Comme l’explique L’Observateur, les enquêteurs de la Sûreté urbaine (SU), accompagnés des experts de la Division de la police technique et scientifique, se sont rapidement déployés sur les lieux pour constater l’ampleur des dégâts.

Parmi les bureaux ciblés, celui du chef de la Division informatique financière a attiré toutes les attentions, car son occupant était décédé quelques jours plus tôt. Un hasard troublant qui vient épaissir le mystère entourant cette affaire. Quant aux autres bureaux, l’un était dédié à l’«Exploitation et administration de bases de données», tandis que l’autre abritait un ordinateur directement connecté au serveur central du Trésor public.

Les voleurs ne se sont pas intéressés aux objets de valeur habituels. Ils ont emporté uniquement trois ordinateurs portables de marque HP et Surface Pro, en plus d’une liasse de 200 000 FCFA. Un butin qui en dit long sur leurs intentions : il ne s’agit pas d’un simple cambriolage opportuniste, mais plutôt d’une intrusion précise et ciblée, visant des informations financières critiques.

Un crime « commandité » ? L’hypothèse qui fait trembler le Trésor public

Selon les sources de L’Observateur, plusieurs éléments poussent les enquêteurs à privilégier la thèse d’un cambriolage sur commande. D’abord, la parfaite connaissance des lieux dont ont fait preuve les malfaiteurs. Ils ont précisément ciblé les bureaux contenant des ordinateurs connectés au serveur central, où sont stockées des données financières stratégiques. Ensuite, leur mode opératoire : ils auraient utilisé les balcons ouverts des bureaux situés au deuxième étage pour s’introduire sans éveiller de soupçons.

Mais c’est une autre découverte qui pourrait tout changer. Toujours selon L’Observateur, les caméras de surveillance de la Direction et celles d’un multiservice voisin ont été exploitées par les enquêteurs. Ces images pourraient livrer des indices cruciaux pour remonter jusqu’aux auteurs de ce braquage numérique.

Une enquête compromise par une erreur fatale ?

Alors que l’enquête avançait à grands pas, un imprévu est venu compliquer le travail des policiers. D’après les informations de L’Observateur, les empreintes laissées par les cambrioleurs ont été effacées par le personnel d’entretien des locaux. Un coup dur pour les enquêteurs, qui misaient sur ces indices pour identifier les coupables. Toutefois, des traces de pas et d’autres éléments ont été prélevés avant cette malencontreuse disparition.

Parallèlement, plusieurs personnes ont déjà été auditionnées, notamment le vigile J. M. Niakh, l’agent de police du GMI A. Goudiaby, et M. Badji, le premier à avoir découvert le cambriolage. L’enquête se poursuit sous l’autorité du procureur de la République près le tribunal de grande instance de Dakar, qui suit de près cette affaire explosive.

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