Le Premier ministre, Ousmane Sonko veut restaurer le dispositif de contrôle et de taxation des appels entrants depuis l’étranger, supprimé en 2012.
«Nous procéderons à la restauration du dispositif de contrôle et de taxation des appels entrants supprimé en 2012 », a-t-il annonçé en prononçant sa déclaration de politique générale devant les députés réunis en séance solennelle.
Selon Ousmane Sonko, la mesure consistant à supprimer le contrôle et la taxation des appels entrants depuis l’étranger, prise en 2012 par les autorités de l’époque, a fait perdre au Sénégal « beaucoup d’argent ».
Il a fait savoir que de 2012 à 2024, le Trésor public a perdu au minimum 600 milliards de FCFA du fait de cette mesure.
Pour le chef du gouvernement sénégalais, « la taxation sur les appels entrants devait permettre à l’État d’engager des recettes fiscales de l’ordre de 500 milliards par année ».
Il a fait savoir que de 2012 à 2024, le Trésor public a perdu au minimum 600 milliards de FCFA du fait de cette mesure.
Il a annoncé que son gouvernement s’engage à remettre sur la table la suppression du contrôle et des taxes des appels entrants.
Une décision « impertinente et inappropriée », selon l’ancien Directeur de l’ARTP
Le député Abdou Karim Sall, ancien Directeur général de l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP), n’adhére pas à une telle décision. En effet, pour le maire de Mbao “cette mesure est impertinente et inappropriée ».
« Cela sera répercuté par les opérateurs nationaux auprès de leurs pairs et les sénégalais au niveau de la diaspora auront des difficultés à joindre leur famille”, a-t-il argumenté.